Karras a écrit : ↑7 nov. 21, 21:06
Ils leur manquent une note ...
La Chapelle du Diable (The Unholy)
M'en rappelle à peine, de celui-là...
La Chapelle du Diable 3,5/10
(Petite bande horrifique old school qui finit en bondieuserie et en eau de boudin. À noter : un prêtre qui veut pratiquer un exorcisme mais ne sait même pas se servir d'une boîte d'allumettes.)
(foncez plutôt voir Sooryavanshi, comme le notait une personne de bon goût en page précédente)
Compartiment numéro 6 5/10, et c’est bien parce que ça m’a rappelé mes voyages en train en Russie, parce qu’objectivement ça ne vaut même pas la moyenne
MANY SAINT OF NEWARK - UNE HISTOIRE DES SOPRANO : 6/10
Autant j’avais plutôt apprécié les Sopranos, autant je n’ai pas encore pris la peine de revoir la série depuis sa diffusion et je n’en gardais pas un souvenir très frais. Donc il m’a fallu un certain temps pour réussir à identifier quel acteur du film correspondait à quel personnage de la série.
Je suis assez partagé sur ce prequel cinéma, car ce sont surtout les événements extérieurs (comme la partie sur le soulèvement de la communauté noire au New Jersey) qui m’ont intéressé, plus que « la jeunesse de Tony Soprano » (qui n’a d’ailleurs qu’un rôle secondaire).
Cry macho (5/10) : Sympathique mais anecdotique. Finch (Apple TV) (6/10) : Seul au monde, le retour. Zone 414 (Amazon Prime) (2,5/10) : Blade Runner du pauvre.
Karras a écrit : ↑7 nov. 21, 21:06
Ils leur manquent une note ...
La Chapelle du Diable (The Unholy)
M'en rappelle à peine, de celui-là...
La Chapelle du Diable 3,5/10
(Petite bande horrifique old school qui finit en bondieuserie et en eau de boudin. À noter : un prêtre qui veut pratiquer un exorcisme mais ne sait même pas se servir d'une boîte d'allumettes.)
Vais le tenter quand même, James Herbert n'a pas été assez adapté sur les écrans
S'il est un film qui pouvait être casse-gueule en cette rentrée c'était bien Illusions perdues d'abord parce que c'est l'un des romans de Balzac les plus complexes et foisonnants de la Comédie humaine (avec sa suite Splendeurs et misères des courtisanes) et certainement l'un des chefs d'oeuvre du roman au XIX ème siècle, ceux qu'on peut juger inadaptables car emplis d'un univers foisonnant, de personnages riches et nombreux mais aussi caractérisés par un style pas si aisé à traduire en cinéma. Ensuite , même si j'ai apprécié plusieurs films de X Gianolli, je dois avouer que je ne voyais pas en lui le cinéaste idéal pour cette adaptation.
Et bien j'avais tort, ce film est tout simplement merveilleux sur tous les plans: à la fois d'une justesse incroyable par rapport au roman ( qui est mon Balzac et je peux confirmer en le relisant ces jours-ci) et suffisamment libre pour faire ses choix quitte à agacer les spécialistes ( adaptation surtout d'une partie, condensation de personnages, abandon d'autres dont Vautrin tout de même, ton différent pour certains épisodes, etc...).
Il y a là un plaisir communicatif à explorer et déplier tout un monde comme put le faire Scorsese dans Goodfellas ou Casino.
10/10
Vu aussi Le dernier duel de R Scott sur lequel je reviendrai. De la belle ouvrage et l'un des meilleurs Scott de ces deux dernières décennies avec Kingdom of heaven, Gladiator, La chute du faucon noir ou Cartel. La fresque historique est là par intermittences mais le souffle des batailles est comme subordonné aux drames intimes: ce balancement téméraire pour un tel budget est gagnant de même que le choix des trois points de vue qui aurait pu confiner au théorique pur. On a beaucoup parlé de Rashomon et on aurait pu évoquer aussi des exemples plus récents comme Basic de Mac Tiernan ou Les 8 salopards de Tarantino.
8/10
Les Intranquilles (Joachim Lafosse) 6/10
(Quand je n'aime pas un film pourtant réussi (ce qui me semble être le cas des Intranquilles), je me dis que c'est pas grave, ça arrive à tout le monde, on ne peut pas tout aimer non plus. Mais je me demande quand même pourquoi. Dans cette histoire d'amour contrariée par la bipolarité du mari artiste peintre (et ses dommages collatéraux sur leur enfant), c'est peut-être le jeu dur et froid de Leïla Bekhti qui m'a maintenu à distance. Ou plus probablement, c'est d'y voir les gens porter des masques, trace d'une pandémie que j'aimerais pouvoir oublier quand je vais au cinéma (où le masque est en théorie obligatoire, je sais). Et si c'était ça le vrai sujet du film, les ravages psychologiques du covid sur le long terme ? Ou plus simplement : le récit se termine sur une réplique forte de Damien Bonnard mais qui n'en fait pas une conclusion de film satisfaisante, ce qui m'a laissé sur ma faim.)