Commentaires à propos de votre film du mois

[nobody smith]

Premier prétendant avec Shanghai Express. Une œuvre formellement virtuose dotée d’une intrigue imprévisible à l’image de ses voyageurs faisant cohabiter un court temps leurs humeurs et leurs histoires.

[Rick Blaine]

[Jeremy Fox]

Va savoir / Jacques Rivette / 2000 : 7

Ah tu vois

Et ta note du Tarantino me rassure car à son propos nous sommes souvent d'accord.

[Père Jules]

http://www.imdb.com/title/tt0083041/
http://www.imdb.com/title/tt0084268/

C'est bien ce que je pensais.
Lookin' to Get Out, personne ne l'a vu, sauf moi il faut croire. Et c'est un très bon film.
Ashby pensait qu'il s'agissait sans doute de son meilleur, d'ailleurs (ce qui ne veut pas dire grand chose, j'en conviens...).
ça n'a, en tout cas, rien à voir avec un travail de "faiseur", c'est du typique Ashby.

J'en parlais là : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 2#p1874172

Je confirme et j'en fais pour l'instant mon film du mois



Ce que tu en disais est tout à fait exact: Jon Voigt magnétique, écriture des personnages subtile et je dirais même que la fin n'est pas si ratée que ça, elle tranche certes avec le reste du récit et alambique le film artificiellement mais ça ne m'a pas dérangé à ce point.
Quoi qu'il en soit, merci pour la découverte

[7swans]

C'est bien ce que je pensais.
Lookin' to Get Out, personne ne l'a vu, sauf moi il faut croire. Et c'est un très bon film.
Ashby pensait qu'il s'agissait sans doute de son meilleur, d'ailleurs (ce qui ne veut pas dire grand chose, j'en conviens...).
ça n'a, en tout cas, rien à voir avec un travail de "faiseur", c'est du typique Ashby.

J'en parlais là : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 2#p1874172

Je confirme et j'en fais pour l'instant mon film du mois



Ce que tu en disais est tout à fait exact: Jon Voigt magnétique, écriture des personnages subtile et je dirais même que la fin n'est pas si ratée que ça, elle tranche certes avec le reste du récit et alambique le film artificiellement mais ça ne m'a pas dérangé à ce point.
Quoi qu'il en soit, merci pour la découverte

Très heureux que le film t'ait plu.

[El Dadal]

Vous donnez envie de s'y pencher d'un peu plus près là...

De mon côté, enfin l'impression d'avoir approché quelque chose de pur, d'évident, avec Un si doux visage de Preminger.


Un film vu dans ma jeunesse sur une VHS pourrie dont il ne me restait pour ainsi dire rien. Trop jeune quoi.
Ça faisait trop longtemps que je n'avais pas vu des personnages aussi subtils et incarnés, prompts aux variations de tonalité tout en restant naturels. D'ailleurs, le film a cette qualité majeure à mes yeux de ne jamais avoir trop d'avance sur son spectateur parce que les protagonistes eux-mêmes ne préméditent pas tant que ça (on est à l'opposé de pas mal de conventions du genre). On pourrait le croire par moments (Jean Simmons et les parties d'échecs...) mais c'est habilement détourné.
Très chouette début d'année

[Flol]

Et pendant ce temps-là, 7swans prend énormément de plaisir sur Netflix :

Creep - Patrick Brice : 5.5/10
Wet Hot American Summer - David Wain : 4/10
Lovesick - Luke Matheny : 3.5/10
Staten Island Summer - Rhys Thomas : 5/10
Remember Sunday - Jeff Bleckner : 2/10

[Rockatansky]

[manuma]

Je confirme et j'en fais pour l'instant mon film du mois



Ce que tu en disais est tout à fait exact: Jon Voigt magnétique, écriture des personnages subtile et je dirais même que la fin n'est pas si ratée que ça, elle tranche certes avec le reste du récit et alambique le film artificiellement mais ça ne m'a pas dérangé à ce point.
Quoi qu'il en soit, merci pour la découverte

Très heureux que le film t'ait plu.

Ca m'intrigue drôlement. Je ne l'ai vu qu'une seule fois, en VHS, sous le titre La Magouille, et j'avais trouvé ça catastrophique, avec un Jon Voight complètement à côté de la plaque, plus mauvais encore que dans Anaconda. Après, il est certain que la VF n’aidait pas, et puis il s’agissait de la version ciné, remontée et reniée par Ashby. Vraiment curieux de le revoir, pour le coup…

[Rick Blaine]

Pour moi le dernier Tarantino est une grande réussite. Le réalisateur creuse le sillon de son film précédent, dans de formidables décors, avec un formidable casting, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Donc Les Huit Salopards est un candidat très sérieux au titre de film du mois.

[Alexandre Angel]

Pour moi le dernier Tarantino est une grande réussite. Le réalisateur creuse le sillon de son film précédent, dans de formidables décors, avec un formidable casting, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Donc Les Huit Salopards est un candidat très sérieux au titre de film du mois

Je l'ai revu et ça va déjà nettement mieux. Je persiste à dire que le scénario se referme trop sur le Grand-Guignol.Bien entendu, on peut considérer que le Grand-Guignol est un genre vieux de plusieurs siècles , tombé dans le domaine public (sic), que n'importe quel artiste a le droit de s'approprier, surtout un artiste baroque. On peut aussi y voir une fin nihiliste dont l' équivalent récent serait celle de Killer Joe, de William Friedkin. Mais il n'y a pas cette espèce d'évidence scénaristique, délicieusement roublarde, des opus précédents : logique, bien huilée et exaltante. Ici, c'est un peu noyé par l'excès et la grimace. Mais ce n'est que la fin.. Tout le reste est magnifiquement agencé et captive d'un bout à l'autre. Du très bon cinéma et, je confirme, une réussite..

[Rick Blaine]

Je ne vois pas cet aspect grand-guignol, même dans la fin, certes excessive mais qui à mon sens ne sombre jamais du mauvais côté à mon sens.
Le parallèle formel avec Killer Joe est pas mal, je n'y avais pas forcément pensé mais c'est juste.
Oui, scénaristiquement c'est un tout petit peu différent de d'habitude, on est moins dans la mécanique bien huilée, plus dans une destruction inéluctable. Tarantino se fait peut-être un plus pessimiste qu'à son habitude, d'où le nihilisme final. Il inclut aussi plus son film dans la violence "historique" de la société américaine avec les innombrable mentions à Lincoln dans le scénario ou les nombreuses références visuelles à l'assassinat de Kennedy. Ca donne du coup quelque chose qui est peut-être un peu moins ludique. mais ça reste un grand film.

[Miss Nobody]

Au fait - et sans m'embarrasser de ponctualité - mon film du mois de décembre 2015 a été La chevauchée des bannis d'André de Toth.



Fight Club a bien failli remporter la mise ce mois et même si ce fut une bonne surprise, cela ne m'enthousiasmait pas plus que ça. La découverte in-extremis de ce beau western enneigé m’a permis de retourner la situation et de consacrer un film dont les personnages, au contraire de se perdre dans la violence, au terme d’une chevauchée intense et dangereuse, retrouvent la paix et déposent les armes.

Le genre western, que j’explore peu à peu, ne semble pas avoir fini de révéler sa richesse. Combien de petites pépites comme celle-ci, séries B économes souvent, atypiques quelquefois, efficaces toujours, me reste t-il a découvrir ? J’en salive d’avance. 2016 sera donc une nouvelle année de ruée vers le genre.

[Alexandre Angel]

Au fait - et sans m'embarrasser de ponctualité - mon film du mois de décembre 2015 a été La chevauchée des bannis d'André de Toth.

Tiens, tiens

[Rick Blaine]

Au fait - et sans m'embarrasser de ponctualité - mon film du mois de décembre 2015 a été La chevauchée des bannis d'André de Toth.

Superbe choix !