Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
J’ai rigolé 2 fois (les vannes sur Paul Rudd et Sling Blade), ce qui est déjà bien plus que ce à quoi je m’attendais.
En dehors de ça, c’est toujours aussi laid (tout est gris ou beige clair), dans des univers totalement dénués de vie et d’imagination - mais comme ça fait des blagues meta pour les nerds toutes les 3 secondes, ça se croit super malin.
Heureusement qu’il y a quelques saillies gores rigolotes…sinon, je me demande encore quels étaient les enjeux de ce machin informe qui confirme encore un peu plus la lente décrépitude du blockbuster contemporain.
Un téléfilm d’une cheaperie et d’une nullité cataclysmiques. La reprise finale du thème (sublime) de Krzysztof Komeda sonne presque comme une insulte.
Littéralement un non-film.
Joker - Folie à deux / Todd Phillips _ 5
Pas nul, juste inintéressant et beaucoup trop long.
Et une interrogation durant tout le film : qu'est ce qui peut bien justifier le budget astronomique annoncé du film. Les droits des chansons ? Les costumes ? La trousse de maquillage de Joaquin Phoenix ?
On parle juste d'un film qui met en scène des personnages dans une prison puis dans une salle d'audience et qui temps en temps danse un peu. Rien de plus.
Joker:Folie à deux (Todd Philipps) : 5/10
J'avais été intéressé par Joker. Ce deuxième opus en extrapole le concept d'une manière pas plus bête que cela et le parti-pris, dans son artificialité, m'a paru raccord et couler de source.
Cependant, si le rapport avec DC Comics et Batman était interrogé et discuté avec le premier volet, là, on le perd complètement de vue.
A noter que le film est introduit par un petit dessin animé à la manière des Merrie Melodies qui est réalisé par Sylvain Chomet, à qui l'on devait notamment Les Triplettes de Belleville.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain