Être réceptif à telle ou telle forme d'humour... tout est là ; les célèbres comédies du Studios Ealing ne me font que rarement ne serait-ce que sourire ; ça te permettra de mieux comprendre pourquoi il en est de même pour Shaun. Alors que l'humour de Frozen a parfaitement bien fonctionné sur moi. Tout comme j'adore Tati et ne supporte pas Etaix ; va comprendre !Ratatouille a écrit : tout en ayant un petit côté naïf et absurde typiquement anglo-saxon que j'adore.
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Goodnight Mommy (Ich seh Ich seh) | Severin Fiala & Veronika Franz
Je comprends pas trop les gens qui se touchent sur ce film (et y en a beaucoup parce qu'il a été proposé à l'Oscar du meilleur film étranger) parce que c'est vraiment ultra stupide. Une sorte de sous-sous-Haneke qui n'a rien d'autre à raconter que des banalités sur l'identité, mais qui en profite surtout pour lâcher des séquences supposées choc qui ne servent strictement à rien au delà de la simple volonté de montrer des horreurs. Je déteste, je méprise cette forme de cinéma, qui se réfugie dans la "shock value" sous prétexte que cela va donner plus de force à son propos. Et là on en a un représentant de haut niveau. C'est affligeant.
Je comprends pas trop les gens qui se touchent sur ce film (et y en a beaucoup parce qu'il a été proposé à l'Oscar du meilleur film étranger) parce que c'est vraiment ultra stupide. Une sorte de sous-sous-Haneke qui n'a rien d'autre à raconter que des banalités sur l'identité, mais qui en profite surtout pour lâcher des séquences supposées choc qui ne servent strictement à rien au delà de la simple volonté de montrer des horreurs. Je déteste, je méprise cette forme de cinéma, qui se réfugie dans la "shock value" sous prétexte que cela va donner plus de force à son propos. Et là on en a un représentant de haut niveau. C'est affligeant.
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LOBSTER (Lanthimos)
Si vous cherchez un film original et non-conventionnel parmi la cuvée 2015, voici sans doute l’un des meilleurs crus. C’est aussi le film qui, pour moi, cette année, parle le mieux des relations humaines et du couple. De la même manière que « Her » dont je vantais les mérites l’année passée, « The Lobster » utilise le regard décalé de la dystopie pour mieux observer les rapports entre les humains aujourd’hui et maintenant.
Ce futur n’est finalement pas si éloigné de notre époque « Tinder » où il faut trouver son « match » avec l’aide de la technologie (c’est toute la société qui joue ce rôle dans le film, sorte de totalitarisme du couple), et où toutes les publicités, tous les médias semblent renvoyer l’image du bonheur conjugal comme seule voie d’accès au graal.
Le cinéaste ne se limite pas à un seul point de vue, nous mettant en garde contre les conclusions hâtives ; individu ou collectif, c’est bien l’enfermement en système "légicentrisme" qui pose problèmes, et l’humain cherchera de toute manière ce qui lui manque.
Dans la lignée de Kafka, le réalisateur grec clarifie les règles de plus en plus pour mieux en démontrer toute l’absurdité. Ce jeu de démolition "en règle" fait plaisir à voir et m’a souvent fait rire. L’humour apparait souvent par surprise, ce qui le rend d’autant plus efficace. On peut dire la même chose, malheureusement, de la violence, qui vient aussi faire son entrée avec quelques scènes inutilement malsaines, même si la caméra ne s’y attarde jamais très longtemps.
A l'exception de ce seul point noir, "The Lobster" est pour moi l'une des expériences cinématographiques les plus originales de cette année.
Si vous cherchez un film original et non-conventionnel parmi la cuvée 2015, voici sans doute l’un des meilleurs crus. C’est aussi le film qui, pour moi, cette année, parle le mieux des relations humaines et du couple. De la même manière que « Her » dont je vantais les mérites l’année passée, « The Lobster » utilise le regard décalé de la dystopie pour mieux observer les rapports entre les humains aujourd’hui et maintenant.
Ce futur n’est finalement pas si éloigné de notre époque « Tinder » où il faut trouver son « match » avec l’aide de la technologie (c’est toute la société qui joue ce rôle dans le film, sorte de totalitarisme du couple), et où toutes les publicités, tous les médias semblent renvoyer l’image du bonheur conjugal comme seule voie d’accès au graal.
Le cinéaste ne se limite pas à un seul point de vue, nous mettant en garde contre les conclusions hâtives ; individu ou collectif, c’est bien l’enfermement en système "légicentrisme" qui pose problèmes, et l’humain cherchera de toute manière ce qui lui manque.
Dans la lignée de Kafka, le réalisateur grec clarifie les règles de plus en plus pour mieux en démontrer toute l’absurdité. Ce jeu de démolition "en règle" fait plaisir à voir et m’a souvent fait rire. L’humour apparait souvent par surprise, ce qui le rend d’autant plus efficace. On peut dire la même chose, malheureusement, de la violence, qui vient aussi faire son entrée avec quelques scènes inutilement malsaines, même si la caméra ne s’y attarde jamais très longtemps.
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https://www.rayonvertcinema.org/
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SUPER TROOPERS
Dommage que le film soit totalement à bout de course à mi parcours mais la première moitié comprend quelques uns des gags les plus WTF vus sur un écran de cinéma, l'équivalent d'un film comme Sacrés Gendarmes chez nous. C'est énorme de débilité, de connerie assumée et de vulgarité crasse mais on rigole beaucoup (pendant 45 minutes).
Tout ça pour dire que le 2 arrive cette année et il va falloir faire plus fort encore
Dommage que le film soit totalement à bout de course à mi parcours mais la première moitié comprend quelques uns des gags les plus WTF vus sur un écran de cinéma, l'équivalent d'un film comme Sacrés Gendarmes chez nous. C'est énorme de débilité, de connerie assumée et de vulgarité crasse mais on rigole beaucoup (pendant 45 minutes).
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CASINO (Martin Scorsese, 1995) Révision
Bach en ouverture, c'est la moindre des choses. Reprise de Goodfellas sur un ton épique, grandiose et tragique. Scorsese ne touche plus terre, lâche les chiens et torche une mise en scène qui rend chèvre tous ceux qui se sont un jour essayé au "film opératique". De Niro fait rougir la caméra, Sharon Stone fait un tour d'illusion dont on ne s'est jamais remis (oui oui, on a cru voir une actrice) et Joe Pesci est plus vicelard que jamais. Une BO qui met au chômage les vendeurs Fnac, une production design qui laisse des étoiles dans les yeux et surtout une histoire d'amour bouleversante entre un enfoiré amoureux et une garce attentionnée. MA STER PIECE. 10/10
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

MAD DETECTIVE (Johnnie To et Ka-Fai Wai, 2007) Découverte
Le risque ici était de tomber dans le traquenard du pilote de série télé avec un personnage détonnant que l'on exploite dans une trame scénariste anecdotique. Heureusement Johnnie To et Ka-Fai Wai ne s’arrêtent pas à mi-chemin et approfondissent non seulement le caractère de leur détective mais aussi celui des personnages secondaires qui ne se contentent pas de servir la soupe. Touchant et mélancolique, le film multiplie les très belles idées (la multiplicité des personnalités, le faux "deuil", les miroirs) avec une douceur étonnante. Le gun-fight final est inutile (bien que jouissif) mais n'entache pas une réussite (de plus) de l'écurie Johnnie To. 8,5/10
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

HITCHCOCK/TRUFFAUT (Kent Jones, 2015) Découverte
Documentaire généreux et passionnant sur une pierre angulaire de la littérature de cinéma et du rapport de la critique à l’œuvre d'un cinéaste. Les extraits choisis sont pertinents, on sent Serge Toubiana (co-auteur) tirer la couverture vers la filmographie de Truffaut (ce n'est pas désagréable), le rythme est tenu et l'atout charme du casting marche à fond les bananes. Certains ont beau se contenter de sourire à la caméra (coucou Wes Anderson) d'autres en revanche apporte un témoignage allant de l'avis de spectateur à l'analyse. Et qui fait le boulot d'après vous ? Banco, c'est encore Martin Scorsese qui délivre une leçon de cinéphilie. Jouissif. 9/10

CANNIBAL FEROX (Umberto Lenzi, 1981) Découverte
Après Mangiati vivi ! (La Secte des cannibales), Umberto Lenzi ne perd pas le rythme (ou le Nord) et continue d'exploiter le filon cannibales. Bande horrifique moins craspec que son titre agressif ne le laisse supposer. Des ingrédients connus : une bande de touristes (une intellectuelle, un gros bras de moins de 60 kilos, une blondasse aussi conne que raciste), des méchants rencontrés en route (dont un sosie de Trey Parker) et évidemment les aimables indigènes d'une vague contrée lointaine. Castration, piercing sauvage des boobs et musique disco sont les moments forts d'un métrage correcte, pas dément (le genre est un tue l'amour) mais plaisant. Les animaux prennent chère (à nouveau). 7,5/10
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

LA MAISON DE LA RADIO (Nicolas Philibert, 2013) Découverte
Le sujet est intéressant, trop peut-être. Philibert filme les arcades du bâtiment central de Radio France, quelques extérieurs, capte suffisamment de temps forts pour nourrir son projet mais trop peu pour en offrir une vision complète. Une vision touristique du monde radiophonique, amusante mais sans profondeur. Plus gênant est le manque de sincérité de certains intervenants, trop conscients de la caméra (voir les coups d’œil répétés) pour se livrer complétement sans jeu ni sourire en coin. Le réalisateur n'a pas l'approche d'un Depardon ou Wiseman, ne filme que le cocasse et semble s'en contenter. Un film d'entreprise sympa mais à coté de son ambition. 6/10

THE WOLF OF WALL STREET (Martin Scorsese, 2013) Révision
C'est le Scarface ou le Showgirls de Scorsese, un monument à la gloire de trous du cul qui se mue en peinture attristante d'une époque vulgaire. Marty utilise les caractéristiques de ses fresques criminelles (montage sur la braise, musique non-stop, voix off...) piège son public dans un spectacle total avant d’enterrer ces personnages antipathiques et de tendre un miroir peu complaisant à un spectateur fasciné par le Dieu fric (cf. plan final). Les personnages scorsesiens sont d'ordinaire des auto-destructeurs touchants, Jordan Belfort est un môme turbulent "simplement" destructeur. Le film le plus génialement désespérant de son auteur. 9,5/10

THE SENDER (Roger Christian, 1982) Découverte
Avant de se taper une honte internationale avec Battlefield Earth, Roger Christian signa vingt ans plus tôt cet élégant film fantastique sous l'influence de Carrie. Rythme lancinant, introduction étonnante qui voit un ado paumé se noyer dans un lac sous les yeux de touristes, rapports troubles entre lui et son médecin ou encore une mère douce DONC flippante. On peut rechigner sur son aspect un poil corseté et son manque flagrant de folie mais en l'état, l’atmosphère est prenante, les personnages crédibles et la mise en scène tenue. Étonnant de voir la Paramount distribuer le film alors qu'au même moment elle produisait à tout rompre des slashers bien moins soignés. 8/10
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films d'aujourd'hui
Soigné, oui mais c'est assez chiant quand même.Kevin95 a écrit :
THE SENDER (Roger Christian, 1982) Découverte
Avant de se taper une honte internationale avec Battlefield Earth, Roger Christian signa vingt ans plus tôt cet élégant film fantastique sous l'influence de Carrie. Rythme lancinant, introduction étonnante qui voit un ado paumé se noyer dans un lac sous les yeux de touristes, rapports troubles entre lui et son médecin ou encore une mère douce DONC flippante. On peut rechigner sur son aspect un poil corseté et son manque flagrant de folie mais en l'état, l’atmosphère est prenante, les personnages crédibles et la mise en scène tenue. Étonnant de voir la Paramount distribuer le film alors qu'au même moment elle produisait à tout rompre des slashers bien moins soignés. 8/10
La première scène promettait pourtant plus. C'est un peu un Dead Zone du pauvre.
A noter que le héros n'est autre que cette crapule de Zeljko Ivanek tout jeune


Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Notez les films d'aujourd'hui
Pour être franc, après l'excellente intro le film accuse d'un coup de mou qui laisse craindre le pire. Mais le charme agit notamment dès les premières séquences d'hallucination (le coup des miroirs est impec !).
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Re: Notez les films d'aujourd'hui
Excellent petit film !Kevin95 a écrit : THE SENDER (Roger Christian, 1982) Découverte
Avant de se taper une honte internationale avec Battlefield Earth, Roger Christian signa vingt ans plus tôt cet élégant film fantastique sous l'influence de Carrie. Rythme lancinant, introduction étonnante qui voit un ado paumé se noyer dans un lac sous les yeux de touristes, rapports troubles entre lui et son médecin ou encore une mère douce DONC flippante. On peut rechigner sur son aspect un poil corseté et son manque flagrant de folie mais en l'état, l’atmosphère est prenante, les personnages crédibles et la mise en scène tenue. Étonnant de voir la Paramount distribuer le film alors qu'au même moment elle produisait à tout rompre des slashers bien moins soignés. 8/10

Voilà ce que j'en disais dans le topic de L'étrange festival cuvée 2015 :
Je devais être précog vu qu'ACR disait peu après l'avoir vu sans avoir été emballé. Et que là on peut lire aujourd'hui plus haut :Petite perle de série B horrifique de 1982 perdue on ne sait où et repêchée par L'étrange festival (pas de DVD chez nous, une pauvre zone 1, une VHS qui doit maintenant être introuvable...), Rêves sanglants valait assurément le déplacement. Sur un pitch proche du Scanners de Cronenberg (la guerre de clans télépathes en moins) et de l'influence Hitchcockienne (montée crescendo du suspense, rigueur et efficacité de la mise en scène malgré un petit budget qu'on devine serré (avant ça, le réal' fut chef décorateur sur Alien. A la bonne école donc), influence du personnage castrateur de la mère proche de Psychose (et encore mais je ne vais pas dévoiler trop à ce sujet), Christian assure un film sous-estimé qui ne doit pourtant rien à envier à ses influences et lointains cousins cinématographiques. Et malgré une copie bien rougeâtre et accusant les ravages du temps (ouh les jolies griffures...ça m'a rappelé les copies dans un état similaire à la cinémathèque de la fac), on distinguait nettement le travail efficace du chef de la photographie. Et on adjoint à ça un Trevor Jones à la musique, mélancolique et efficace, un an après son travail sur Excalibur et juste avant Dark crystal. Un perle je vous dis, il n'y aurait bien qu'AtCloseRange pour râler encore à ce stade.
ACR a écrit :Soigné, oui mais c'est assez chiant quand même.


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Re: Notez les films d'aujourd'hui
Attends, j'ai dit du bien de la première scène!Anorya a écrit :Excellent petit film !Kevin95 a écrit : THE SENDER (Roger Christian, 1982) Découverte
Avant de se taper une honte internationale avec Battlefield Earth, Roger Christian signa vingt ans plus tôt cet élégant film fantastique sous l'influence de Carrie. Rythme lancinant, introduction étonnante qui voit un ado paumé se noyer dans un lac sous les yeux de touristes, rapports troubles entre lui et son médecin ou encore une mère douce DONC flippante. On peut rechigner sur son aspect un poil corseté et son manque flagrant de folie mais en l'état, l’atmosphère est prenante, les personnages crédibles et la mise en scène tenue. Étonnant de voir la Paramount distribuer le film alors qu'au même moment elle produisait à tout rompre des slashers bien moins soignés. 8/10![]()
Voilà ce que j'en disais dans le topic de L'étrange festival cuvée 2015 :
Je devais être précog vu qu'ACR disait peu après l'avoir vu sans avoir été emballé. Et que là on peut lire aujourd'hui plus haut :Petite perle de série B horrifique de 1982 perdue on ne sait où et repêchée par L'étrange festival (pas de DVD chez nous, une pauvre zone 1, une VHS qui doit maintenant être introuvable...), Rêves sanglants valait assurément le déplacement. Sur un pitch proche du Scanners de Cronenberg (la guerre de clans télépathes en moins) et de l'influence Hitchcockienne (montée crescendo du suspense, rigueur et efficacité de la mise en scène malgré un petit budget qu'on devine serré (avant ça, le réal' fut chef décorateur sur Alien. A la bonne école donc), influence du personnage castrateur de la mère proche de Psychose (et encore mais je ne vais pas dévoiler trop à ce sujet), Christian assure un film sous-estimé qui ne doit pourtant rien à envier à ses influences et lointains cousins cinématographiques. Et malgré une copie bien rougeâtre et accusant les ravages du temps (ouh les jolies griffures...ça m'a rappelé les copies dans un état similaire à la cinémathèque de la fac), on distinguait nettement le travail efficace du chef de la photographie. Et on adjoint à ça un Trevor Jones à la musique, mélancolique et efficace, un an après son travail sur Excalibur et juste avant Dark crystal. Un perle je vous dis, il n'y aurait bien qu'AtCloseRange pour râler encore à ce stade.
ACR a écrit :Soigné, oui mais c'est assez chiant quand même.

Si je ne me trompe pas, c'est d'ailleurs presque la même que celle de Oslo, 31 août, non?
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Notez les films d'aujourd'hui
C'est vrai que l'ouverture est très bien, intrigante et palpitante.AtCloseRange a écrit : Attends, j'ai dit du bien de la première scène!![]()
Si je ne me trompe pas, c'est d'ailleurs presque la même que celle de Oslo, 31 août, non?
Sinon pas vu Oslo... J'ai Blind (par le scénariste d'Oslo) qui m'attend sur une pile de films à voir. Je sais à peine de quoi ça parle mais le syndrôme Hellrick m'a tenaillé quand j'ai vu l'affiche : une fille nue à la fenêtre. Ouais bon, ok je prends.


