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Publié : 3 juil. 06, 01:03
par tronche de cuir
paul_mtl a écrit :
tronche de cuir a écrit :Cars de John Lasseter
Il y a de cela quelques années, John Lasseter avait ébloui tout le monde avec le film "Montres & cie"
John Lasseter c'est le réalisateur et scenariste de Toy Story 1, 2, 3 et Bug's life. :D
Pour Montres & cie, il est seulement producteur d'apres IMDb.

Ok. :wink: En même temps, ça ne change pas grand chose quant au fait que je le considère comme le plus mauvais Pixar !!! :(

Publié : 3 juil. 06, 09:23
par Jack Sullivan
AtCloseRange a écrit : Dans sa filmo américaine, seul Valmont me semble en-dessous. Faut dire, arriver après la magnifique adaptation de Frears.
J'avais de grosses réserves sur Valmont à sa sortie, mais il faut dire que j'étais à donf dans le roman et dans l'adaptation de Frears. En fait, il faut totalement les oublier pour apprécier le film de Forman (et Colin Firth et Annette Bening sont tellement sexy!).
De Forman, j'adore ses deux films tchèques parus chez MK2 (Au feu les pompiers et Les amours d'une blonde), Hair, Vol au-dessus d'un nid de coucou. Un peu moins Amadeus et Larry Flynt (c'est aller un peu vite que de balancer le mot "pathétique", tout de même), et enfin je n'ai pas (encore) vu Man on the moon. J'aime son côté iconoclaste (qui pousse parfois un peu trop loin l'irrévérence, au point de paraître vain et répétitif, genre "l'opposition pour l'opposition"), mais il fait pour moi partie des réalisateurs nécessaires à la diversité de ce petit écosystème qu'est le cinéma :)

Publié : 3 juil. 06, 12:40
par Alcatel
tronche de cuir a écrit :
paul_mtl a écrit : John Lasseter c'est le réalisateur et scenariste de Toy Story 1, 2, 3 et Bug's life. :D
Pour Montres & cie, il est seulement producteur d'apres IMDb.

Ok. :wink: En même temps, ça ne change pas grand chose quant au fait que je le considère comme le plus mauvais Pixar !!! :(
Heu ! Monstres et Cie ne m'a pas laissé un grand souvenir du tout (bon, je l'ai vu dans un avion), quant à celui que j'aime le moins c'est le Monde de Nemo: criard, bruyant et agaçant.

Publié : 3 juil. 06, 13:39
par MJ
Tuck pendleton a écrit :Après Amadeus, Forman n'a plus trop la côte sur le forum :cry:
Bon cela dit j'aime beaucoup son Amadeus, qui reste quand même simpliste, Au Feu les Pompiers et Valmont sont deux films tout à fait respectables, et même si j'émets plusieurs réserves à son sujet, je trouve Vol Au-Dessus d'Un Nid de Coucou très réussi. Donc je ne suis pas un réfractaire basique à son cinéma... même si ce Larry Flynt m'énerve pas mal.

Sinon: The Blues Brothers 2000 de John Landis
Landis inscrit son film dans la continuité du premier opus tout en l'adaptant à la période 90's. Cela donne un mélange old-school nostalgique/réactualisation qui n'aurait pu être qu'une tentative ratée de ménager la chèvre et le chou mais qui ici marche très bien.
Plus de vrai duo de par le décès d'un des protagoniste mais le scénario transcende ce "détail", l'utilisant même pour étailler l'oeuvre. Joe Morton et John Goodman sont impayables, comme le reste du casting en fait, et le tout marche très bien.
Sont toutefois à déplorer une mise en scène un peu lisse et un manque de rythme par moment, mais rien de bien grave par rapport au plaisir général.
Un peu décroché entre le trip transfiguratoire et l'arrivée dans la baraque vaudou mais pour le reste que du bonheur.

Et là j'ai Hostage, Rashomon et la Valse des Pantins qui m'attendent sur une étagère donc je me fais pas trop de soucis pour le reste de ma semaine cinématographique. :D

Publié : 3 juil. 06, 14:43
par Max Schreck
MJ a écrit :Sinon: The Blues Brothers 2000 de John Landis
Landis inscrit son film dans la continuité du premier opus tout en l'adaptant à la période 90's. Cela donne un mélange old-school nostalgique/réactualisation qui n'aurait pu être qu'une tentative ratée de ménager la chèvre et le chou mais qui ici marche très bien.
Plus de vrai duo de par le décès d'un des protagoniste mais le scénario transcende ce "détail", l'utilisant même pour étailler l'oeuvre. Joe Morton et John Goodman sont impayables, comme le reste du casting en fait, et le tout marche très bien.
Sont toutefois à déplorer une mise en scène un peu lisse et un manque de rythme par moment, mais rien de bien grave par rapport au plaisir général.
Un peu décroché entre le trip transfiguratoire et l'arrivée dans la baraque vaudou mais pour le reste que du bonheur.
Une suite effectivement risquée mais qui se révèle vite jubilatoire. Les cascades en bagnole sont bien présentes et bien barrées, et puis le casting sur la scène des bayous à la fin est quand même démentiel. Un film à (re)découvrir absolument si on est fan du premier.

Publié : 3 juil. 06, 15:18
par Peter Venkman
24 Saison 3 : ça commence bien :o

Publié : 3 juil. 06, 15:20
par Flol
Peter Venkman a écrit :24 Saison 3 : ça commence bien :o
Ouais mais après, ça devient tout pourri (à un tel point que je ne suis même pas allé jusqu'au bout de la saison).

Publié : 3 juil. 06, 16:21
par AtCloseRange
Ratatouille a écrit :
Peter Venkman a écrit :24 Saison 3 : ça commence bien :o
Ouais mais après, ça devient tout pourri (à un tel point que je ne suis même pas allé jusqu'au bout de la saison).
Tout pareil.
ça m'a fait complètement décrocher depuis. Pas regardé la saison 4.

Publié : 3 juil. 06, 17:22
par Robert McCall
Ratatouille a écrit :
Peter Venkman a écrit :24 Saison 3 : ça commence bien :o
Ouais mais après, ça devient tout pourri (à un tel point que je ne suis même pas allé jusqu'au bout de la saison).
Dommage, parce que le dernier plan du dernier épisode est l'un des meilleurs, côté émotionnel et jeu d'acteur. Toutes saisons confondues. :!:

Publié : 3 juil. 06, 17:30
par LucyMuir
24 saison 1: totalement addictif :shock: Je me demande même quelles idées les scénaristes vont trouver pour les heures qui restent

Publié : 3 juil. 06, 18:51
par Jordan White
XxX (Tripeul Aix pour les initiés) : Deux heures d'action se résumant à des plans de décors fracassés, méticuleusement lors de l'attaque de motos, ou plus discrets sur berge, lors de l'assaut du bateau sur l'eau à la fin; une bande-sonore bien agressive qui crache ses décibels tout du long, Vin "j'ai deux expressions" Diesel en ersatz MTV de James Bond. Le tout dans une forme aussi indigeste que le fond qui prend bien entendu comme arrière-plan cette bonne vieille Europe de l'Est, et Prague en particulier, bien connue pour ses putes, ses boîtes, ses trafics, et ses méchants à l'accent au couteau qui parlent de bombes nucléaires et sont d'insatiables traîtres. Après avoir vu cela je me demande pourquoi a on tant glausé sur Hostel et sa vision des spa, bien mieux amené dans le prologue du film de Eli Roth, qui lui sait au moins tenir une caméra, sans oublier un incroyable sens de l'attente du public, qu'il développe tout au long de quatre vingt dix minutes durant lesquelles le suspens parvient à s'installer. Prague vue par Roth m'a paru dix fois moins caricatural que lorsqu'elle est filmée par Rob Cohen, pourtant américain lui aussi, mais qui y va de ses énormes sabots( plan stupéfiant de bêtise de la brouette remplie de pommes de terre qui explose à cause d'une roquette, fruit du labeur des paysans du coin).

Enfin bref, je pense qu'il ne faut pas prendre ça au sérieux, mais même avec cet état d'esprit je ne peux que constater la nullité du truc, même pas drôle, Vin Diesel étant un des pires acteurs que j'ai vu sur écran, problème quand 90% du film repose sur des épaules, larges comme un tunnel sous la manche. Ca part dans tous les sens, ça se veut rapide, jeune, endiablé, malin, tonitruant. J'ai vu un énorme gâchis, un truc premier degré "on va tous les éclater", à peine digne d'une pub Axe pour hommes, l'horripilante séquence digitalisée de l'avalanche ( une absurdité en soi) dépassant l'entendement et venant à bout de ma patience. Asia Argento sert de poupée potiche à l'accent mi-italien, mi-tchèque, mais je pense qu'elle y croit autant que moi. Donc pas du tout.
A la fin Vin sort son parachute auréolé, passe tout près de la mort, mais s'en relève tout sourire. Moi, j'avais décroché depuis pas mal de temps, me demandant comment on pouvait faire un tel navet ( c'est même pas un nanar) avec autant de moyens. Même Tomb Raider me paraît supérieur.
2/10

Publié : 3 juil. 06, 19:14
par Joshua Baskin
Ratatouille a écrit :
Peter Venkman a écrit :24 Saison 3 : ça commence bien :o
Ouais mais après, ça devient tout pourri (à un tel point que je ne suis même pas allé jusqu'au bout de la saison).
Ceci est faux.
De bout en bout, la saison 3 est excellente. Je ne comprend même pas comment on peut reprocher quoi que ce soit à la fin de la saison 3 qui m'a retourné comme jusqu'à présent (saison 1 à 4).
Peter, tu vas kiffer (comme Tina) ! :o

Publié : 3 juil. 06, 19:16
par phylute
Joshua Baskin a écrit : jusqu'au bout de la saison)[/size].
Ceci est faux.
De bout en bout, la saison 3 est excellente. Je ne comprend même pas comment on peut reprocher quoi que ce soit à la fin de la saison 3 qui m'a retourné comme jusqu'à présent (saison 1 à 4).
Peter, tu vas kiffer (comme Tina) ! :o[/quote]

Absolument. Cette saison est truffée de moments de tension incroyable. Trépidant, passionnant, totalement addictif !

Publié : 3 juil. 06, 20:16
par MJ
Hostage de Florent (Emilio) Siri

Actioner hard-boiled particulièrement sec et nerveux, Hostage démarre en trombe et ne s'essoufle à aucuns moments. Même les scènes les plus simples devant la caméra de Siri deviennent des morceaux de bravoures où la tension est palpable à chaque instant (à ce niveau toute la mise en place est redoutable).
Bruce Willis y apparaît vieilli et attristé, les coups lui font mal, les répliques ne fusent plus comme d'antan. Il est ici pris au piège entre une bande de surexcités qui ne maîtrisent rien de la situation, et c'est ce qui les rend dangereux, et un groupuscule drillé et armé, qui ne perd jamais son sang-froid mais est prêt au pire pour arriver à ses fins.
Spoiler (cliquez pour afficher)
La scène où Jeff Tailey est menotté dans sa voiture et découvre sa famille prise au piège, l'une de mes favorite, est à ce niveau tout à fait suggestive.
Si dans Nid de Guêpe les gun-shots à répétition avaient quand même de quoi lasser par moment -ce qui ne m'empêche pas d'adorer ce film-, Siri joue ici la carte du psychologique et le film bien que très violent n'est finalement pas vraiment gore ou voyeuriste.
Avant une fin qui semble presque obligée, il se permet une dernière disgression via le personnage de Mars, dieu de la guerre dans l'Antiquité et déjà prénom du bad-guy vorace de La Colline A des Yeux, poursuivant les enfants dans les tuyaux d'aération. Shining, Phenomena, mythe du Minotaure & co, le personnage semble à la limite de la lycanthropie. Le feu de tous les côtés, des hommes armés partout, le réalisateur se lâche alors et livre un moment virtuose, barbare et décomplexé particulièrement impressionant. Une vision d'apocalypse à l'orée du fantastique, où l'antagoniste retourne à un état primaire, la scène jouant clairement sur le registre de la peur, littéralement enfantine ici.
La révélation de ce qu'est véritablement le mac guffin du film est un peu frustrante (je m'attendais à vrai dire à quelque chose de bien plus sulfureux) mais excepté cette légère déception, un sans-faute.

Publié : 3 juil. 06, 20:48
par Colqhoun
MJ a écrit :Phenomena
:?: