Page 20 sur 51
Publié : 27 oct. 06, 12:47
par Max Schreck
Judyline a écrit :Les lumières de la ville de Charles Chaplin (1931)
9/10
la scène finale est bouleversante de tendresse et de beauté ! Les larmes me sont venues aux yeux sans que je m’en rende compte. Magnifique ! Fabuleux ! Merveilleux !
Ça me fait d'autant plus plaisir de lire ça qu'en plus il s'agissait pour toi d'une découverte et je devine le bonheur que ça a du t'apporter.
Cette dernière scène me fait immanquablement fondre tellement elle est magique, représentant la quintessence du cinéma muet, dans sa capacité à communiquer l'émotion au spectateur. Je me la suis passée l'autre soir et ça n'a pas raté. Par contre, il y a un faux raccord que je n'avais jamais remarqué :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Entre le champ et le contrechamp, Chaplin n'a pas la main qui tient la fleur au même endroit. Dans le contrechamp, elle est, comme on le sait, au niveau de la bouche, alors que dans le champ elle est au niveau du torse (j'espère que je suis clair).
Certes, on va dire que c'est un détail et que ça ne se remarque pas forcément. Mais moi qui était resté sur l'idée d'un Chaplin perfectionniste à l'extrême, avec des tournages bien étalés dans le temps et des prises qui s'enchaînent pour atteindre précisément la perfection, ça m'a un tout petit peu attristé de découvrir ça.
Publié : 27 oct. 06, 14:48
par k-chan
Max Schreck a écrit :Cette dernière scène me fait immanquablement fondre tellement elle est magique, représentant la quintessence du cinéma muet, dans sa capacité à communiquer l'émotion au spectateur. Je me la suis passée l'autre soir et ça n'a pas raté. Par contre, il y a un faux raccord que je n'avais jamais remarqué :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Entre le champ et le contrechamp, Chaplin n'a pas la main qui tient la fleur au même endroit. Dans le contrechamp, elle est, comme on le sait, au niveau de la bouche, alors que dans le champ elle est au niveau du torse (j'espère que je suis clair).
Je l'ai remarqué moi aussi. Etonnant en effet. Mais bon... La scène reste tellement belle.
Publié : 27 oct. 06, 18:16
par Judyline
k-chan a écrit :Max Schreck a écrit :Cette dernière scène me fait immanquablement fondre tellement elle est magique, représentant la quintessence du cinéma muet, dans sa capacité à communiquer l'émotion au spectateur. Je me la suis passée l'autre soir et ça n'a pas raté. Par contre, il y a un faux raccord que je n'avais jamais remarqué :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Entre le champ et le contrechamp, Chaplin n'a pas la main qui tient la fleur au même endroit. Dans le contrechamp, elle est, comme on le sait, au niveau de la bouche, alors que dans le champ elle est au niveau du torse (j'espère que je suis clair).
Je l'ai remarqué moi aussi. Etonnant en effet. Mais bon... La scène reste tellement belle.
J'y ferais sans doute attention au prochain visionnage

Publié : 27 oct. 06, 18:30
par cinephage
Max Schreck a écrit :Certes, on va dire que c'est un détail et que ça ne se remarque pas forcément. Mais moi qui était resté sur l'idée d'un Chaplin perfectionniste à l'extrême, avec des tournages bien étalés dans le temps et des prises qui s'enchaînent pour atteindre précisément la perfection, ça m'a un tout petit peu attristé de découvrir ça.
Bah, tout de même... Le cinéma est truffé de petits écarts de ce genre, c'est lié à la nature même de cet art : lorsqu'il fallait attendre 2 jours que les rushes soient tirés pour vérifier si les raccords collent entre eux, il faudrait vraiment être le plus exigeant (à un point déraisonnable) des hommes pour engager 1 jour de tournage supplémentaire rien que pour ça (aujourd'hui, un tel caprice resterait définitivement lettre morte).
Surtout à une époque où la question de la vidéo n'existait pas, et où, donc, il paraissait peu probable qu'un public en salle s'aperçoive d'un aussi petit écart, le film n'étant pas voué à être repassé en boucle...
Enfin, il n'est pas rare qu'un réalisateur préfère une prise moins parfaite du coté du raccord, mais plus juste dans le jeu, l'expression, le rythme ou le timing. C'est peut-être simplement de cela qu'il s'agit.
Pour moi, il n'y pas lieu d'être attristé, Chaplin travaillait merveilleusement avec les outils dont il disposait (sans doute qu'avec un retour vidéo, une telle "erreur" aurait sans doute pas eu lieu).
Publié : 27 oct. 06, 18:44
par Sergius Karamzin II
cinephage a écrit :Max Schreck a écrit :Certes, on va dire que c'est un détail et que ça ne se remarque pas forcément. Mais moi qui était resté sur l'idée d'un Chaplin perfectionniste à l'extrême, avec des tournages bien étalés dans le temps et des prises qui s'enchaînent pour atteindre précisément la perfection, ça m'a un tout petit peu attristé de découvrir ça.
Bah, tout de même... Le cinéma est truffé de petits écarts de ce genre, c'est lié à la nature même de cet art : lorsqu'il fallait attendre 2 jours que les rushes soient tirés pour vérifier si les raccords collent entre eux, il faudrait vraiment être le plus exigeant (à un point déraisonnable) des hommes pour engager 1 jour de tournage supplémentaire rien que pour ça (aujourd'hui, un tel caprice resterait définitivement lettre morte).
Surtout à une époque où la question de la vidéo n'existait pas, et où, donc, il paraissait peu probable qu'un public en salle s'aperçoive d'un aussi petit écart, le film n'étant pas voué à être repassé en boucle...
Enfin, il n'est pas rare qu'un réalisateur préfère une prise moins parfaite du coté du raccord, mais plus juste dans le jeu, l'expression, le rythme ou le timing. C'est peut-être simplement de cela qu'il s'agit.
Pour moi, il n'y pas lieu d'être attristé, Chaplin travaillait merveilleusement avec les outils dont il disposait (sans doute qu'avec un retour vidéo, une telle "erreur" aurait sans doute pas eu lieu).
Le cinéma est truffé de faux raccords. Certains sont mythiques, même au sein de chefs d'oeuvre. Un des plus frappants qui me vienne à l'esprit, c'est lors du dîner entre Shelley Winters et James Mason dans Lolita. La cigarette de Winters fait des volutes de fumée chaque fois dans le champ, et jamai dans le contrechamp. Dans la scène, l'alternance des champs-contrechamps met en évidence au moins 3 faux raccords, de mémoire. Mais on s'en aperçoit souvent à la 5ème vision, car sinon, quand on est happé par le film, c'est le plus souvent invisible. Personnellement j'adore les faux raccords, ils me rappellent que le cinéma est aussi un artisanat et que les plus grands commettent d'infimes imperfections. ce sont ces imperfections que je chéris.
Charles Chaplin (1889-1977)
Publié : 31 oct. 06, 15:24
par antheor
plus connu sous le nom de charlot.
Vous aimez ?
moi aussi :
je lui rends hommage depuis 15 ans environ :
cliquez :
http://www.dailymotion.com/antheor
merci.
Publié : 31 oct. 06, 15:44
par Ballin Mundson
est ce que tu uppes en A?
Publié : 31 oct. 06, 15:47
par Jeremy Fox
Je ne connais que Charlie Chaplin. Est-il de la même famille ?
Publié : 31 oct. 06, 15:47
par Cathwoman
C'est un naze.
charlot suite
Publié : 31 oct. 06, 15:49
par antheor
pardon ?
Charles spencer Chaplin
charles Chaplin
Charlie chaplin
charlot
ne font qu'un les amis...
et je ne crois pas être plus naze que certains.
Ceci dit, merci d'avoir lu ce poste
et à très bientot..
amicalement
Re: charlot suite
Publié : 31 oct. 06, 15:53
par Jeremy Fox
antheor a écrit :pardon ?
Charles spencer Chaplin
charles Chaplin
Charlie chaplin
charlot
ne font qu'un les amis...
J'ai une préférence pour
Les fous du stade. N'étaient-ils pas 5 à une époque ?
Publié : 31 oct. 06, 15:58
par NotBillyTheKid
Publié : 31 oct. 06, 16:10
par Ouf Je Respire
Qu'est ce que c'est que cet accueil?

Publié : 31 oct. 06, 16:12
par Strum
Ouf, ça marche ! a écrit :Qu'est ce que c'est que cet accueil?

+ 1
Re: charlot suite
Publié : 31 oct. 06, 17:25
par Waha
antheor a écrit :et je ne crois pas être plus naze que certains.
Cathwoman parlait de Charlot, et c'était ironique

.