Nausicaa de la vallée du vent (Hayao Miyazaki - 1984)
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J'ai trouvé ça absolument magique, merveilleux. Nausicaä, peut-être le plus beau personnage créé par ce vieux magicien de Miyazaki, m'a totalement bouleversée ; cette jeune princesse, qui porte en elle l'amour universel, câline les arbres, embrasse la terre, épouse le vent, sauve ses ennemis et pleure pour les insectes, aurait pu être très lisse, la "gentille" parfaite incarnée. Mais Miyazaki lui insuffle une vraie personnalité, forte, énergique, pleine de vie, et certaines scènes poignantes lui confèrent une profondeur réelle. Je pense par exemple au sauvetage du bébé Omu, où on sent qu'à ce moment précis, elle est portée par sa souffrance et par sa révolte devant la cruauté et la bêtise humaines. Sa détresse très tangible dans cette scène m'a beaucoup touchée.
Au lieu d'étaler un message écologiste qui pourrait être facilement simpliste, Miyazaki arrive, par le personnage de la princesse, à nous reconnecter avec la nature, à préserver, à aimer, la nature qui peut toujours avancer, alors que l'homme peut se condamner lui-même par certains de ses actes irresponsables. Le film est d'une grande richesse, des lectures à plusieurs niveaux s'imposent. Sa formidable capacité à mélanger les mythologies, les rites, les lieux, les univers y participe grandement. La vallée du vent évoque le Japon, mais aussi une vallée andine ; la légende du Prince descendu du ciel, et son illustration, est d'inspiration précolombienne ; le Soldat Géant rappelle bien sûr Le roi et l'oiseau de Grimault ; et la boule de feu que lance ce soldat provoque un champignon, qui, bien sûr, évoque directement Hiroshima...
Le film regorge de purs moments de magie et d'émotion, à l'image de ces merveilleux voyages dans les airs avec la princesse, ou encore de ces scènes fabuleuses, juste portées par une petite chanson enfantine toute simple, où Nausicaä se rêve dans le grand champ de blé doré de son enfance...
C'est un film étonnament sombre, très sombre (c'est tout de même un film apocalyptique), et pourtant, on se sent bien en sortant du cinéma. On sait bien qu'il n'y aura pas une Nausicaä pour venir nous sauver, mais la magie de Miyazaki fonctionne tellement bien que, personnellement, je suis sortie de la salle totalement enthousiaste.
Au lieu d'étaler un message écologiste qui pourrait être facilement simpliste, Miyazaki arrive, par le personnage de la princesse, à nous reconnecter avec la nature, à préserver, à aimer, la nature qui peut toujours avancer, alors que l'homme peut se condamner lui-même par certains de ses actes irresponsables. Le film est d'une grande richesse, des lectures à plusieurs niveaux s'imposent. Sa formidable capacité à mélanger les mythologies, les rites, les lieux, les univers y participe grandement. La vallée du vent évoque le Japon, mais aussi une vallée andine ; la légende du Prince descendu du ciel, et son illustration, est d'inspiration précolombienne ; le Soldat Géant rappelle bien sûr Le roi et l'oiseau de Grimault ; et la boule de feu que lance ce soldat provoque un champignon, qui, bien sûr, évoque directement Hiroshima...
Le film regorge de purs moments de magie et d'émotion, à l'image de ces merveilleux voyages dans les airs avec la princesse, ou encore de ces scènes fabuleuses, juste portées par une petite chanson enfantine toute simple, où Nausicaä se rêve dans le grand champ de blé doré de son enfance...
C'est un film étonnament sombre, très sombre (c'est tout de même un film apocalyptique), et pourtant, on se sent bien en sortant du cinéma. On sait bien qu'il n'y aura pas une Nausicaä pour venir nous sauver, mais la magie de Miyazaki fonctionne tellement bien que, personnellement, je suis sortie de la salle totalement enthousiaste.
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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Bon, petite déception pour moi. Je viens de de le revoir sur grand écran et j'ai trouvé la copie pas terrible. Contraste très moyen, couleurs délavées et mixage français très moyen aussi. J'ai le dvd corréen (avec sous-titre anglais) depuis deux ans et dans mon souvenir, c'était nettement mieux sur mon projo. Je vais d'ailleurs vérifier ce soir.
Voila pour la technique, pour le reste effectivement l'animation est un peu datée par moment, mais sinon c'est effectivement du niveau de Princesse Mononoke pour moi, c'est à dire du très au niveau.
Si vous avez aimé, je ne saurais trop vous conseiller de vous ruer sur le manga comme Kaonashi Yupa l'a déjà conseillé. A mon avis, le manga est encore largement supérieur au film...
Voila pour la technique, pour le reste effectivement l'animation est un peu datée par moment, mais sinon c'est effectivement du niveau de Princesse Mononoke pour moi, c'est à dire du très au niveau.
Si vous avez aimé, je ne saurais trop vous conseiller de vous ruer sur le manga comme Kaonashi Yupa l'a déjà conseillé. A mon avis, le manga est encore largement supérieur au film...

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Les deux se reconnaissent volontiers une influence réciproque. Personnelemnt, j'ai découvert Miyazaki dans une interview de Moebius en 95 ou en 96. Je me souviens que dans cette interview, Moebius expliquait qu'il avait choisi d'appeler sa fille Nausicaa.Philip Marlowe a écrit : Et un univers assez original, proche de celui de Moebius(je ne sais pas qui a influencé qui

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Nausicaa, par Moebius:Jihl a écrit :Les deux se reconnaissent volontiers une influence réciproque. Personnelemnt, j'ai découvert Miyazaki dans une interview de Moebius en 95 ou en 96. Je me souviens que dans cette interview, Moebius expliquait qu'il avait choisi d'appeler sa fille Nausicaa.Philip Marlowe a écrit : Et un univers assez original, proche de celui de Moebius(je ne sais pas qui a influencé qui

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On reconnait tout de suite les éléments propres au cinéma de Myasaki. Et les points communs avec PRINCESSE MONONOKE sont innombrables. Cette fable écologique est assez passionnante et j'ai surtout vu le film en essayant de le comparer aux futures oeuvres. On a ainsi une nette volonté de présenter des décors de nature, grandioses, et des personnages avec qui la nature a un rôle affectif important. Le "message" de mise en garde aux spectateurs quant à la survie de la nature face à la pollution et à la guerre est glissé brillament. Peut-être y a t-il parfois quelques longueurs, mais c'est bien tout.
Je ne suis pas spécialement fan des films de Myasaki, ma préférence allant vers MONONOKE plus que vers CHIHIRO ou LE CHATEAU DANS LE CIEL. Pas étonnant, donc, que j'aie pris du plaisir ici.
Beau commentaire de Holly Golightly. Et pour finir je dirai que certains plans des Omu dans la pénombre avec leurs yeux rouges, m'ont rappelé des images de MATRIX...
Je ne suis pas spécialement fan des films de Myasaki, ma préférence allant vers MONONOKE plus que vers CHIHIRO ou LE CHATEAU DANS LE CIEL. Pas étonnant, donc, que j'aie pris du plaisir ici.
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Va le voir en VF, qui est sûrement de bonne qualité, comme toujours avec les Ghibli distribués en France par GBVI. Certes on y perd un peu, mais le travail est vraiment bien fait (dubbing brothers, plus des moyens suffisants donnés par le groupe de Disney).tewoz a écrit :moi il passe mais en français, il faut donc que j'aille sur Paris, je n'ai pas le temps aujourd'hui et surement pas le temps dans la semaine... rhaaa...Cathwoman a écrit :Il ne passe pas au multiplexe du coin.
J'enrage.
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J'éspère que c'était le projectionniste ou le matériel du multiplex à côté de chez moi, car j'ai revérifié hier soir avec mon dvd coréen et sincèrement sur mon projecteur, ça n'a rien à voir en terme de colorimétrie et de contraste, sans parler du son. Vraiement dommage de faire découvrir le film dans ces conditionsJack Griffin a écrit :Cela doit être la faute du projectionniste car j'ai trouvé ces nouvelles copies très bonnes.Jihl a écrit :Bon, petite déception pour moi. Je viens de de le revoir sur grand écran et j'ai trouvé la copie pas terrible. Contraste très moyen, couleurs délavée

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