Dvdclassik : cinéma et DVD

Flol a écrit : ↑16 oct. 22, 10:30

Ok pour l’idée de la naissance et de la transmission du mal, pourquoi pas. C’est pas plus bête qu’autre chose

Pour moi qui ai globalement apprécié le film, c'est justement un des éléments qui m'a dérangé, car empruntant clairement au cinéma Fantastique, et donc n'ayant rien à faire là (Les "Halloween" des arcs Laurie Strode ayant une tonalité "réaliste", si l'on excepte l'aspect "invincible" de M Myers souvent largement sous-entendu)

Outerlimits a écrit : ↑21 oct. 22, 15:34c'est justement un des éléments qui m'a dérangé, car empruntant clairement au cinéma Fantastique, et donc n'ayant rien à faire là

et aussi c'est fait de manière un peu hâtive..le passage où Myers voit dans le regard du petit jeune qu'il est un assassin et l'épargne, David Gordon Green a de l'imagination!

C'est typiquement le genre de moments où je me dis qu'ils ont au moins tenté d'aller dans une autre direction. Ça ne me dérange pas. C'est un peu raté, mais ça ne me dérange pas.

Après je pense que ce qui a énormément déçu les gens sur ce dernier opus, c'est de ne pas en avoir faire une suite directe au précédent

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on attendait tous la réaction de Laurie -et sa vengeance- après avoir appris la mort de sa fille ; en lieu et place, on nous le fait débuter 4 ans après

Bon, j'ai enfin vu Halloween Kills. C'est de la m*rde, etc...

Sauf que j'ai quand même adoré le moment où notre vieille Laurie Strode assène un coup dans les burnes du policier l'ayant bousculé lors d'un mouvement de foule hospitalier. Ce faisant, mamie réouvre sa blessure direct. Non mais, p*tain, quelle poilade ! Ça m'a fait la soirée, cette histoire.

Revu le 3 hier. On ne parle pas assez de son cousinage anticapitaliste avec Invasion LA. Tous ces tueurs en costards déshumanisés bossant pour une boîte fabriquant des jouets pour ces chères petites têtes blondes... ce qui amène aussi au Village des damnés, tiens. H3 est à l'entre-deux. N'empêche, certains passages de ce film ont vraiment l'air d'avoir été shootés par Carpenter himself. Et son score y est formidable.

Les dernières itérations gériatriques William Shatner vs JL Curtis : sans moi par contre. La vie est trop courte.

Mosin-Nagant a écrit : ↑1 nov. 22, 04:29 Bon, j'ai enfin vu Halloween Kills. C'est de la m*rde, etc...

Je ne diarais pas que c'est de la merde, mais... on a beau vanter la richesse thématique du film (et de la trilogie), c'est tout de même assez raté. C'est pas tout de vouloir dire quelque chose, encore faut-il le faire bien. Ici, c'est un peu n'importe quoi sur n'importe quoi. Le comportement des personnages... C'est souvent n'importe quoi. Par exemple :

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Tu viens de retrouver ta grand-mère un coteau ensanglanté au dessus de ton petit ami mort. Qu'est-ce que tu fais ? Tu te casse en claquant la porte. Pas bien mémé ! Franchement. Et le pire c'est qu'elle revient plus tard en se disant : j'ai réfléchi, tu as peut-être bien fait, allons botter le cul à Michael.

Des exemple comme ça, il y en a plein le film.

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Le personnage harcelé, souffre douleur qui devient un méchant tueur. C'est pas franchement neuf non plus....

Attention gnome, tu es en train de parler de Ends alors que Mosin parle de Kills.

Ah oui...

Ceci dit, Halloween kills n'était peut-être pas très bon mais il avait le mérite d'être plus cohérent. Et surtout, la boucherie était tout de même divertissante dans ses excès.

Moué.
Le film de 2018 était ultra chiant à se prendre trop au sérieux en semblant croire qu'il révolutionnait le genre (non), sans rien avoir à proposer de palpitant sauf quelques images chiadées.
Kills était une grosse bouillasse teubé de A à Z mais qui avait le mérite d'être moins chiante.
Ends est teubé ET chiant.

tenia a écrit : ↑1 nov. 22, 19:57 Moué.
Le film de 2018 était ultra chiant à se prendre trop au sérieux en semblant croire qu'il révolutionnait le genre (non), sans rien avoir à proposer de palpitant sauf quelques images chiadées.
Kills était une grosse bouillasse teubé de A à Z mais qui avait le mérite d'être moins chiante.
Ends est teubé ET chiant.

Voilà qui est parfaitement résumé, Ténia. Sa trilogie est une honteuse explication de texte, qui rejoue sans trop y croire le duel Strode-Myers. Que ce soit en termes de slasher ou de suspense, le point fort de la première trilogie carpenterienne, c’est foiré. Ça psychologise à tout va, on souhaite développer des personnages mais en conservant une écriture grossière ( trauma de Strode, collectivité vengeresse, contagion du mal), et d’une mise en scène ultra molle. Et, je dis ça en aimant beaucoup certains David Gordon Green mais il n’est pas ici, à sa place.

gnome a écrit : ↑1 nov. 22, 17:22Je ne diarais pas que c'est de la merde

Joli !

Mosin-Nagant a écrit : ↑2 nov. 22, 02:15

gnome a écrit : ↑1 nov. 22, 17:22Je ne diarais pas que c'est de la merde

Joli !

J'aurais voulu le faire exprès...

G.T.O a écrit : ↑1 nov. 22, 21:38 Sa trilogie est une honteuse explication de texte, qui rejoue sans trop y croire le duel Strode-Myers. Que ce soit en termes de slasher ou de suspense, le point fort de la première trilogie carpenterienne, c’est foiré. Ça psychologise à tout va, on souhaite développer des personnages mais en conservant une écriture grossière (trauma de Strode, collectivité vengeresse, contagion du mal), et d’une mise en scène ultra molle.

Au-delà de la psychologisation effrénée, je trouve surtout les films simplement pas très passionnants. Ca n’apporte rien de particulièrement palpitant, c’est souvent très très mou, et dans l’ensemble pas très bien écrit. Le premier fait, à la rigueur, assez sobre, c’est au moins ça, mais le deuxième reprend en partie le contexte de l’Halloween 2 de 1981 pour en faire un machin grand-guignolesque totalement dégénéré, virant du traitement sobre au délire graphique à gros sabots (auquel s’ajoute, effectivement, le sous-texte franchement pas très finaud et mille fois revu).
Le troisième semble chercher une sorte d’entre deux, mais n’a là encore rien de passionnant à proposer, le fait mollement, alternant avec quelques mises à mort rarement palpitantes non plus et en décalant l’antagonisme principal, mais c’est là encore très mal écrit (je ne suis pas surpris que des fan-edits éliminent d’ailleurs le perso concerné), pas intéressant ni divertissant pour un sou, en plus d’avoir des rebondissements totalement teubés et (pour beaucoup) assez prévisibles.

Donc à quoi bon ? Y a vraiment un côté « sérieux papal », « nous on fait une trilogie sérieuse, on prend cet héritage au sérieux, on déconne pas avec cette franchise » totalement en décalage avec le résultat à l’écran, et qui en plus alourdit énormément la trilogie. C’est juste chiant, et je ne suis pas surpris (non plus) que les quelques bons points notés par certains sur le net ont quasi rien à voir avec un film Halloween. En fait, ça me fait repenser à tous ces tweets et articles sur comment Kills et Ends ont repris les polices de caractère de Halloween 2 1981 et de Season of the Witch pour leurs écrans-titres alors qu’en fait, non, ce ne sont pas les mêmes mais des approximations pas trop mal mais pas identiques. Je trouve cela assez symbolique de ces films qui se croient très pertinents et malins alors qu’au mieux, on est dans ce « Good Enough » qui semble suffisant à certains pour se palucher dessus et propulser Green comme nouveau génie du slasher.

J’ai du mal à comprendre comment on peut à ce point, parfois, porter aux nues certains films de cette trilogie et descendre quasi proportionnellement ceux de Rob Zombie qui, pour aussi imparfaits qu’ils sont, étaient autrement plus stimulants.

Mosin-Nagant a écrit : ↑2 nov. 22, 02:15

gnome a écrit : ↑1 nov. 22, 17:22Je ne diarais pas que c'est de la merde

Joli !