La Chute (Oliver Hirschbiegel - 2004)
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Re: La Chute (Oliver Hirschbiegel, 2004)
J'ai jamais réussi à m'intéresser à ce film... tout ce qui a été dit dessus m'a donné l'idée (peut-être fausse ?) de quelque chose à situer plutôt du côté du téléfilm France Télévisions, de l'exposé historique neutre, que d'un point de vue original. Ce que tu en dis ne tend pas à me détromper...

- Demi-Lune
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Re: La Chute (Oliver Hirschbiegel, 2004)
Le choix d'une mise en scène clinique me paraît totalement justifié dans la mesure où il s'agit d'étudier ici, le plus froidement possible, les comportements d'Hitler et de son entourage proche. C'est un film psychologique, dont l'extrême difficulté du sujet invite à une retenue technique, à mon sens. Ça, Hirschbiegel l'a parfaitement compris et je lui suis vraiment gré d'avoir opté pour ce classicisme totalement maîtrisé, dépouillé, quasiment ascétique. Je trouve qu'il fait preuve, au contraire, d'un vrai point de vue tout du long. Un film sans point de vue, et donc sans choix de représentation historique, n'aurait pas soulevé la polémique.semmelweis a écrit :De plus, le metteur en scène a du mal à donner vraiment un point de vue et choisit une mise en scène clinique,presque fonctionnelle ce qui est regrettable.
De même, les scènes guerrières à l'extérieur permettent un contrepoint sur la vie autarcique dans le bunker et sont pour moi aussi bien justifiées historiquement (la pénétration des Soviétiques dans Berlin) que dramatiquement (le chaos dans Berlin affecte les comportements des généraux hitlériens et permet dans le même temps de ne pas donner qu'un unique focus sur le régime nazi, ce qui aurait pu, potentiellement, déranger la critique qui aurait pu y voir de la complaisance).
Le film a des imperfections mais ça a été pour moi un énorme choc cinématographique... un film qui invite à la réflexion sur le Mal, et qui secoue profondément.
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Re: La Chute (Oliver Hirschbiegel, 2004)
Je suis d'accord car je dis que ce choix de mise en scène renforce le coté glaçant du film. Mais je n'ai pas l'impression d'avoir vu une mise en scène de cinéma par moment. De meme, il est évident que l'extérieur sert de contrepied au bunker mais j'ai plus de mal à rentrer dans cette partie du film. Je veux dire que le réalisateur gère mal cette partie comparée au bunker. De meme, comme je l'ai écris,le film m'a glaçé et en ce sens il est réussi. Mais la dernière demi heure traine en longueur et le sort de la secrétaire n'apparait pas très intéressant et utile , à l'inverse la scène ou les soldats s'entretuent pour savoir lequel va sa suicider en premier est tétanisante.Demi-Lune a écrit :Le choix d'une mise en scène clinique me paraît totalement justifié dans la mesure où il s'agit d'étudier ici, le plus froidement possible, les comportements d'Hitler et de son entourage proche. C'est un film psychologique, dont l'extrême difficulté du sujet invite à une retenue technique, à mon sens. Ça, Hirschbiegel l'a parfaitement compris et je lui suis vraiment gré d'avoir opté pour ce classicisme totalement maîtrisé, dépouillé, quasiment ascétique. Je trouve qu'il fait preuve, au contraire, d'un vrai point de vue tout du long. Un film sans point de vue, et donc sans choix de représentation historique, n'aurait pas soulevé la polémique.semmelweis a écrit :De plus, le metteur en scène a du mal à donner vraiment un point de vue et choisit une mise en scène clinique,presque fonctionnelle ce qui est regrettable.
De même, les scènes guerrières à l'extérieur permettent un contrepoint sur la vie autarcique dans le bunker et sont pour moi aussi bien justifiées historiquement (la pénétration des Soviétiques dans Berlin) que dramatiquement (le chaos dans Berlin affecte les comportements des généraux hitlériens et permet dans le même temps de ne pas donner qu'un unique focus sur le régime nazi, ce qui aurait pu, potentiellement, déranger la critique qui aurait pu y voir de la complaisance).
Le film a des imperfections mais ça a été pour moi un énorme choc cinématographique... un film qui invite à la réflexion sur le Mal, et qui secoue profondément.
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Re: La Chute (Oliver Hirschbiegel - 2004)
Découverte.
Film glaçant, de la premiere a la derniere seconde.
Interprétation et mise en scène d'une qualité impressionnante!
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- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)