Sur Amazon, Pacific et d'autres sites de vente, le documentaire de 90 minutes que Martin Scorsese a consacré à Val Lewton est annoncé en Z1 pour le 08/01/2008. Le titre a changé pluisieurs fois, c'est maintenant Martin Scorsese presents : Val Lewton à la place de Val Lewton's American Horror. Affaire à suivre...
A noter pour les retardataires que le doc Martin Scorsese Presents Val Lewton: Man in the Shadows sera inclu dans la réédition du coffret Val Lewton Collection à la même date.
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs - « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
Written and directed by critic/programmer Kent Jones and narrated by Martin Scorsese, this film is clearly designed as a Turner Classics spotlight on Val Lewton, the infamous producer of intelligent and atmospheric B films for RKO in the 1940s. Unfortunately, I'm not sure that it's a great improvement on Shadows in the Dark: The Val Lewton Legacy already included with the excellent Lewton DVD box set released a couple of years ago. Both films (justifiably) begin by contrasting Lewton's RKO rise with Welles' RKO fall, and much of the biographical information and archival photos are from the same sources. Both films include random celebrities for talking heads--in this case, Roger Corman (who offers vague wisdom on indie production) and Kiyoshi Kurosawa--and both contain conspicuous absences (neither include Chris Fujiwara on the Tourneur films, for example).
But Jones' film trumps its predecessor in its improved pacing and writing; at times, the previous documentary seems like a breathless montage of one or two sentence fragments by a legion of voices, whereas Jones' film spends more time on individual titles and boasts the kind of poetic commentary heard in the excellent Jones/Scorsese project My Voyage to Italy. (The film is dedicated to one of Lewton's earliest proponents, critic Manny Farber.) As with their previous collaboration, however, the new film contains bountiful spoilers, including summaries of the final shots of several titles, leading one to wonder who the intended audience is, Lewton cinephiles (who will probably learn little they don't already know) or Lewton newbies (who likely won't want to know the endings of films they haven't seen). It's an adequate tribute to the filmmaker, but I was hoping for something that, like its subject, might transcend its purpose.
Le nouveau documentaire Val Lewton : The Man in the Shadows est un très bon complément à celui sorti dans le coffret original Z1 consacré à Val Lewton.
La différence entre les deux docs est le ton de celui-ci, narré par Scorsese. La doc. du coffret original était factuel, plein d'informations sur Lewton, ses équipes et son travail. Celui-ci est différent : de toute évidence, Scorsese s'identifie quelque peu à Lewton et donne à son commentaire un ton très personnel. La thèse du doc. est que les films produits par Lewton sont autant d'autoportraits déguisés d'un homme profondément mélancolique qui ne se sentait tout-à-fait pas à sa place dans le système hollywoodien et qui rêvait de créer une oeuvre plutôt que de produire les séries B qu'on lui demandait. Les extraits choisis ne sont pas tous les extraits des scènes les plus connues et représentatives de ses films comme on pourrait s'y attendre : par exemple, il y une place assez importante consacrée à Mademosielle Fifi, l'un des moins connus des films produits par Lewton.
Au final, les deux documentaires se complètent. The Man in the Shadows est mieux écrit et réussit à retrouver un peu du mystère, de la profonde mélancolie et de la morbidité qui baigne tous les films produits par Lewton. Scorsese à un débit un moins rapide et excité que d'habitude, ce qui n'est pas plus mal.