Exact.Star Maker a écrit :Ca vient de Bad taste, c'est ça?
Comment ?? Star Maker connaît même Bad Taste ???

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
T'inquiéte : tu as eu des lecteurs attentifs (mais pas forcément convaincus...David Locke a écrit :Sinon, je n'ai fait que tenter d'approfondir une question annexe au sujet de la musique de cinéma (à savoir "musique ET cinéma"), qui intéresse apparemment d'autres forumeurs.
On ne m'y reprendra plus... pour l'instant
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J'ai le plus grand respect pour Deleuze quant à moi. Même si je préfère ses écrits sur la littérature (dont son grandiose Kafka - pour une littérature mineure). Brillantissime, des fulgurances à se décrocher la machoire... mais je n'adhère pas au système théorique (la schizo-analyse et autres dérives idéologiques qui ont bien mal vielli), ni à ses prescriptions esthétiques (le sentiment que Deleuze favorise une seule tendance du cinéma avec ses "blocs d'affects" et ses "devenirs").David Locke a écrit :Pourquoi rejeter le seul ouvrage dont se soit fendu un philosophe sur le cinéma (un des plus importants philosophes du XXè siècle qui plus est)?(...)
La démarche sémiologique est certes loin de la démarche cinéphilique, mais elle ne l'exclut pas pour autant: pour moi, elles se complètent.
Je m'explique - Je me suis tjs posez la question de l'objectivité ds la musique, CAD de l'aspect démocratique d'un enregistrement par oposition à un concert/performence. Si les critières de jugements sont divers et variés, la matière est qd à elle objective, tout le monde à accès à un enregistrement figé ds le tps, contrairement à un concert écouté en live et que l'on ne peut partager... Et justement, au niveau du sens, je me demande si le tps filmique est si objectif... La plupart du tps évidement, mais alors que la naration d'un enregistrement devient structurellement linéaire, celle du film peut échapper par certaines astuces (me semble t il) à cette contrainte (? si tenté qu'on le considère ainsi).Pour conclure, on peut dire que cinéma et musique sont très proches dans leur rapport au temps, mais diffèrent cependant quant à la nature des blocs de temps qui sont en jeu : subjectif en musique (il est soumis à l'interprétation du musicien : le tempo choisi par l'interprète, son appréciation du rythme, son style, son rubato, etc.), le temps filmique est quant à lui objectif, imposé par la cadence du défilement des images (Ainsi, passer un film au ralenti ou en accéléré change l'expérience du spectateur tant et si bien que l'on peut parler d'une oeuvre à part).
ratatouille a écrit :Bah moi j'aime bien !!Star Maker a écrit :Change d'avatar, là, le nouveau fait trop peur. Il me faisait penser au début à la pochette de Beneath the remains de Sepultura mais le résultat est bien pire.
Sinon je ne connais pas cette pochette, mais je serais curieux d'en avoir un aperçu.