Dvdclassik : cinéma et DVD

Zelda Zonk a écrit : ↑5 oct. 22, 11:17 alors que dans le Corsini, par exemple, elle était juste parfaite.

Pour moi l'autre rôle qui me l'a fait reconsidérer et qui m'a donné envie de voir le reste.

Sans filtre : 7,5/10

Parfois trop démonstratif et simpliste dans son propos (tout le passage laborieux sur les tirades et citations politiques) et sans doute excessif dans sa charge au vitriol, son goût de la provoc' et sa misanthropie (mais n'est-ce pas le prix à payer quand l'angle d'attaque choisi est la satire, le trash et l'humour corrosif ?), le film n'en demeure pas moins poilant, particulièrement bien servi par son casting et très soigné dans sa mise en scène et son montage. Au final, les 2h30, divisées en trois parties, ont été digérées sans problème, contrairement aux huitres servies aux passagers de la croisière . Mon film préféré de Ruben Östlund jusqu'à présent, le plus abouti à mon sens (Snow Therapy et The Square m'avaient moins convaincu). Méritait-il pour autant la Palme d'Or ? Je n'en sais rien, n'ayant pas vu tous les autres films en compétition, mais disons que cela ne suscite aucunement mon incompréhension ou ma sidération, contrairement au choix de Titane l'an passé.

Don't Worry Darling 3/10

Licorice Pizza : 7/10

Goliath, Frédéric Tellier : 7,5/10.

La leçon d'allemand : 7/10

... Et dans Don Juan aussi ou le tout et le rien de Serge Bozon la magnifie.

Mr. Harrigan's Phone (Netflix) 4.5/10
Parfaitement insipide. C'est bien du John Lee Hancock

Le téléphone de Mr Harrigan : 6/10

Les Passagers de la nuit : 7/10

Les Harkis (Philippe Faucon) : 8/10
Une très bonne note pour la rareté d'un sujet qui n'a été traité que trois fois par la fiction de cinéma (dont un téléfilm avec Smaïn).
Faucon, 17 ans après La Trahison boucle son dyptique (avant trilogie ?) sur la guerre d'Algérie par un film sobre, dépouillé et parfaitement documenté. Et en 1H22 s'il vous plaît.

Ticket to Paradise (Ol Parker) 4,5/10
(Comédie de remariage inoffensive jusqu'à la transparence dans un cadre paradisiaque de carte postale, un simple véhicule de tourisme pour ses deux stars. Si le charme de George Clooney et de Julia Roberts opère toujours sur vous, même dans une simple publicité de 30 secondes pour du café ou des bas de contention, alors vous passerez malgré tout un bon moment à condition de ne pas trop en demander. Ça ronronne gentiment, c'est désuet/daté, parfaitement dispensable.)

Suis-moi je te fuis : 6/10
Fuis-moi je te suis : 5.5/10

Une Femme de notre temps (Jean Paul Civeyrac) : 8/10
- Décidément, le cinéaste est d'autant plus rare et modeste que son savoir-faire est indéniable. Complètement hors du temps, marchant sur les pas des réalisateurs de série B Américaine des années 40/50 de la RKO par exemple dans l'aptitude à faire dans l'artisanal quelque chose de grand. Sophie Marceau en amazone donne progressivement corps à cette stratégie de revenge, qui dans le film, avec un aspect fantastique, donne un vertige entre rêve et déréalisation qui vire au cauchemar. Les flèches progressif du déplaisir.

Poulet-Frites (Jean Libon & Yives Hinant) : 7/10
- Une enquête sur un meurtre, nous sommes en Belgique, les rebondissements sont dans une richesse qui transforme le documentaire à une affaire bien plus complexe que cela. Plaisant de revoir la juge d'instruction drôle et unique, Anne Gruwez, toujours entre rigueur et humour noir. Il y a souvent moyen de trouver la vérité dans un tupperware de frite ^^.

Don't worry darling (Wilde) : 4/10