Andrew V. McLaglen (1920-2014)
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Gun the Man down (1956) de Andrew V. McLaglen
BATJAC
Avec James Arness, Angie Dickinson, Robert J.Wilke, Emile Meyer, Don Megowan, Harry Carey Jr.
Scénario : Burt Kennedy
Musique : Henry Vars
Photographie : William Clothier (Noir et blanc 1.85)
Un film produit par John Wayne & Robert E. Morrison pour la Batjac
Sortie USA : 15 novembre 1956
La fin de l’année 1956 marque les premiers pas dans l'univers westernien d’un réalisateur qui sera l’un des plus prolifiques dans le genre la décennie suivante, Andrew V. McLaglen. Le cinéaste sera également l’un des plus rentables et paradoxalement l’un des plus vilipendés par la critique (tout du moins française). A juste titre ? Ce n’est pas impossible mais nous aurons bien d’autres occasions d’en reparler. Quoiqu’il en soit et même s'il est permis de mettre en doute ses qualités artistiques, le succès de ses films auprès du public (notamment grâce à des castings souvent prestigieux) fait qu’il aura été malgré tout un réalisateur qui aura compté dans l’histoire du genre. Fils du comédien Victor McLaglen, Andrew a grandi sur les plateaux de cinéma et fut amené à fréquenter dès son plus jeune âge des célébrités tels que John Wayne et John Ford. Apprenant le métier sur les tournages du plus célèbre borgne d’Hollywood (les admirateurs de McLaglen diront d’ailleurs de lui qu’il fut le fils spirituel de Ford), il fut ensuite réalisateur de seconde équipe puis assistant réalisateur de Budd Boetticher (La Dame et le toréador (Bullfighter and the Lady) ou de William Wellman (Track of the Cat). Il produisit avec John Wayne pour sa société Batjac le superbe 7 hommes à abattre (Seven Men from now) de Budd Boetticher puis, sur les conseils de l’acteur, se lança la même année dans la réalisation avec ce petit western de série B, Gun the Man Down, dans lequel on retrouve un des acteurs de prédilection de John Ford, Harry Carey Jr. Avant d’entamer sa série de westerns à gros budgets dans les années 60, il se tournera d'abord surtout vers le petit écran où il mettra en scène d’innombrables épisodes des séries Perry Mason et Rawhide.

Matt Rankin (Robert J. Wilke) et ses deux complices, Ralph Farley (Don Megowan) et Rem Anderson (James Arness), s’apprêtent à aller exécuter un hold-up à Palace City. Janice (Angie Dickinson), la fiancée de Rem, est inquiète ; elle a peur de ne pas voir revenir son homme sain et sauf. Mais, faisant partie du gang, elle a l’habitude de ces attentes angoissantes. Le cambriolage a lieu mais ne se déroule pas comme prévu puisque Rem est grièvement blessé par balle et ne peut plus se déplacer. Les bandits arrivent néanmoins à rejoindre leur repaire suivis d’assez près par les hommes du shérif. Plutôt que de s’encombrer du poids mort que constitue Rem, ses acolytes préfèrent le laisser tomber, embarquant de force sa compagne et s’enfuyant avec le butin. Rem est arrêté et emprisonné. Une année s’écoule ; Rem a fini de purger sa peine. Il part alors à la recherche de ceux qui l’ont lâchement abandonné et les retrouve dans une petite ville de l’Arizona grâce à l’aide d’un ami, tueur à gages, l’inquiétant Billy Deal (Michael Emmet). Dans ce lieu, Rankin dirige le saloon avec l’aide de Farley et Janice qui est devenue sa maîtresse. Farley est le premier à se trouver sur le chemin de Rem ; ils se battent violemment en plein centre de la rue principale ; ce qui n’est pas du goût du shérif Morton (Emile Meyer) qui ne tolère pas que la quiétude de sa ville soit ainsi troublée. Mort de peur, Rankin décide d’acheter les services de Billy Deal afin qu’il se débarrasse de son rival et ennemi. Apprenant ce 'meurtre prémédité', Janice va trouver son ex-fiancé pour s’excuser et le prévenir, mais ce dernier la repousse. Il est néanmoins sur ses gardes et va piéger lui-même celui qui était venu pour le tuer. Il se lance ensuite à la poursuite des trois ‘Judas’ qui en avaient profité pour prendre la fuite à nouveau…





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Les Prairies de l’honneur (Shenandoah - 1965) d’Andrew V. McLaglen
UNIVERSAL
Avec James Stewart, Doug McClure, Glenn Corbett, Patrick Wayne
Scénario : James Lee Barrett
Musique : Frank Skinner
Photographie : William H. Clothier (Technicolor 1.85)
Un film produit par Robert Arthur pour la Universal
Sortie USA : 03 juin 1965
"This war is not mine and I take no note of it!"
1862. La Guerre de Sécession bat son plein. En Virginie, dans la vallée du Shenandoah où les canons ne cessent de tonner, vit Charlie Anderson (James Stewart), un veuf qui refuse de s’impliquer dans ce conflit dans lequel il ne se sent pas concerné. Il s’occupe d’un immense domaine avec ses six fils, sa fille ainsi que sa bru, et espère maintenir sa famille dans la neutralité, refusant même que les recruteurs confédérés ou unionistes enrôlent ses enfants. Sa fille Jennie (Rosemary Forsyth) épouse néanmoins un officier sudiste (Doug McClure) qui est immédiatement envoyé sur le front dès la cérémonie de mariage terminée. Peu après, son cadet, suite à une méprise, est fait prisonnier par un détachement Yankee. Le ‘patriarche’, averti par le jeune noir Gabriel qui a assisté à l’arrestation, décide de partir à sa recherche afin de le libérer ; il est accompagné de cinq de ses garçons et de sa fille, seul son fils James (Patrick Wayne) devant rester garder la ferme d’autant plus que son épouse (Katharine Ross) vient d’accoucher. Le groupe chevauche jusqu’à un campement nordiste où un officier lui explique que les prisonniers ont été conduits dans un autre lieu avant d’être transportés par train. Charlie et sa famille poursuivent leur périple qui ne se déroulera pas sans quelques tragédies. La guerre n’épargne personne, pas même ceux ayant décidé de s’en tenir à l’écart…







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Andrew McLaglen
Oui il est inégal mais quand il est bon, et cela lui arrive, il est passionnant. Oui LA BRIGADE DU DIABLE est un très bon film et LES OIES SAUVAGES un film encore meilleur. Le reste de ses films de guerre est médiocre. Non LES FEUX DE L'ENFER ne sont pas mauvais du tout : c'est un très bon et très beau film. Ses westerns sont inégaux eux aussi. Ceux d'avant 1970 sont d'une manière générale meilleurs que ceux postérieurs à 1970 à l'exception de LA LOI DE LA HAINE qui est très bon.
Et sur LA BRIGADE DU DIABLE :
http://www.dvdrama.com/fiche.php?4267&o ... &mode=test
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Re: Andrew McLaglen
francis moury a écrit :Oui il est inégal mais quand il est bon, et cela lui arrive, il est passionnant. Oui LA BRIGADE DU DIABLE est un très bon film et LES OIES SAUVAGES un film encore meilleur. Le reste de ses films de guerre est médiocre. Non LES FEUX DE L'ENFER ne sont pas mauvais du tout : c'est un très bon et très beau film. Ses westerns sont inégaux eux aussi. Ceux d'avant 1970 sont d'une manière générale meilleurs que ceux postérieurs à 1970 à l'exception de LA LOI DE LA HAINE qui est très bon.
Et sur LA BRIGADE DU DIABLE :
http://www.dvdrama.com/fiche.php?4267&o ... &mode=test
J'avais adoré ce film lors de sa sortie en salle, une mise en scène nerveuse, une réflexion sur le pouvoir en Afrique, avec une distribution internationale, Richard Burton, Richard Harris, Roger Moore, Hardy Kruger et Stewart Granger.
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Re: Andrew McLaglen
Il existe en DVD zone 2 anglaise et comme le Cinécinéma en a récemment diffusé un master restauré en 1.85 compatible 4/3 je pense qu'il arrivera tôt ou tard chez nous en DVD aussi : je l'attends moi aussi...bogart a écrit :francis moury a écrit :Oui il est inégal mais quand il est bon, et cela lui arrive, il est passionnant. Oui LA BRIGADE DU DIABLE est un très bon film et LES OIES SAUVAGES un film encore meilleur. Le reste de ses films de guerre est médiocre. Non LES FEUX DE L'ENFER ne sont pas mauvais du tout : c'est un très bon et très beau film. Ses westerns sont inégaux eux aussi. Ceux d'avant 1970 sont d'une manière générale meilleurs que ceux postérieurs à 1970 à l'exception de LA LOI DE LA HAINE qui est très bon.
Et sur LA BRIGADE DU DIABLE :
http://www.dvdrama.com/fiche.php?4267&o ... &mode=test
J'avais adoré ce film lors de sa sortie en salle, une mise en scène nerveuse, une réflexion sur le pouvoir en Afrique, avec une distribution internationale, Richard Burton, Richard Harris, Roger Moore, Hardy Kruger et Stewart Granger.

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Le Ranch de l’injustice (The Ballad of Josie - 1966) de Andrew V. McLaglen
UNIVERSAL
Avec Doris Day, Peter Graves, George Kennedy, Andy Devine
Scénario : Harold Swanton
Musique : Frank De Vol
Photographie : Milton R. Krasner (Technicolor 2.35)
Un film produit par Norman McDonnell pour la Universal
Sortie USA : 01 février 1967
1890. Josie Minick (Doris Day) vient de tuer accidentellement son mari rentré chez lui ivre mort. La jeune femme passe en procès ; elle évite l'emprisonnement mais à son grand désespoir l’on prend la décision de mettre son fils âgé de 8 ans en tutelle chez son grand-père paternel. Arch Ogden (George Kennedy), l’éleveur qui fut le juré le plus acharné à vouloir mettre Josie en prison, veut se racheter en lui proposant d’acheter le lopin de terre dont elle vient d’hériter et sur lequel se trouve un ranch abandonné. Josie refuse et pense même habiter en ces lieux. Finalement découragé par tout le travail à accomplir, elle préfère revenir en ville trouver un emploi. Ses différents essais ne sont guère concluants et elle a désormais pour idée de faire de l’élevage de mouton sans l’aide d’aucun homme ; ce qui bien évidemment met le feu aux poudres dans une région qui ne jure que par les bovins. Arch se prépare à combattre la femme qui s’avère aussi têtue que lui. Elle va recevoir de l’aide de Jason Meredith (Peter Graves) qui n’est pas insensible aux charmes de la jolie veuve. Vient se greffer sur cette guerre des éleveurs une volonté de la part du Wyoming d’intégrer les États-Unis ; ce qui ne pourra pas se faire sans le vote des femmes qu’il va falloir se mettre dans la poche. Le combat de Josie vient bouleverser tous ces plans…





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Re: Andrew V. McLaglen : il m’étonnera toujours !

La route de l’Ouest (The Way West - 1967) de Andrew V. McLaglen
UNITED ARTISTS
Avec Kirk Douglas, Richard Widmark, Robert Mitchum, Lola Albright
Scénario : Ben Maddow & Mitch Lindemann d’après un roman de A.B. Guthrie Jr.
Musique : Bronislau Kaper
Photographie : William Clothier (2.35 Pathécolor)
Un film produit par Harold Hecht pour La United Artists
Sortie USA : 24 mai 1967
L’ancien Sénateur William J. Tadlock (Kirk Douglas) organise une expédition vers l’Oregon ; sur cette ‘terre promise’ où l’homme blanc n’a pas encore mis les pieds, ce visionnaire conçoit de grandes idées pour le futur de sa communauté. Un convoi de pionniers qu’il dirige quitte ainsi en 1843 la ville d’Independence dans le Missouri pour se rendre jusqu’à cette ‘Nouvelle Jerusalem’. Pour arriver à bon port Tadlock engage comme éclaireur Dick Summers (Robert Mitchum), un veuf solitaire qui non seulement connait bien les indiens –son épouse était une squaw- mais qui parle également leur langue, ce qui pourra grandement leur servir durant ce dangereux périple. Mais Tadlock s’avère être un homme dur et exigeant qui se braque souvent avec ses compagnons de voyage et notamment avec le fermier Lije Evans (Richard Widmark) qui ne supporte pas sa ‘dictature’. En plus des conflits internes, la caravane va être également confrontée à de nombreux obstacles naturels (rivières tumultueuses, montagnes et falaises difficilement franchissables, déserts, etc.), à de difficiles conditions météorologiques ainsi qu’à des embuches tendues par les indiens…

The Ballad of Josie (Le Ranch de l’injustice) -toujours totalement méconnu dans notre contrée- était le cinquième western du protégé de John Ford et père d’un de ses comédiens fétiches, Victor McLaglen-, Andrew V. McLaglen, les précédents ayant été Rancho Bravo (The Rare Breed) -marivaudage laborieux avec James Stewart et Maureen O’Hara- qui arrivait après le pourtant très prometteur Gun the Man Down, l'amusant Le Grand McLintock (McLintock !) et surtout le très beau et très fordien Shenandoah (Les Prairies de l’honneur). La même année 1967 que ce western humoristique avec Doris Day et Peter Graves, McLaglen réalisait également La Route de l’Ouest aux ambitions plus vastes et au budget bien plus conséquent. En effet, The Way West -comme son titre le laisse deviner -est un western épique empruntant la voie tracée par deux des premiers classiques du genre -The Covered Wagon de James Cruze et La Piste des géants (The Big Trail) de Raoul Walsh- narrant les aventures et le long périple d’une caravane de pionniers se rendant en Oregon, une région à l’époque encore vierge où ils souhaitent ériger leur ‘New Jerusalem’. Étonnamment, avec pourtant trois immenses stars en têtes d’affiche, La Route de l’Ouest est un grand spectacle boudé des deux côtés de l’Atlantique, sa réputation calamiteuse m’étant à vrai dire assez incompréhensible !





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