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Re: Les Berkman se séparent (Noah Baumbach, 2006)

Publié : 7 avr. 08, 12:41
par Boubakar
Un peu pareil que la plupart des forumeurs, j'ai beaucoup aimé (et en plus, ça ne dure pas longtemps) ce film, supporté par des acteurs excellents (Jeff Daniels en tête), et c'est vrai que ça fait penser à du Wes Anderson dans le côté famille décomposé.
Et la B.O. est vraiment très bien, surtout la dernière chanson, quand
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le fils ainé court et va au musée voir la pieuvre et la baleine
, qui donnent leur sens au titre original (celui choisi par Gaumont en France pue du slip, il est on ne peut plus spoilerisant).
On ne rigole jamais là-dedans, il y a une espèce de descente aux enfers (relative, certes) là-dedans, qui rend les choses très poignantes, sans oublier les histoires d'amours estudantines, dont le père finira aussi par y goûter. La découverte du sexe par les jeunes donne parfois de drôles de choses, comme on le voit...
Et la réalisation, faite en 16 mm, donne un aspect très "journal intime", pudique et discret qui lui donne un charme fou.

Mais, quand je lis ça ;
Joe Wilson a écrit :Beau film, interprétation au diapason pour la chronique simple et apaisée d'une tranche de vie.
, il n'y a rien d'apaisant à voir une famille décomposée, et le film ne montre aucun signe d'optimisme, le sommet étant
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le vacillement du personnage de Daniels, en cherchant le chat
. Sans être dur, on ne ressort pas du film dans un sentiment de plénitude.

Re: Les Berkman se séparent (Noah Baumbach, 2006)

Publié : 7 avr. 08, 13:20
par angel with dirty face
Boubakar a écrit :Et la B.O. est vraiment très bien, surtout la dernière chanson, quand [img]le%20fils%20ainé%20court%20et%20va%20au%20musée%20voir%20la%20pieuvre%20et%20la%20baleine[/img], qui donnent leur sens au titre original (celui choisi par Gaumont en France pue du slip, il est on ne peut plus spoilerisant).
J'ai l'impression que ça a déconné parce que je n'arrive pas comprendre.

Re: Les Berkman se séparent (Noah Baumbach, 2006)

Publié : 7 avr. 08, 15:06
par boulgakov
Suis-je le seul à trouver ce film d'une prétention infinie et d'un intérêt epsilon ?
Dans la vraie vie quand on sort des chiottes ça put, belle idée que de vouloir le faire ressentir au cinéma mais rien n'est plus vulgaire que de le faire souligner par un de ses personnages.

Re: Les Berkman se séparent (Noah Baumbach, 2006)

Publié : 7 avr. 08, 15:16
par cinephage
boulgakov a écrit :Suis-je le seul à trouver ce film d'une prétention infinie et d'un intérêt epsilon ?
Je m'en suis déja expliqué ailleurs, mais, pour moi, la prétention est une qualité dans un film.

Après, pour le reste, je ne te suis pas. Le film m'a beaucoup plu, il est drole, souvent juste, et ses dialogues sont savoureux.

Re: Les Berkman se séparent (Noah Baumbach, 2006)

Publié : 7 avr. 08, 15:22
par boulgakov
cinephage a écrit :
boulgakov a écrit :Suis-je le seul à trouver ce film d'une prétention infinie et d'un intérêt epsilon ?
Je m'en suis déja expliqué ailleurs, mais, pour moi, la prétention est une qualité dans un film.

Après, pour le reste, je ne te suis pas. Le film m'a beaucoup plu, il est drole, souvent juste, et ses dialogues sont savoureux.
Bon je vais pas trop m'étendre non plus mais tout dépend le contexte d'utilisation du terme prétention. Si ça s'approche de l'ambition je suis d'accord avec toi, si ça évoque la vanité je le suis un peu moins... mais ton point de vue se défend.