Dvdclassik : cinéma et DVD

Athena (Gavras) : 3/10

Athena (Romain Gavras) : 6/10
Vanishing (Denis Dercourt) : 4/10

Icare (5,5/10) : Techniquement réussi, mais assez peu accrocheur.
Presque (6,5/10) : Un road-movie touchant.

Icare (5,5/10) : Techniquement réussi, mais assez peu accrocheur.

Même le moment du labyrinthe ?

Sinon ...

Juste sous vos yeux : 7/10
- Le cinéma de Hong-Sangsoo avance de plus en plus avec des étalons esthétiques low-coast, mais qui paradoxalement, donne un jaillissement à sa technique autonome. Le mec gère de A à Z ses films via sa société de production, vient de proposer un nouveau film à Toronto, et un autre qui sortira en Février 2023. Ici, en introduction, on regarde les immeubles comme une ligne claire, de l'enfermement à la liberté. Douleur du passé, surtout ne pas y penser. Le présent regorge son âme, la peur du futur pourra advenir, et être oublié sur une rencontre importante, presque la moitié du film, avec des éléments clés de l'auteur : restaurant / table / repas / alcool. Parler d'un film de l'auteur est difficile, mais une chose est certaine : il se conjugue avec dissonance et amertume distante. Une petite musique qu'on connait mais qu'on aime bien y retourner, tu es d'accord Lohmann (vu qu'on est que deux à l'avoir vu) ?

Stop Zemla (Jeunesse en sursis) : 4/10

Bullet Train : 1/10

Le fils dégénéré de Guy Ritchie et de Tarantino, une oeuvre invertébrée, sacrifiant tout à la dérision, à la violence fun, et autres effets cools totalement ringards. Soit, une certaine définition de l'horreur post-moderne.

Alibabass a écrit : ↑27 sept. 22, 20:45 Juste sous vos yeux : 7/10
- Le cinéma de Hong-Sangsoo avance de plus en plus avec des étalons esthétiques low-coast, mais qui paradoxalement, donne un jaillissement à sa technique autonome. Le mec gère de A à Z ses films via sa société de production, vient de proposer un nouveau film à Toronto, et un autre qui sortira en Février 2023. Ici, en introduction, on regarde les immeubles comme une ligne claire, de l'enfermement à la liberté. Douleur du passé, surtout ne pas y penser. Le présent regorge son âme, la peur du futur pourra advenir, et être oublié sur une rencontre importante, presque la moitié du film, avec des éléments clés de l'auteur : restaurant / table / repas / alcool. Parler d'un film de l'auteur est difficile, mais une chose est certaine : il se conjugue avec dissonance et amertume distante. Une petite musique qu'on connait mais qu'on aime bien y retourner, tu es d'accord Lohmann (vu qu'on est que deux à l'avoir vu) ?

Je l'ai vu aussi (je lui ai attribué 8,5/10) et suis heureuse de lire qu'il plait à d'autres forumeurs ; je l'ai aussi conseillé autour de moi. En effet l'esthétique particulièrement low cost est déconcertante au moment de rentrer dans le film, puis contribue à le rendre si fragile et précieux. J'ai lu une critique le définissant comme une esquisse ou un croquis, qui n'aurait pas besoin d'être transformé en tableau : ça me semble juste. Je valide également quand tu parles de "dissonance", car il réussit à conjuguer un sentiment proche de la mélancolie, ou de l'amertume oui, avec une paradoxale joie de vivre - laquelle l'emporte, avec l'aide de la prière ou de la sagesse.
En tout cas c'est vraiment bon de voir un film qui émeut profondément, qui déborde de son rectangle pour infuser durablement dans nos pensées, autrement dit qui accompagne nos vies... C'est aussi cela que j'attends du cinéma, et c'est pas si courant ; un peu marre de ces films globalement bien écrits et réalisés mais complètement fermés sur eux-mêmes, qui ne nous remplissent pas, qu'on oublie vite, qui au final sont plutôt vains (pris au hasard les deux avec Efira en ce moment au cinéma). J'ai vu plusieurs films de Hong Sangsoo sans être une inconditionnelle, je crois que celui-ci restera pour moi comme l'un de ses meilleurs, en tout cas j'y pense plusieurs fois par jour depuis que je l'ai vu, et à chaque fois je me sens bien, vivante.

G.T.O a écrit : ↑27 sept. 22, 22:51 Bullet Train : 1/10

Le fils dégénéré de Guy Ritchie et de Tarantino, une oeuvre invertébrée, sacrifiant tout à la dérision, à la violence fun, et autres effets cools totalement ringards. Soit, une certaine définition de l'horreur post-moderne.

Amen

Bullet Train - 1/10

Chronique d'une liaison passagère : 8,5/10

Je l'ai vu aussi (je lui ai attribué 8,5/10) ... J'ai lu une critique le définissant comme une esquisse ou un croquis, qui n'aurait pas besoin d'être transformé en tableau : ça me semble juste

Ups, pardon, j'avais pas vu. Oui, un croquis pas brouillon. Effet "Less Is More" comme un Philippe Garrel. Depuis que je vois les films de HSS au cinéma (soit depuis 12 ans, j'ai raté Introduction et 2 autres, mais ça va être réparé), je trouve que celui-là est le plus brut, et comme tu le dis il infuse durablement dans nos pensées, autrement dit qui accompagne nos vies. Nous sommes chanceux qu'en France, le distributeur Capricci s'occupe de distribuer ses films.

D'ailleurs, est-ce que dans son dernier

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l'effet circulaire du temps, de la deuxième séquence ou l'actrice se réveil et tenu par la main par sa sœur, jusqu'à l'avant-dernière séquence ou c'est l'actrice qui tiens la main de sa sœur qui dort, peux agir comme un rêve, celui que ça sœur doit raconter après midi, mais qui se fera jamais, sauf pour nous au moment du repas avec le réalisateur ? Il y a souvent des effets de styles sur le temps chez HSS, c'est pour ça.

Alibabass a écrit : ↑28 sept. 22, 11:50 D'ailleurs, est-ce que dans son dernier

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l'effet circulaire du temps, de la deuxième séquence ou l'actrice se réveil et tenu par la main par sa sœur, jusqu'à l'avant-dernière séquence ou c'est l'actrice qui tiens la main de sa sœur qui dort, peux agir comme un rêve, celui que ça sœur doit raconter après midi, mais qui se fera jamais, sauf pour nous au moment du repas avec le réalisateur ? Il y a souvent des effets de styles sur le temps chez HSS, c'est pour ça.

Alors je n'y avais pas songé, mais en effet c'est tout à fait envisageable concernant le goût du réalisateur pour les jeux scénaristiques ! Je m'étais fait la remarque que celui-ci était minimaliste (et ça m'avait plu) aussi sur le point de la structure, linéaire contrairement à celle de précédents films... Tu me donnes presque envie de le revoir, si j'ai l'occasion tant qu'il est à l'affiche.

Alibabass a écrit : ↑27 sept. 22, 20:45Une petite musique qu'on connait mais qu'on aime bien y retourner, tu es d'accord Lohmann (vu qu'on est que deux à l'avoir vu) ?

On ne fait pas de mal à se faire du bien, je comprends que l'on n'accroche pas à son cinéma mais HSS c'est pour moi un phare qui éclaire mon année cinéphilique. Celui-là peut-être un peu moins que les autres, quoi que l'on puisse en dire il ne fait jamais le même film et on pourrait regrouper ses films par phase, la dernière étant la plus morose de toutes (le fossé qui y sépare les hommes et les femmes n'a jamais été aussi grand, comme deux mondes irréconciliables). Je ne m'attendais donc pas à la tonalité de celui-ci, emprunt d'une certaine légèreté alors que le sujet n'a jamais été aussi grave. Je ne suis pas sur que les deux soient si aisément conciliable... je préfère je crois les petites mesquineries et le pathétisme de ses précédents personnages principaux, qui leur donne un aspect extrêmement humble... Curieux de voir aussi si il va perdurer dans cette apparente plénitude.

(slip) Athéna : 2/10

Joshua Baskin a écrit : ↑28 sept. 22, 15:52 (slip) Athéna : 2/10

3,5/10 pour la vanne.
(dont deux points pour avoir osé la faire)

Sur Hong-Songsoo ... suite et fin :

Je viens de lire une interview de Claire Denis par Jean-Michel Frodon dans la revue digital AOC, et voila ce qu'elle dit sur le cinéaste :

Tous les films de Sang-soo, ces films si nombreux qu’il arrive à réaliser dans un rythme si rapide, disent ce que c’est d’être terrien. Depuis Le Jour où le cochon est tombé dans le puits. Quand on est enfant, parfois on a besoin d’avoir une veilleuse dans sa chambre, pour savoir que le monde est toujours là. Pour moi, le cinéma de Hong Sang-soo est cette veilleuse.

Ceci revient à ce que vous dites, Tina & Lohmann.
Voila, parenthèse fermé, il est temps maintenant de retrouver les "valeurs actuelles" des notes sur le "vomitif (?!)" Sans Filtre, le débat qui va, j'imagine, suivre dans un autre post (ou alors post sur le film qui sera crée par Tchi-Tcha t'sé ^^) et la suite du réal de Bac Nord, à base de fait réel, de pectoraux et de genre fictif.

A vous les cinéphiles ^^.