Série TV : Faites le point sur vos visionnages...

[batfunk]

Back in Baltimore ^^

We Own this City : quel premier épisode !! Me suis fait violence hier pour ne pas enchaîner direct. Puissant.

Je m'y mets dès ce soir, le contrat d'exclusivité liant OCS à HBO se finissant à la fin de l'année
De David Simon sur Hbo, Il me reste aussi The Corner, The plot against America (autre formidable dystopie américaine) et Show me a hero.

[Mosin-Nagant]

le contrat d'exclusivité liant OCS à HBO se finissant à la fin de l'année

Comme les rumeurs le présageaient en juillet, les plans d’expansions du groupe Warner Bros . Discovery sont à l’arrêt. Pas convaincu que HBO Max soit le service qu’il lui faut, le groupe aurait décidé de repousser toutes ses prochaines échéances.

À l’occasion de la présentation de ses derniers résultats financiers, il a indiqué envisager de lancer un nouveau service de streaming dans 20 pays européens en 2024 (sans mentionner explicitement la France), alors qu’un lancement en 2023 était initialement prévu. Nos lecteurs les plus minutieux ont probablement remarqué que Warner Bros . Discovery ne parle ni de « HBO Max », ni de « Discovery+».

Ce qu’il souhaite commencer à déployer dès l’été 2023 dans les pays où ses services existent déjà est un une nouvelle plateforme, qui regrouperait les contenus de HBO Max et Discovery+, mais sous un nouveau nom. Il ne s’agirait cependant pas d’une vraie fusion, mais d’un nouveau modèle économique. On parle notamment de publicités, un peu à la manière d’un service de replay à l’ancienne.

Grâce à ce report et à ce changement de stratégie, OCS peut de nouveau espérer une prolongation de son contrat avec Warner Bros, pour diffuser en exclusivité les contenus de HBO. L’accord doit se terminer fin 2022, on imagine mal HBO priver la France de ses contenus, comme la série The Last of Us, jusqu’en 2024. Puisque le streaming n’est plus au cœur de sa stratégie, Warner Bros . Discovery pourrait même envisager de laisser les contenus HBO à un tiers en France, tout en lançant sa propre plateforme. Ce qui semblait impossible il y a 1 an devient plausible.

[Duane Jones]

. Les 2 premières saisons sont extraordinaires, ça baisse d'un cran par la suite. Quant au Casting, outre Rufus Sewell, il ne faut pas oublier Cary-Hiroyuki Tagawa(Tagomi) et Arnold Chun(Kotomichi).
Je me répète mais, plus qu'une dystopie réussie, la série vaut surtout pour le destin complexe et extraordinaire de Rufus Sewell.

Oui c'est vrai que Cary-Hiroyuki Tagawa assure pas mal, je l'avais un peu oublié. Pas faux pour le destin de John Smith, dommage de n'avoir pas pu faire la 5ème ou 6ème saison.

[batfunk]

le contrat d'exclusivité liant OCS à HBO se finissant à la fin de l'année

Comme les rumeurs le présageaient en juillet, les plans d’expansions du groupe Warner Bros . Discovery sont à l’arrêt. Pas convaincu que HBO Max soit le service qu’il lui faut, le groupe aurait décidé de repousser toutes ses prochaines échéances.

À l’occasion de la présentation de ses derniers résultats financiers, il a indiqué envisager de lancer un nouveau service de streaming dans 20 pays européens en 2024 (sans mentionner explicitement la France), alors qu’un lancement en 2023 était initialement prévu. Nos lecteurs les plus minutieux ont probablement remarqué que Warner Bros . Discovery ne parle ni de « HBO Max », ni de « Discovery+».

Ce qu’il souhaite commencer à déployer dès l’été 2023 dans les pays où ses services existent déjà est un une nouvelle plateforme, qui regrouperait les contenus de HBO Max et Discovery+, mais sous un nouveau nom. Il ne s’agirait cependant pas d’une vraie fusion, mais d’un nouveau modèle économique. On parle notamment de publicités, un peu à la manière d’un service de replay à l’ancienne.

Grâce à ce report et à ce changement de stratégie, OCS peut de nouveau espérer une prolongation de son contrat avec Warner Bros, pour diffuser en exclusivité les contenus de HBO. L’accord doit se terminer fin 2022, on imagine mal HBO priver la France de ses contenus, comme la série The Last of Us, jusqu’en 2024. Puisque le streaming n’est plus au cœur de sa stratégie, Warner Bros . Discovery pourrait même envisager de laisser les contenus HBO à un tiers en France, tout en lançant sa propre plateforme. Ce qui semblait impossible il y a 1 an devient plausible.

C'est une bonne nouvelle mais le nouvel accord n'est toujours pas signé.Je vais donc me goinfrer de David Simon shows , dans le plus pur respect des fêtes de fin d'année ! Blurp !
Pardon...

[bocina]

Fini la partie 1 de la saison 4 de Ozark et je dois dire que depuis breaking Bad, ça faisait longtemps qu'une série ne m'avait pas captivé autant... maintenant je n'ai plus rien à regarder.

Bon du coup je t'ai écouté, et je finis ce soir la saison 3. Excellente série. Merci pour le conseil que je n'attendais pas, j'ai perdu un mois de film grâce/à cause de toi !

Le pire c'est que pendant ce mois, il y a des séries que je dois voir qui viennent de finir (Primal, La servante écarlate, et les deux blockbusters SDA et HOD qui n'ont pas l'air folichon, Delhi Crime, Five Days at Memorial, Dahmer, We Own The City, The Watcher...)
Je ne sais pas quand je vais pouvoir regarder un film du coup

[EliWallou]

La servante écarlate aurait dû s'arrêter à 2 ou 3 saisons. J'avais lancé la dernière après avoir oublié la zumba des dernières saisons, mais c'est plus possible.

[Duane Jones]

Pour Halloween, j'ai regardé dernièrement The Midnight Club de Mike Flanagan et Le cabinet des curiosités de Guillermo Del Toro.

La 1ère m'a semblé vraiment ratée. Pourtant le sujet était passionnant, des ados (voire des jeunes adultes) en soins palliatifs se racontent tous les soirs des histoires à faire peur. Le problème est que les histoires semblent vraiment sortir d'ados lambda, ça peut être sympa quand on est jeune en colo autour d'un feu, mais là dans le cadre d'une série ça ne fonctionne pas du tout. Ça se rapproche d'une sorte d'anthologie d'histoires nulles. A côté de ça, on suit le quotidien des malades dans une maison où il se passe évidemment des choses étranges... Le 1er épisode était passionnant avec son coming of age se transformant en drame intimiste mais ça ne suit pas du tout. Pourtant Mike Flanagan est fidèle à ses thèmes, l'acceptation de la mort principalement, mais l'écriture est vraiment faible. Bon et puis il va falloir faire quelque chose pour les perruques et les maquillages, depuis Les sermons de minuit c'est un peu la cata. Vu la toute fin de la série, on aura sûrement une saison 2. Si les ados arrêtent de se raconter leurs histoires sans intérêt, ça deviendra peut-être intéressant.

Quant à la série de Del Toro, c'est très inégal. Les 1er épisodes sont plutôt bons. Ça culmine avec l'épisode 3 de David Prior, j'ai adoré le scénario et F. Murray Abraham. Il est temps que je regarde The Empty Man du même réal. Après cet apogée, on redescend un peu mais ça reste bien et drôle avec l'épisode de Ana Lily Amirpour. Par la suite, ça descend pas mal. Les 2 adaptations de Lovecraft m'ont paru complètement ratées. L'épisode de Panos Cosmatos est fidèle à son auteur. Je n'ai pas vu son 1er film mais Mandy m'avait fait bien tripé. Mais là je ne suis pas rentré dans le délire, même si la fin est bien déjantée et finalement pas mal du tout. Le dernier épisode est superbement joué par Essie Davis mais le scénario est assez vain et pas très passionnant. Je n'accroche vraiment pas au cinéma de Jennifer Kent.
Bilan mitigé mais j'attendrai avec impatience la saison 2. Même si tout n'est pas réussi (loin de là), le choix des réalisateurs et réalisatrices et pertinent, et ils ont les moyens de leurs ambitions. Techniquement ça tient plus que la route.

Petit bonus : j'ai tenté une autre série d'anthologie d'horreur American Horror Stories. J'ai tenu 2 épisodes, contenant l'histoire introductive. C'était vraiment très mauvais, mal joué, moche, pas écrit. A quelques exceptions près (Feud notamment), je ne suis pas très fan de Ryan Murphy.

[Flol]

Quant à la série de Del Toro, c'est très inégal. Les 1er épisodes sont plutôt bons. Ça culmine avec l'épisode 3 de David Prior, j'ai adoré le scénario et F. Murray Abraham. Il est temps que je regarde The Empty Man du même réal.

Je confirme : même si c'est complètement bancal, The Empty Man vaut totalement le coup d'oeil.
Quant à l'anthologie de Del Toro, je n'ai pour l'instant vu que les 3 premiers épisodes :

Lot 36 (Guillermo Navarro)
C'est joliment fait mais c'est constamment sur des rails et jamais surprenant (Tim Blake Nelson en gros connard raciste ? Wow l'audace ! ). Tant que la chose cachée dans le garde-meubles reste à l'abri des regards, le mystère et le danger restent palpables...mais les 10 dernières minutes se contentent de montrer la créature dans toute sa splendeur, et surtout dans tous ses CGI qui n'ont franchement rien d'impressionnant.
On va dire que ça reste un épisode introductif, servant avant tout à poser les fondations d'une anthologie horrifique qui a potentiellement de la gueule...en espérant que les scripts suivants soient à la hauteur.

The Graveyard Rats (Vincenzo Natali)
Après un premier épisode ma foi assez lambda et peu surprenant, l'anthologie horrifique chapeautée par Del Toro commence un peu à se lâcher, avec ce deuxième épisode qui joue aussi bien sur l'aspect rigolo que sur l'aspect claustro (si vous n'êtes pas fans de longs tunnels sombres infestés de rats et d'autres choses encore moins ragoûtantes, passez votre chemin) de son scénario plutôt malin.
Et comme en plus, le final fait la part belle aux créatures à l'ancienne tout en animatronique, je peux difficilement faire la fine bouche. Jusqu'à carrément me demander si ce n'est pas la meilleure chose que Vincenzo Natali a réalisée depuis Cube.

The Autopsy (David Prior)
Wow. Wow wow wow.
Après avoir surpris à peu près tout le monde avec son Empty Man tout bancal mais sacrément audacieux et ambitieux, on retrouve ici David Prior sur un format plus court mais qui contient les mêmes qualités et défauts de son premier long : c'est très ambitieux, presque trop tant ça part un peu dans tous les sens, très casse-gueule et parfois à deux doigts du ridicule, mais quelle incroyable maîtrise dans le domaine de la creepyness.
Quelle maîtrise en terme de tempo horrifique (il sait parfaitement combien de temps faire durer ses plans pour faire naître la flippe), en terme de bande son (extrêmement travaillée et quasi un personnage en soi)...bref, en terme de mise en scène pure, ça se pose là. C'est très impressionnant. Et aussi très très dégueu - les faux cadavres sont bluffants de réalisme, rendant les longues scènes d'autopsie particulièrement difficiles à regarder.
Donc tant pis s'il en fout un peu partout et qu'il a tendance à multiplier les pistes narratives et visuelles inutilement : David Prior fait définitivement partie des quelques auteurs horrifiques à suivre de très près.

Quand même bien hâte de m’atteler aux épisodes suivants.

[batfunk]

Mare of Easttown (2021) (OCS)

Synopsis
Tandis que sa vie va à vau-l'eau, une détective d'une petite ville de Pennsylvanie enquête sur un meurtre.

Première création du scénariste Brad Ingelsby (Les Brasiers de la colère), cette mini série en 8 épisodes rentre dans le genre du Crime drama, genre très populaire auquel on peut rattacher des œuvres aussi réussies que Broadchurch notamment. Et comme dans Broadchurch, l'enquête policière n'est qu'un prétexte pour explorer les affres d'une communauté.

Mais Mare of Easttown va encore plus loin, puisque l'héroïne principale, Mare(Kate Winslet) est au centre de cette communauté. Inspectrice de police, elle est constamment sollicitée et au centre des espérances de cette petite ville de Pennsylvanie. Le souci, c'est que Mare doit gérer aussi ses propres problèmes personnels. Nombreux. Toute l'intelligence du scénario de Brad Ingelsby est de nous dévoiler par petites touches le passé de Mare, en laissant au spectateur le travail de reconstituer le tableau en entier.
L'autre réussite de cette mini série, c'est de faire abstraction de tout manichéisme. Tous les protagonistes ont leurs faiblesses, y compris Mare, et agissent en fonction de leurs propres intérêts et de leurs loyautés respectives.Loin de l'anonymat des grandes villes, une, simple coucherie peut ici mener au désastre, surtout quand celle ci a lieu avec la femme de ton voisin et meilleur ami... Cet enchevêtrement des liens familiaux et des intérêts va rendre
l'enquête de Mare inextricable.
Autre point remarquable, la méticuleuse description du tissu social de cette petite ville en deshérance de la Rust Belt. Chômage, drogue, ennui de la jeunesse, absence de perspectives, Mare of Easttown dresse un tableau d' une Amérique abandonnée, où le rêve américain n'est qu'une lubie. Ce désespoir est souvent pesant pour le spectateur et c'est le principal reproche adressé à cette série par ses détracteurs. Brad Ingelsby est constamment sur la corde raide mais à chaque fois évite le piège du larmoyant(une scène de bain en est le plus brillant exemple).
Heureusement, pour contrebalancer cette noirceur ambiante, le scénariste a tissé de formidables solidarités et amitiés. La plus formidable de celles ci, c'est la relation entre Mare et sa mère, interprétée par la pétulante Jean Smart Une relation peau de vache, férocement drôle mais émouvante.Il n'oublie pas non plus d'éclaircir son récit de répliques ou de situations hilarantes, je pense en particulier à un jeu de mot involontaire sur le nom de l'héroïne ou aux aveux mortifiés et publics d'un veuf lors de la veillée funèbre de son épouse
L'histoire tout entière transpire de l'amour du scénariste pour ses personnages, merveilleusement interprétés par des acteurs exceptionnels,du monument de droiture et bienveillance qu'incarne John Douglas Thompson, le supérieur de Mare, à Angourie Rice, qui interprète sa fille. Une Sheeban lumineuse, assumant pleinement sa sexualité, qui représente le futur et l'espoir pour cette communauté en deuil. Cette croyance en l'être humain et en sa résilience trouvera son aboutissement dans le magnifique dernier plan de la série
Mais Marie of Easttown ne serait rien sans la prestation ébouriffante de Kate Winslet. En surpoids, cheveux gras, mal fagotée, elle est Mare, cette
anti- héroïne peu aimable, policière quarantenaire au bout du rouleau, meurtrie par son passé. Kate Winslet, que je ne connaissais que pour sa prestation dans Titanic, se livre ici totalement et delivre probablement une des plus grandes prestations.

En conclusion, Mare of Easttown est une immense réussite, un tableau réaliste et émouvant de gens ordinaires à la dérive.

9/10

[harry]

Bon, enfin trouve un peu de temps pour repartir dans mon box Bluray de Galactica:

Commencé par le film TV "Blood & Chrome", spin off qui sert de prequel a la série (Caprica aussi, mais ça marche mieux avec les bases de BSG).
Basé sur le baptême du feu du jeune William Adama pendant la 1ere guerre contre les cylons, le film se paye une assez bonne tenue visuelle même si par moment ont sent que c'est du CGI qui a un peu dépassé la date limite de consommation.
Y'a une bonne ambiance guerrière, une mission top secret, des twists, des dogfights et une forte influence "Philip K Dick" tant le film fait penser a Impostor ou Screamers. J'en dis pas plus pour pas spoiler.

Bref c'est bien pour se remettre dans l'ambiance, prochain épisode la minisérie/pilote.

So say we all!

[El Dadal]

The Autopsy (David Prior)
Wow. Wow wow wow.
Après avoir surpris à peu près tout le monde avec son Empty Man tout bancal mais sacrément audacieux et ambitieux, on retrouve ici David Prior sur un format plus court mais qui contient les mêmes qualités et défauts de son premier long : c'est très ambitieux, presque trop tant ça part un peu dans tous les sens, très casse-gueule et parfois à deux doigts du ridicule, mais quelle incroyable maîtrise dans le domaine de la creepyness.
Quelle maîtrise en terme de tempo horrifique (il sait parfaitement combien de temps faire durer ses plans pour faire naître la flippe), en terme de bande son (extrêmement travaillée et quasi un personnage en soi)...bref, en terme de mise en scène pure, ça se pose là. C'est très impressionnant. Et aussi très très dégueu - les faux cadavres sont bluffants de réalisme, rendant les longues scènes d'autopsie particulièrement difficiles à regarder.
Donc tant pis s'il en fout un peu partout et qu'il a tendance à multiplier les pistes narratives et visuelles inutilement : David Prior fait définitivement partie des quelques auteurs horrifiques à suivre de très près.

Je plussoie, d'autant que Christopher Young signe une très jolie partition. Nan, vraiment, un excellent moment, et quel plaisir de retrouver cette vieille trogne de F. Murray Abraham, qui a vraiment l'air de s'être amusé comme un petit fou.

Le premier épisode avait énormément de potentiel avec son ésotérisme et ses vieux nazis (pas étonnant que ça plaise à Del Toro), malheureusement je trouve que l'épisode s'arrête juste quand ça devient intéressant. L'angle d'approche du scénario me semble donc faussé.

Le deuxième, oh la la, oui, quand on est claustro, ça met très très mal (Bishop dans son tuyau d'Aliens ou McLane dans Die Hard sont en vacances en comparaison), MAIS, Natali désamorce savamment les situations avec beaucoup d'humour. Et puis, ça a l'intelligence de ne durer que 37min. Appréciable.

Quant au 4e, déception importante, parce que ça dure cette fois beauuuuuuuuuuuuucoup trop longtemps pour ce que ça a à dire, et puis le propos bien balourd enrobé de freaks et de fisheye à la Gilliam, ça devient vite épuisant. Quelques très belles images, mais ça ne fait pas tout.

[Spongebob]

D'accord avec Flol, l'épisode The Autopsy est clairement le meilleur épisode que j'ai vu jusqu'ici. J'ai aussi beaucoup aimé l'épisode 4, La Prison des apparences, avec son histoire de crème anti-rides révolutionnaire. Il y a clairement un abus du fisheye et les acteurs en font des caisses mais j'ai trouvé ça fun. Hier j'ai regardé les épisodes 5 et 6, Le Modèle et Cauchemars de passage, tous les deux adapté d'écrit de H.P. Lovecraft... et je me suis bien ennuyé ! Vraiment très inégale cette série. J'espère que les deux derniers épisodes remonteront le niveau. J'ai prévu de le mes faire le weekend prochain.

[Flol]

Quand même bien hâte de m’atteler aux épisodes suivants.

La suite, avec les épisodes 4 et 5 :

The Outside (Ana Lily Amirpour)
Pourquoi j'ai l'impression d'avoir déjà vu 152 fois ? La jeune femme un peu moche, socialement inadaptée, qui rêve de devenir belle comme ses collègues évidemment superficielles qu'elle admire malgré tout ? D'autant plus que c'est loin d'être traité avec finesse...
Ok le coup de la crème mystérieuse en guise de remède miracle peut surprendre au début, mais tout ça pour un résultat et surtout une conclusion là encore hyper prévisibles. 1 heure pour nous raconter ça, alors qu'on sait très bien dès le départ où ça va, c'est un poil long.
Allez, on va dire que j'aime bien le tout dernier plan sur cette très douée Kate Micucci (qui m'a rappelé le plan final de Pearl).

Pickman's Model
Belle ambiance, c'est toujours aussi chiadé visuellement (c'est surtout là qu'on la sent bien, la patte Del Toro) mais c'est aussi un peu raté. L'idée d'adapter Lovecraft en utilisant cet effet spécial humain qu'est Crispin Glover (qui joue ici un gars chelou...QUELLE SURPRISE ), sur le papier, c'était plutôt excitant ; mais dans l’exécution, c'est légèrement à la ramasse. Ben Barnes fait ce qu'il peut mais c'est loin d'être le meilleur acteur du monde (et on peut dire la même chose de sa - très charmante - femme), tant il peine à retranscrire pleinement la spirale infernale dans laquelle tombe son personnage.
Et étrangement, malgré les moyens visibles à l'écran, ça manque d'ampleur, tout semble rushé...tous les ingrédients sont donc là pour en faire l'épisode le plus faible (pour le moment) de cette anthologie.

[Flol]

Et je continue (même si tout le monde s'en fout) :

Dreams in the Witch House (Catherine Hardwicke)
Un bon point : le design de la sorcière fantomatique, très Del Toresque dans l'esprit (presque surpris de voir qu'il n'en est pas l'auteur).
Tout le reste : poubelle. De l'interprétation (Rupert Grint est limité, ça on le savait déjà, mais c'est aussi le cas de tout le reste du cast) à la mise en scène et à la façon dont le script est construit (en gros : c'est le bordel et tout va beaucoup trop vite), c'est vraiment très très faible.
Et alors la nonne noire qui lâche un gros "Get the fuck out my church", là c'était définitivement trop pour moi. J'ai abdiqué.
Largement le pire de l'anthologie, jusque-là.

The Viewing (Panos Cosmatos)
De Panos Cosmatos, je n'avais vu que le complètement dingo Mandy, trip hallucinatoire visuellement complètement barré et à l'énergie communicative.
Et il m'a fallu à peu près 8 secondes et demi de The Viewing pour réaliser que c'était bel et bien du pur Cosmatos Jr, puisque cette petite heure est totalement remplie ras-la-gueule de son style fait de gros lens flares dans tous les sens, de couleurs qui pètent et de musique violemment 80's.
Bon, ça met beaucoup trop de temps à démarrer (il ne se passe quasiment rien pendant facile une demi-heure) mais ce qui suit fait plaisir à voir, et notamment cette créature rappelant le Molasar de The Keep en encore plus dégueulasse.
Ça ne casse pas 3 pattes à un canard (le genre d'expressions qui me confirme que j'ai bien 42 ans), mais ça fait du bien, quelque part.

[Duane Jones]

Et je continue (même si tout le monde s'en fout)

Meuh non voyons. Perso je lis même si je ne prends pas toujours le temps de répondre.
Assez d'accord avec toi dans l'ensemble. Le début de l'anthologie est prometteur puis ça devient de plus en plus chiant, même si la fin du Panos Cosmatos est en effet assez fun.