Dvdclassik : cinéma et DVD

Premier prétendant :

Vu dès le 1er décembre, et ça va être difficile de le déloger :


Le Bouton de Nacre - Patricio Guzmán

Prétendant sinon au titre, du moins au podium, et certainement film "à part" du mois

Damnation (Bela Tarr)

Déjà un nouveau prétendant :



La vie de château (1966) de Jean-Paul Rappeneau

Mais quel régal ! Quel fluidité et quel dynamisme dans la narration, aucun temps mort et toujours des situations complètements folles et jouissives sans jamais versés dans le truculent et l'exagération. Sans le jeu à la fois nuancé et animé des comédiens, sans la justesse des dialogues et sans la densité des personnages, jamais la sauce n'aurait pu prendre, le scénario n'ayant aucune fausse note et aucune faute de goût : c'est tout simplement parfait. Et puis le couple Noiret/Deneuve fonctionne à merveille, cette dernière ne m'étant jamais apparu aussi farouche et sublime à l'écran (mais il m'en reste encore à voir...) ! Une très belle découverte, ni plus ni moins.

Harkento a écrit :

Qu'est-ce que c'est que cette affiche ? Quelle horreur...

Rick Blaine a écrit :Grosse surprise et énorme coup de cœur pour Zardoz, dont je n'attendais quasiment rien. Va être très difficile à déloger.

merci pour le coup de projecteur, Rick : j'ai trouvé ça encore un petit peu abscons par moment (ou tout du moins confus), mais c'est riche thematiquement, beau visuellement, je ne m'y suis jamais ennuyé et Sean Connery à la classe, meme en slip rouge et bretelles. Et je pense que c'est un film qui se bonifiera lors d'une nouvelle vision. Je conseille à Jeremy et Père Jules.

Harkento a écrit :Déjà un nouveau prétendant :



La vie de château (1966) de Jean-Paul Rappeneau

Mais quel régal ! Quel fluidité et quel dynamisme dans la narration, aucun temps mort et toujours des situations complètements folles et jouissives sans jamais versés dans le truculent et l'exagération. Sans le jeu à la fois nuancé et animé des comédiens, sans la justesse des dialogues et sans la densité des personnages, jamais la sauce n'aurait pu prendre, le scénario n'ayant aucune fausse note et aucune faute de goût : c'est tout simplement parfait. Et puis le couple Noiret/Deneuve fonctionne à merveille, cette dernière ne m'étant jamais apparu aussi farouche et sublime à l'écran (mais il m'en reste encore à voir...) ! Une très belle découverte, ni plus ni moins.

Très bon rappeneau, mais je mettrais un bémol sur l'interprétation de Deneuve.

C2302t a écrit :

Harkento a écrit :Déjà un nouveau prétendant :



La vie de château (1966) de Jean-Paul Rappeneau

Mais quel régal ! Quel fluidité et quel dynamisme dans la narration, aucun temps mort et toujours des situations complètements folles et jouissives sans jamais versés dans le truculent et l'exagération. Sans le jeu à la fois nuancé et animé des comédiens, sans la justesse des dialogues et sans la densité des personnages, jamais la sauce n'aurait pu prendre, le scénario n'ayant aucune fausse note et aucune faute de goût : c'est tout simplement parfait. Et puis le couple Noiret/Deneuve fonctionne à merveille, cette dernière ne m'étant jamais apparu aussi farouche et sublime à l'écran (mais il m'en reste encore à voir...) ! Une très belle découverte, ni plus ni moins.

Très bon rappeneau, mais je mettrais un bémol sur l'interprétation de Deneuve.

Très bon choix

J'aime aussi beaucoup les vétérans du casting : Mary Marquet et Pierre Brasseur.

Bon, mes larmes ont séché sur le trajet du retour, mais mon film du mois sera possiblement la chanteuse de Pansori, d'Im Kwon-Taek (1993). J'essaierai d'y consacrer quelques lignes un peu plus tard, ce très beau mélo, qui s'attache à une tradition toute coréenne le mérite largement. Il n'est pas sans points communs avec Ivre de femmes et de peinture, mais avec un lyrisme plus présent, plus poignant, et une mise en scène vraiment très sensible et riche en idées formelles. Admirable !!!

cinephage a écrit :Bon, mes larmes ont séché sur le trajet du retour, mais mon film du mois sera possiblement la chanteuse de Pansori, d'Im Kwon-Taek (1993). J'essaierai d'y consacrer quelques lignes un peu plus tard, ce très beau mélo, qui s'attache à une tradition toute coréenne le mérite largement. Il n'est pas sans points communs avec Ivre de femmes et de peinture, mais avec un lyrisme plus présent, plus poignant, et une mise en scène vraiment très sensible et riche en idées formelles. Admirable !!!

Je ne peux qu'approuver. Un film magnifique !

Totalement conquise par ce pur mélodrame.

Tout ce que le ciel permet - Douglas Sirk

Premier film du mois, un Ratatouille-approved :

Jack Carter a écrit :
L'Avenement de Joachim Stiller (De Komst Van Joachim Stiller) / Harry Kumel / 1976 : 8

Jamais entendu parler ; tu peux en dire deux mots ?

Jeremy Fox a écrit :

Jack Carter a écrit :
L'Avenement de Joachim Stiller (De Komst Van Joachim Stiller) / Harry Kumel / 1976 : 8

Jamais entendu parler ; tu peux en dire deux mots ?

A l'origine, un telefilm flamand en trois parties, remonté en un seul film de 2h30. Realisé par le cineaste flamand Harry Kumel, deja auteur de Malpertuis (avec Orson Welles et Les Levres Rouges (avec Delphine Seyrig).
En gros, car ce n'est pas evident de raconter, c'est l'histoire d'un gars, puis d'autres personnes, qui se retrouve sous l'emprise d'un homme mysterieux, indefinnissable, qui va influencer le cours de leur existance.
C'est beau et etrange, parsemé d'une atmosphere fantastique sans l'etre vraiment, et à aucun moment, on a l'impression d'etre devant un telefilm, tellement il y a un soin apporté à la mise en scene, à la photographie.
Bref, pas grand chose à se mettre sur la dent sur internet, mais il y a un article içi : http://www.culturopoing.com/cinema/harr ... 6/20101126
et là : http://www.cinematek.be/index.php?node= ... category=1
c'est par l'intermediaire de ce dvd (restauré, copie splendide), edite par La Cinematheque royale de Belgique, que je l'ai vu (emprunté à la mediatheque)