Commentaires à propos de votre film du mois

[Joshua Baskin]

Quelqu'un connaît Le chignon d'Olga ?

Oui, et c'est sublime. Joshua Baskin aussi pourrait t'en parler.

C'est superbe effectivement. Et l'acteur qui joue dedans était mon sosie parfait de quand j'avais 20 ans, c'était très troublant.

[manuma]

Coup de cœur pour une série B cuvée 1976 découverte hier à la Tek :



Jackson County Jail de Michael Miller, réalisateur à la carrière pour le moins étrange puisque en dehors de cette belle réussite on lui doit une quantité limitée de films (dont le foufou Silent Rage avec Chuck Norris) et un bon paquet de téléfilms (dans la série Danielle Steel... ça ne s'invente pas).
Ce n'est que son deuxième film et pourtant le bougre déjoue tous les pièges du cinéma d'exploitation façon Roger Corman (producteur du film) en investissant des genres et des tonalités bien plus divers que l'élément "choquant" du film pouvait laisser croire/craindre. On pourra toujours dire que le monsieur tire dans tous les sens, c'est justement ce qui fait le sel de Jackson County Jail à savoir faire cohabiter dans un même film une étrangeté cousine des futurs travaux d'un certain David Lynch (cf. la parade finale ou les flics clones) ou un humour porté sur la bizarrerie (très Rob Zombiesque à l'image) et à coté de cela le portrait d’un couple improbable composé 'd'une bourgeoise bafouée et d'un hors-la-loi sauvage, une cavale tragique dans la pure tradition des films criminels de l'époque et enfin des séquences tendres dans lesquelles ledit couple apprends à se connaitre via de petits gestes et des non-dits dans un décor westernien. On se surprend (c'est le mot) à penser à des films contemporains du film de Miller comme Badlands ou Alice Doesn't Live Here Anymore avant une dernière scène qui (noblesse oblige) cite directement À bout de souffle.

Une bande bis assez épatante effectivement, fortiche tant du côté de l'écriture (signée par le futur co-scénariste de Missing et The Hunt for Red October), qui joue très habilement sur plusieurs registres, pour la plupart associés au cinéma "d'exploitation" (portrait de femme, WIP, film de cavale, voire même épouvante rurale à la TCM), que de la réalisation, bien dégraissée, aussi inspirée dans les séquences intimes (tout le passage dans la ferme inhabitée) que dans l'action violente. Clairement l'une des meilleures productions Corman de l'époque.

[locktal]

La grande guerre (Mario Monicelli, 1959)

Magnifique hommage aux sans-grades, ce film génial mélange avec un bel équilibre comédie satirique et évocation minutieuse et réaliste de la première guerre mondiale, jusqu'à un final amer et désespéré.

Monicelli dénonce avec force l'absurdité de la guerre, dans laquelle les soldats ne savent même pas pourquoi ils combattent, menés par certains officiers totalement irresponsables, à travers le portrait extrêmement touchant de deux "tire au flanc", lâches certes, mais qui ne cherchent qu'à survivre à une situation incompréhensible qui les dépasse, admirablement interprétés par Vittorio Gassman et Alberto Sordi.

Assurément un très grand film.

[Jack Carter]

[Alphonse Tram]

Coup de cœur pour une série B cuvée 1976 découverte hier à la Tek :


Jackson County Jail de Michael Miller, réalisateur à la carrière pour le moins étrange puisque en dehors de cette belle réussite on lui doit une quantité limitée de films (dont le foufou Silent Rage avec Chuck Norris) et un bon paquet de téléfilms (dans la série Danielle Steel... ça ne s'invente pas).
Ce n'est que son deuxième film et pourtant le bougre déjoue tous les pièges du cinéma d'exploitation façon Roger Corman (producteur du film) en investissant des genres et des tonalités bien plus divers que l'élément "choquant" du film pouvait laisser croire/craindre. On pourra toujours dire que le monsieur tire dans tous les sens, c'est justement ce qui fait le sel de Jackson County Jail à savoir faire cohabiter dans un même film une étrangeté cousine des futurs travaux d'un certain David Lynch (cf. la parade finale ou les flics clones) ou un humour porté sur la bizarrerie (très Rob Zombiesque à l'image) et à coté de cela le portrait d’un couple improbable composé 'd'une bourgeoise bafouée et d'un hors-la-loi sauvage, une cavale tragique dans la pure tradition des films criminels de l'époque et enfin des séquences tendres dans lesquelles ledit couple apprends à se connaitre via de petits gestes et des non-dits dans un décor westernien. On se surprend (c'est le mot) à penser à des films contemporains du film de Miller comme Badlands ou Alice Doesn't Live Here Anymore avant une dernière scène qui (noblesse oblige) cite directement À bout de souffle.

Une bande bis assez épatante effectivement, fortiche tant du côté de l'écriture (signée par le futur co-scénariste de Missing et The Hunt for Red October), qui joue très habilement sur plusieurs registres, pour la plupart associés au cinéma "d'exploitation" (portrait de femme, WIP, film de cavale, voire même épouvante rurale à la TCM), que de la réalisation, bien dégraissée, aussi inspirée dans les séquences intimes (tout le passage dans la ferme inhabitée) que dans l'action violente. Clairement l'une des meilleures productions Corman de l'époque.

yeah,
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... n#p2309860

[Flol]

1er véritable coup de coeur du mois :


Brewster McCloud - Robert Altman

Une farce totalement absurde et hyper inventive, forcément un peu décousue, entre le mythe d'Icare, les Oiseaux et les Blues Brothers. Et ça se termine sur l'un des meilleurs génériques de fin all-time.

[Kevin95]

Et ça se termine sur l'un des meilleurs génériques de fin all-time.

Fellinien en diable. Bon choix !

[AtCloseRange]

1er véritable coup de coeur du mois :


Brewster McCloud - Robert Altman

Une farce totalement absurde et hyper inventive, forcément un peu décousue, entre le mythe d'Icare, les Oiseaux et les Blues Brothers. Et ça se termine sur l'un des meilleurs génériques de fin all-time.

[Best]

Un trio japonais de toute beauté, avec la confirmation d'un véritable talent en la personne de Ohtomo Keishi, très inspiré à la réalisation et qui a su bien s'entourer, notamment pour un des aspects essentiels de ce genre de films ; les combats. Ils sont de toute beauté et c'est une jouissance de tous les instants. Un vrai bonheur de retrouver des scènes d'action de cet acabit. Il faut dire, le responsable est un ancien disciple de Kurata Yasuaki ayant aussi travaillé aux côtés de Donnie Yen, et ça se sent !

1 - Rurouni Kenshin : The Legend Ends (Ohtomo Keishi)
2 - Rurouni Kenshin : Kyoto Inferno (Ohtomo Keishi)
3 - Souvenirs de Marnie (Hiromasa Yonebayashi)

[Flol]

Nouveau film du mois. Saurez-vous deviner de quoi il s'agit ?

[Colqhoun]

Nouveau film du mois. Saurez-vous deviner de quoi il s'agit ?

[Flol]

Bingo.

[Jack Griffin]

Bingo.

Ah j'aurais parié sur le nouveau film de Christophe Lamotte

[Zeldoune]

[AtCloseRange]

C'est facile de se moquer mais il était très bien dans Lost.