Re: Classement des sorties Cinéma/VOD/DTV 2022
Publié : 2 oct. 22, 19:57
Les enfants des autres : 8/10
- J'ai l'impression que c'est le film le plus dans le classicisme chez la cinéaste. Et c'est pas une critique, ma note le montre. C'est fluide, pas lisse, posant un regard bien plus complexe sur l'acceptation de soit et du monde, quand une femme quinquagénaire aimerait avoir un enfant mais ou le "piège" de la société fait en sorte que cette génération est mis au banc car trop vieille pour procréer. Rebecca Zlotowski adopte un effet miroir entre elle et son personnage (jusqu'à faire jouer son père, c'est pas anodin), et utilisant l'usure du temps sans être dans pas fataliste. Le temps est court et long : il est (et il sera) surtout long pour elle. Justesse dans la retenu pour ne pas extirper le mélodrame, il y a chez Rebecca Zlotowski une volonté de mélanger le cinéma de Claude Sautet avec une touche du cinéma Hollywoodien, celui-là mélodrame des années 50.
PS - Je viens de lire la critique de Sandra Onana (Libé) qui parle de la nudité de son romantisme et de son désarroi, cette chargé émotionnelle au "premier degré", qui lui donne une dimension vulnérable. J'ai reconnu cela dans le film d'Axelle Ropert, Petite Solange (en ce moment sur mycanal) qui part et qui parle à un premier degré jouant uniquement sur la mise en scène, et qui donne une charge émotionnelle très à la Ozu.
- J'ai l'impression que c'est le film le plus dans le classicisme chez la cinéaste. Et c'est pas une critique, ma note le montre. C'est fluide, pas lisse, posant un regard bien plus complexe sur l'acceptation de soit et du monde, quand une femme quinquagénaire aimerait avoir un enfant mais ou le "piège" de la société fait en sorte que cette génération est mis au banc car trop vieille pour procréer. Rebecca Zlotowski adopte un effet miroir entre elle et son personnage (jusqu'à faire jouer son père, c'est pas anodin), et utilisant l'usure du temps sans être dans pas fataliste. Le temps est court et long : il est (et il sera) surtout long pour elle. Justesse dans la retenu pour ne pas extirper le mélodrame, il y a chez Rebecca Zlotowski une volonté de mélanger le cinéma de Claude Sautet avec une touche du cinéma Hollywoodien, celui-là mélodrame des années 50.
PS - Je viens de lire la critique de Sandra Onana (Libé) qui parle de la nudité de son romantisme et de son désarroi, cette chargé émotionnelle au "premier degré", qui lui donne une dimension vulnérable. J'ai reconnu cela dans le film d'Axelle Ropert, Petite Solange (en ce moment sur mycanal) qui part et qui parle à un premier degré jouant uniquement sur la mise en scène, et qui donne une charge émotionnelle très à la Ozu.