Commentaires à propos de votre déception du mois

[aelita]

Je pense que, quelles qu'aient été les opinions du public sur le sujet, son traitement devait déjà paraître dépassé à beaucoup (<le cinéma avait abordé la question du racisme -mais pas du couple mixte- dans des films bien plus convaincants) . On a là un truc statique et bavard, qui se contente d'effleurer le sujet, le truc le plus évoqué étant un vague "vous rendez-vous compte des problèmes que vous aurez? ". Avec la réaction des parents du personnage de Sydney Poitier (des gens modestes), on avait l'esquisse d'un thème intéressant , malheureusement le film n'en fait presque rien.

[cinephage]

Les moeurs américaines ont tout de même beaucoup changé depuis 1967. Certes, tout n'est pas parfait, loin s'en faut, mais les choses ont beaucoup bougé.

Cela dit, le film ne se voulait pas totalement révolutionnaire : les parents ne sont pas ouvertement choqués et indignés. C'est précisément le contraire : parce que les mœurs autorisent désormais les couples mixtes, ils doivent accepter la situation et font au mieux pour s'adapter aux nouvelles moeurs qu'ils approuvent d'ailleurs dans le principe. Le film montre donc l'écart entre le principe d'ordre général et la difficulté à l'appliquer à soi-même.
Le propos de Kramer est donc moins de choquer avec un couple mixte, que de démontrer que l'évolution des moeurs est moins rapide qu'on ne veut bien le dire.

[Jeremy Fox]

Même si vous n'avez pas tort, je l'avais pour ma part trouvé très agréable à regarder ne serait-ce que pour les acteurs dont je ne me souviens pas qu'ils cabotinaient à outrance.

[Hitchcock]

Même si vous n'avez pas tort, je l'avais pour ma part trouvé très agréable à regarder ne serait-ce que pour les acteurs dont je ne me souviens pas qu'ils cabotinaient à outrance.

Pareil. Il a peut-être des faiblesses, mais de là à le traiter de daube...

[aelita]

Les moeurs américaines ont tout de même beaucoup changé depuis 1967. Certes, tout n'est pas parfait, loin s'en faut, mais les choses ont beaucoup bougé.

Cela dit, le film ne se voulait pas totalement révolutionnaire : les parents ne sont pas ouvertement choqués et indignés. C'est précisément le contraire : parce que les mœurs autorisent désormais les couples mixtes, ils doivent accepter la situation et font au mieux pour s'adapter aux nouvelles moeurs qu'ils approuvent d'ailleurs dans le principe. Le film montre donc l'écart entre le principe d'ordre général et la difficulté à l'appliquer à soi-même.
Le propos de Kramer est donc moins de choquer avec un couple mixte, que de démontrer que l'évolution des moeurs est moins rapide qu'on ne veut bien le dire.

Oui, mais le film manque quand même de subtilité dans le traitement de son sujet et finit par ennuyer plutôt que de faire réagir (NB-j'ai vu le film il y a des lustres, et j'ai le souvenir d'un truc hyper-bavard et statique.
De là à traiter le film de daube...

[Kevin95]

De là à traiter le film de daube...

Je ne sais pas si le mot "daube" conviendrait au film mais j'ai tout de même souffert devant le visionnage de Guess Who's Coming to Dinner. Tout m'y apparaissait lourd, manipulateur et pétrit d'une bonne conscience qui avait tendance à m’agacer. J'aime beaucoup les trois acteurs en temps normal mais ici, ils ne font que reproduire le catalogue des clichés que l'on prête à leur rôle (Poitier sympa, Tracy rustre et Hepburn faussement effacée). Surtout, je trouve le film hypocrite dans ses intensions principalement quand on s'attarde à la place que tient la domestique noire dans l'espace très upper class du récit.

[tenia]

Certains me diront peut être que j'ai raté le film, mais grand dieu que Laisse aller c'est une valse, c'est n'imp.
Entre le prof d'anglais débile et le présentateur météo radio serbo-croate ou je ne sais quoi, les dialogues constamment à côté de la plaque (j'adore comment on discute de buter Mireille Darc entre la poire et le dessert), les seconds couteaux qui en font des tonnes, Blier qui débarque par hasard en faisant son footing (12km par jour sinon il grossit ), tout le final complètement autre avec les chasseurs de la station Esso suivi de l'épilogue complètement débile ("vous êtes con mon commissaire, vous ne connaissez pas les départements de France !"), Darc qui hurle comme une morue, j'en passe et des meilleures.

Mon préféré reste tout de même la scène au lit entre Darc et Yanne, avec ce lit de 8km de long.

Le souci, c'est que le film ne semble pas savoir où aller et finit par combiner une comédie pas drôle, un polar sans suspense et une bluette sans émotion.

Pendant 45 min, on se demande un peu devant quel film on est tombé, et l'heure qui suit, on a compris et on souffre. Parce que c'ets quand même très chiant.

[AtCloseRange]

Pas revu depuis sa sortie, j'ai voulu lui redonner une chance et mal m'en a pris.

[G.T.O]

Pathétique et ridicule adaptation d'une nouvelle terrifiante de Stephen King que le talent de Singer a réussi à rendre inoffensif et quelconque. Avec en prime, une prestation embarrassante de Ian mc Kellen. J'ai aussi le souvenir d'une fin complètement nulle, vaguement ironique et ambiguë autour de l'idée que l'adolescent n'est pas vraiment guéri; traduite sous la forme d'un assassinat...d'un pauvre pigeon, au ballon de basket...La fin de la nouvelle de King se terminait de manière apocalyptique: il jouait au sniper le long de l'autoroute, avant de se faire, lui-même tuer par la police. Je persiste à penser qu'il y a un grand film à faire avec cette nouvelle.

[mannhunter]

Il y a eu une adaptation dans les 80's qui n'a hélas jamais été complétée faute de budget...mais le matériau existant (40 minutes de métrage) selon Stephen King était très prometteur.

By 1987, Nicol Williamson was cast as Dussander, and 17-year-old Rick Schroder was cast as Todd Bowden. In that year, Alan Bridges began direction of the film with a script co-written by Ken Wheat and his brother Jim Wheat. Ten weeks into filming, production suffered from a lack of funds from its production company Granat Releasing, and the film had to be placed on hold. Kubritz sought to revive production, but when the opportunity came a year later, Schroder had aged too considerably for the film to work. Forty minutes of usable footage was abandoned.

[G.T.O]

Il y a eu une adaptation dans les 80's qui n'a hélas jamais été complétée faute de budget...mais le matériau existant (40 minutes de métrage) selon Stephen King était très prometteur.

By 1987, Nicol Williamson was cast as Dussander, and 17-year-old Rick Schroder was cast as Todd Bowden. In that year, Alan Bridges began direction of the film with a script co-written by Ken Wheat and his brother Jim Wheat. Ten weeks into filming, production suffered from a lack of funds from its production company Granat Releasing, and the film had to be placed on hold. Kubritz sought to revive production, but when the opportunity came a year later, Schroder had aged too considerably for the film to work. Forty minutes of usable footage was abandoned.

Quel dommage ! Y a vraiment moyen de faire quelque chose avec cette nouvelle : elle dit tellement de chose sur l'état de la psyché contemporaine.

[Kevin95]

En passant à Noz, j'ai fais une razzia sur les René Chateau... j'aurai peut être dû être plus regardant. Beaucoup de films avec Fernandel (pourquoi pas) et le premier DVD regardé ne fut pas une sinécure. Ideed, Ferdinand le noceur de René Sti est une bonne daube des familles.



Vaudeville pas drôle, réalisation théâtrale, gags éculés, comédiens en absolue roue libre (la palme de la tête à claques revient au personnage insupportable du "général") et 1h40 de métrage qui mettent des plombes à s’écouler. Même le cabotinage de Fernandel parait juste au milieu de ses cabots hurlant leurs répliques et multipliant les grimaces. J'ai beau avoir un faible pour les comédies ringardes franchouilles... j'ai mes limites (ici on est plus proche du théâtre de boulevard de seconde zone qu'autre chose).

Je croise les doigts pour les autres.

[Alphonse Tram]

Ideed, Ferdinand le noceur de René Sti est une bonne daube des familles.

Même Pauline Carton est nulle ?

[Kevin95]

Comme quasiment tout le monde dans le film, elle hurle ses répliques et multiplie les grimaces. On n'est pas vraiment chez Guitry.

[Commissaire Juve]

C'est là qu'on voit qu'on a tous des capacités d'adaptation différentes. Moi, celui-là, je l'ai trouvé plaisant (je suis même allé jusqu'à le défendre sur mon site perso). C'est un "nanar", c'est entendu. Mais ce n'est pas un navet. Le jour où tu auras vu les bleus de la marine (1934) ou Berlingot et Cie (1939), tu te diras que, tout bien pesé, Ferdinand le noceur -- dans son genre -- n'est pas si mal.

Au passage, je signale qu'il y a une scène entre Jane Marken et Fernandel qui a été réutilisée 22 ans plus tard dans Sénéchal le magnifique (la nana d'un certain âge qui prend ses désirs pour des réalités... "Mais que faites-vous, grand fou ? Ce n'est pas raisonnable, voyons"... et le jobastre de service qui ne comprend pas du tout ce qui se passe).