Raoul Walsh (1887-1980)

[JaimzHatefield]

Même si les années ont démontré que Custer était moins sanguinaire qu’on l’imaginait

J'ai d'ailleurs été étonné de lire plus ou moins récemment des réhabilitations de Custer, il semblerait qu'il soit en fait plus proche de l'image du film de Walsh que de sa triste réputation.

J'étais toujours persuadé que Custer était un boucher, un massacreur d'indiens, toutefois je suis tombé sur plusieurs sources qui démentent sa réputation (dans la pratique je suis quand même méfiant vis-à-vis de sites comme wikipedia, beaucoup d'infos - parfois plus que dans les encyclopédies papier - mais aussi quelques coquilles). Je ne suis ni historien ni très au fait de l'Histoire américaine, alors je ne pourrais trancher ni me lancer dans du "révisionnisme", mais apparemment il y aurait matière à débat.

[someone1600]

Wikipedia est un encyclopédie libre... donc n'importe qui peut y ajouter des articles...

Mais pour Custer le personnage fait parti de l'histoire américaine... son histoire est plutot connu, il est bizarre qu'aujourd'hui on tente de le réhabiliter alors que l'on l'a toujours considéré comme un boucher...

[Best]

Capitaine sans peur (Raoul Walsh)

L'aventure avec un grand A. Il vient sans peine se placer aux côtés de films comme L'aigle des mers et Capitaine Blood dans le panthéon du genre. Gregory Peck livre une prestations époustouflante dans ce rôle de capitaine à l'apparence froide mais au coeur d'or. L'aspect humain est omniprésent, la tendresse et l'humour s'invitent au moment où il le faut, et l'on s'attache aux personnages avec une aisance déconcertante. L'histoire simple au demeurante est construite de telle façon que l'ennuie ne se montre jamais, et l'on se sent concerné par le sort des personnages jusque dans les derniers instants. Les affrontements entre navires de guerre sont époustouflants et l'on s'en délecte sans en perdre une miette. Tout juste pourra t'on regretter le manque de duels épiques, un seul abordage suivi de combats à l'épée étant prévu au programme.

Une côte de sympathie énorme pour ce film rondement mené. Une oeuvre attachante, tendre et spectaculaire, qui n'oublie pas de nous livrer une belle romance aussi sincère que précieuse.

Plus que conseillé !

[Ballin Mundson]

Capitaine sans peur (Raoul Walsh)

qui n'oublie pas de nous livrer une belle romance aussi sincère que précieuse.

J'ai trouvé que le couple fonctionnait moyennement (le rôle de mayo , pas assez exploité, tient sur un ticket de metro et est limite potiche)

[Desertfox]

Vu hier soir L'enfer est à luitourné par Raoul Walsh en 1949 avec l'inimitable James Cagney jouant ici un inoubliable gangster psycopathe vouant une véritable passion pour sa mère. Un film culte, nerveux, violent, tourné sans fioritures, sans temps mort, dans la même lignée que L'ennemi public de William A. Wellman (1931, avec James Cagney également). Un grans film noir, culte !

Mais sur TCM le film est déconseillé au moins de 16 ans, hors je ne voit pas pourquoi, c'est un film violent certes, mais comme la plupart des policiers de l'époque (peut-être un peu plus quand même). Est-ce que TCM a voulu conserver la limite d'âge de 1949, est-ce que James Cagncey a traumatisé les foules ? (je suis sûr qu'en 1949 il était interdit au moins de 16 ans !). En savez-vous plus ? Parce que c'est quand même pas aussi violent qu'Orange Mécanique ! (lui aussi film culte)

Vivent TCM et CinéCinéma Classic !

[Alisou Two]

je suis étonnée qu'il n'ya ait eu qu'une seule diffusion en vo sur tcm de "l'enfer est à lui" à priiori, il n'y a aucune rediffusion pour le mois de juin;
de même pour chaque cycle du mois de tcm, il n'ya qu'une diffusion en vo ver 1h du matin

[Desertfox]

Il l'avaient déjà diffusé récemment à l'occasion du cycle James Cagney, mais là c'est pour le cycle Films Noirs.

[bruce randylan]

Les faubourgs de New-York ( The Bowery - 1933 )

On sent avant tout l'amour de Walsh pour ces gens simples, bons vivants, pas toujours trés fin mais tellement attachant. On retrouve un peu le style du début de Gentleman Jim ( avec notament le personnage de "john L. Sullivan" ).
Tout est presque sujet ici à la bonne humeur ou à la rigolade avec quelques gags qui ne s'embarassent pas du bon sens ou de la morale. La bonne humeur et le cabotinage des acteurs ( auquel on s'habitue vite ) ne font pas oublier non plus l'émotion pleine de dignité des personnages. Walsh a le don de rendre vivant ses personnages sans jamais s'attarder sur la psychologie, l'efficacité du personnages et des scènes se suffisant à eux-mêmes.
Et d'ailleurs qui dit Walsh, dit rythme ! La narration va donc vite, trés vite au point qu'on ne voit pas le temps passer avec un montage nerveux et une réalisation inventive.

Bon bien sur, après ça quelques points gênent un peu ( un personnage féminin qui manque cruellement de présence et une conclusion qui voudrait nous faire croire que la guerre, c'est de la rigolade ).

[laughton-kid]

J'ai vu Silver River récemment et c'était pas mal. Même si ce n'est pas un grand walsh Errol Flynn a la classe comme d'hab.

[tatum]

A-propos, que vaut le bouquin sur Walsh paru il y a quelques années aux editions Actes Sud ??

[Ben Castellano]

High Sierra

Je trouve le scénario et les personnages, particulièment celui de Bogart, assez incohérent. On ne parvient pas du tout croire à son délire sur ce personnage d'ados à piedbot et toute cette sous intrigue laborieuse handicape le film. Lequel n'en avait pas besoin, ne proposant pas en soit quelque chose de grandement original par ailleurs, dans le scénario ou dans la mise en scène si ce n'est ses qualités générales de dynamisme. A voir pour l'excellente Ida Lupino, le chien porte-malheur et la toute fin en décors naturels qui laisse une certaine impression...

[Wall of Voodoo Fan]

High Sierra

Je trouve le scénario et les personnages, particulièment celui de Bogart, assez incohérent. On ne parvient pas du tout croire à son délire sur ce personnage d'ados à piedbot et toute cette sous intrigue laborieuse handicape le film. Lequel n'en avait pas besoin, ne proposant pas en soit quelque chose de grandement original par ailleurs, dans le scénario ou dans la mise en scène si ce n'est ses qualités générales de dynamisme. A voir pour l'excellente Ida Lupino, le chien porte-malheur et la toute fin en décors naturels qui laisse une certaine impression...

Ce qui est rigolo avec Raoul Walsh, c'est qu'il faisait des remakes de ses propres films en en changeant le genre, sans amenuisement de la qualité.

-Le film policier High Sierra (1941), devient le western Colorado Territory/La Fille du Désert (1949).

-Le film de guerre Objective Burma!/Aventures en Birmanie (1945) devient le western Distant Drums/Les Aventures du Capitaine Wyatt (1951)

[andrino]

Ce qui est drôle dans ce dernier cas, c'est que ....l'action de capt Whyat se passe en fait, un siecle plus tôt que celle du film << remaké>>!!!

[bruce randylan]

Je viens de voir son imdb que la rivière d'argent existe aussi dans un montage plus long de plus de 4 minutes. Quelqu'un sait-il quelle version à été diffusé dans le CDM ( je parierais pour la plus courte ) et ce que la longue rajoute ?

Tiens, je viens de voir du coup qu'il aussi crédité à la réalisation du sympathique Montana avec Errol Flynn en gardien de mouton

[AtCloseRange]

J'en profite pour faire du rangement et rameuter ici quelques avis sur des Walsh:

La Rivière d'Argent - Raoul Walsh
Je n'ai pas été très emballé par ce Walsh mineur (bizarre de commencer le cycle Walsh-Flynn par ce film d'ailleurs). Le film est rare (il n'existe pas en DVD) donc ça reste intéressant à découvrir mais l'histoire ne m'a pas vraiment passionné. Peut-être ai-je du mal à accepter Errol Flynn dans un rôle assez antipathique et les personnages me semblent globalement assez mal dessinés. Seul Thomas Mitchell dans le rôle d'un avocat alcoolique (décidément!) s'en sort vraiment bien. Par ailleurs, j'ai trouvé la mise en scène habituellement flamboyante de Walsh vraiment très sage.
Il faut avouer que mon jugement n'est pas aidé par une copie plutôt propre mais très "soft" (désolé, j'ai dû mal avec les termes techniques) proche du flou et assez gênante sur la longueur.

Saboteur Sans Gloire - Raoul Walsh
Après avoir été assez déçu par La Rivière d'Argent, le cycle Walsh remonte un peu avec ce film dans lequel Flynn joue une nouvelle fois un personnage assez atypique (un criminel quand même). Le film fonctionne plutôt bien, notamment sur le duo Errol Flynn-Paul Lukas.
Loin d'être un grand film (on dépasse rarement le film de propagande classique réalisé à l'époque) mais ça se laisse regarder sans déplaisir notamment grâce à l'excellente composition de Paul Lukas et la jeune première Jean Sullivan est assez charmante.