Heat (Michael Mann - 1995)
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Cé ki Bégodo ?
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
a) L'idole de Flol et AtCloseRange
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Oh calmos la Dadal !

De base, Begaudeau n'aime pas les acteurs je crois. Ou en tout cas, il préfère ceux chez qui la performance est moins voyante. Donc pas Nicholson dans Shining.
De là à kiffer les Dardenne...j'ai un léger doute.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Et bien moi, de ce que j'ai expérimenté de Bégaudeau (notamment concernant Drive my car, web-podcast que j'ai intégralement écouté), je dirais un peu comme..
Là ce n'est même pas la question de la critique dézingueuse parce qu'on a pas aimé et qu'on veut prouver qu'on a raison de pas aimer. Ici, cela se passe à un niveau encore supérieur : Bégaudeau veut absolument démontrer que de simples réserves personnelles sur un film se doivent d'être les éléments de démonstration qui prouvent que le film , en somme, n'est pas si bien.tchi-tcha a écrit : ↑12 mai 22, 01:03 Pas envie d'en repasser une couche sur Bégaudeau et sa posture de sachant, dont la rhétorique de haut vol est séduisante car d'apparence solide (et formellement elle l'est, je ne prétendrai pas le contraire), mais dont les pistes de réflexion se ramassent la gueule dès qu'il essaye de faire passer ses goûts pour des vérités, dès qu'il reproche à un film de ne pas être ce qu'il devrait être selon lui.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
J'aimerais bien savoir d'où vient cette légende urbaine que ça ne joue pas bien chez les Dardenne?
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Et Marion Cotillard qui n'a jamais été si bien que sous leur direction.AtCloseRange a écrit : ↑13 mai 22, 14:45J'aimerais bien savoir d'où vient cette légende urbaine que ça ne joue pas bien chez les Dardenne?
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
AtCloseRange a écrit : ↑13 mai 22, 14:45J'aimerais bien savoir d'où vient cette légende urbaine que ça ne joue pas bien chez les Dardenne?
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Ce n'est pas ce que j'ai dit non plus 
De toute façon, je ne sais même plus ce que je dis. Je ne poste que pour atteindre les 50 000 messages le plus vite possible, moi.
(et au 50 000ème, je vous offre une photo de Begaudeau nu)

De toute façon, je ne sais même plus ce que je dis. Je ne poste que pour atteindre les 50 000 messages le plus vite possible, moi.
(et au 50 000ème, je vous offre une photo de Begaudeau nu)
Mais...est-ce que ce n'est pas ce que l'on fait un peu toutes et tous, ici même, lorsque l'on dézingue un film ?Alexandre Angel a écrit : ↑13 mai 22, 14:40 Là ce n'est même pas la question de la critique dézingueuse parce qu'on a pas aimé et qu'on veut prouver qu'on a raison de pas aimer. Ici, cela se passe à un niveau encore supérieur : Bégaudeau veut absolument démontrer que de simples réserves personnelles sur un film se doivent d'être les éléments de démonstration qui prouvent que le film , en somme, n'est pas si bien.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Si, et ça m'a toujours mis les nerfsFlol a écrit : ↑13 mai 22, 15:11Mais...est-ce que ce n'est pas ce que l'on fait un peu toutes et tous, ici même, lorsque l'on dézingue un film ?Alexandre Angel a écrit : ↑13 mai 22, 14:40 Là ce n'est même pas la question de la critique dézingueuse parce qu'on a pas aimé et qu'on veut prouver qu'on a raison de pas aimer. Ici, cela se passe à un niveau encore supérieur : Bégaudeau veut absolument démontrer que de simples réserves personnelles sur un film se doivent d'être les éléments de démonstration qui prouvent que le film , en somme, n'est pas si bien.

Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
La différence, c'est qu'ici on est des passionnés de cinéma (surtout en couleurs et en UHD), alors que lui...
Il devrait se contenter de parler de films qu'il aime, là il parvient à être passionnant (c'est à dire quand le rhéteur s'incline devant le film).tchi-tcha a écrit : ↑12 mai 22, 15:10 J'en viens à me demander s'il aime vraiment le cinéma ou si c'est juste un objet sur lequel il a jeté son dévolu pour exercer ses talents de rhéteur.
Vu la façon dont ses pistes de réflexion qui semblent stimulantes au premier abord finissent régulièrement dans le fossé, je crois qu'il s'intéresse moins aux films eux-mêmes qu'à l'affrontement avec une certaine doxa (réelle ou fantasmée de sa part).
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Vu que vous en parlez aussi ici, je vais copier mon message:
EliWallou a écrit : ↑13 mai 22, 14:56Parfaitement. La question du réalisme est très problématique dans ce podcast.Dale Cooper a écrit : ↑12 mai 22, 23:07 Le moment où il parle de Pacino butant Tom Sizemore d'une balle dans la tête alors qu'il tient un enfant en otage, il le voit comme "contradictoire" avec le personnage censé protéger au maximum la vie des innocents. Ben... précisément ce n'est pas contradictoire puisque c'était exactement ce qu'il fallait faire. On entraîne les policiers à ça, surtout aux USA
Leurs reproches ne se fondent pas sur le réel, mais ce qu'ils pensent en savoir, parfois tiré du cinéma…
Pour le braquage, l'homme qui n'a pas de prénom se base sur Matrix (pour juger du réel![]()
) où il y a des détecteurs de métaux – sauf que Morpheus n'est pas retenu dans une banque – pour s'étonner qu'ils arrivent à pénétrer une banque équipés comme ils le sont. FB valide en disant que dans les années 90 c'était déjà suréquipé en terme de surveillance.
Bon les loulous, vraiment je vous aime bien mais là… En 1992, 2641 (!!!) braquages de banques sont commis à Los Angeles, dont 448 takeovers (la forme de Heat). Les détecteurs de métaux commencent vraiment à être installés après la très violente fusillade de North Hollywood en 1997.
Mann dit Il est inexact et hors de propos de comparer mes films à d’autres films, car ils ne découlent pas des conventions d’un genre pour ensuite en dévier. Ils découlent de la vie. Pour le meilleur ou pour le pire, l’origine de mes œuvres est ce que j’ai vu, entendu et appris par mes propres moyens.
Alors l'idée que Mann voudrait réhabiliter des figures viriles dans la droite ligne des années 80…
Il a surtout un intérêt pour les criminels, notamment suite à sa rencontre avec Edward Bunker et à ses longues recherches à Folsom lorsqu'il travaille sur Straight Time (Dustin Hoffman).
C'est le genre d'expérience et de personnalités qui marquent une vie.
La virilité et le goût de l'homme pour la violence c'est juste un trait du réel.
Au-delà de l'affect viriliste qui pourrait plaire aux "petits garçons", on peut lier les "Kalashnikovs" (dixit FB) de cette scène de guerre dans Heat, avec les Kalashs dans la première minutes de The Insider, la violence dans son cinéma prend alors un autre sens, bien moins complaisant.
Oui. C'est assez normal, quand on est pas sensible à un cinéaste, de chercher à rationaliser ce sentiment et de passer à côté de choses bien.Dale Cooper a écrit : ↑12 mai 22, 23:07 C'est quand même mieux quand il parle en bien alors je recommande le podcast sur First Cow.
J'avais adoré le film, lui aussi, et il en parlait merveilleusement.
Pareil avec un cinéaste qu'on aime mais au moins la complaisance avec ce à quoi on est sensible c'est beaucoup plus beau que la mauvaise foi ou les erreurs d'interprétations quand on aime pas![]()
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Le pire des contresens sur le cinéma de Mann c'est autour de 1h02


Je vais juste répondre avec 2 images parce que c'est trop vraiment…Bégaudeau a écrit : La notion même de professionnalisme, qui est d'ailleurs une notion très libérale d'ailleurs… c'est le fameux coup de la compétence. Et c'est la captation de la politique par les libéraux, au bout du compte y a pas d'idéologie, y a pas d'idée, c'est pas ça le problème, il faut être compétent ou pas compétent…… tout à fait on est des bosseurs. Donc en fait on a affaire à plutôt une idéologie libérale… qui s'ignore, très largement inconsciente, mais c'est plutôt à ça que font référence les choses.


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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Tout à fait, c’est ce que j’ai pensé en l’écoutant sur mon trajet du matin en l’écoutant. D’ailleurs si la bande à De Niro étaient totalement rationnels et si intelligents, ils feraient probablement un autre « métier ».EliWallou a écrit : ↑11 mai 22, 21:36
Sur le scenario et le réalisme, il y a des choses justes, mais sur la manque de professionnalisme quant à Waingro c'est lui qui manque de réalisme je trouve.
Waingro débarque dans l'équipe pour remplacer quelqu'un au pied levé non ?
C'est comme ça que je le comprends quand Tom Sizemore lui demande son nom.
Dans le réel, est-ce qu'une équipe professionnelle abandonne un énorme coup préparé pendant des mois parce qu'une personne manque à l'appel ? Ou prend-elle le risque calculé d'intégrer quelqu'un de recommandé (probablement par Voight) par son "CV", son incarcération à Folsom comme Trejo. Je pense qu'en vrai c'est comme ça que ça marche. Le genre de compromis du réel auquel personne n'échappe.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... grand-film"Il est totalement prévu d'en faire un film"... "Est-ce que ce sera un film modeste? Non. Est-ce que ce sera une série très chère ? Non. Ce sera un grand film !" MICHAEL MANN
Michael Mann envisage d'adapter son roman HEAT 2 en film.
Qui va bien pouvoir remplacer Pacino, De Niro et Kilmer. (Heat 2 se déroulant à la fois avant et après les événements du 1er film).
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