Erotik topic
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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même si c'est un fake (pas sur je connais pas mal de mémé -lol- qui vont sur le net) ça n'empeche que ce type de personne existe (avec des propos parfois bien plus hallucinant) donc on peut toujours repondre serieusementPerito Moreno a écrit :Parfois je me surprends à penser (oui bon ça va...) que certains forumeurs sont réellement très premier degré.

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Très drôle, surtout la première et dernière phrase.Marceline Bonheur a écrit :En faisant des recherches sur le grand Peter O’Toole, j’ai eu le malheur de tomber sur cet infâme topic, monument de cochonnerie et repère de cinéphiles pervers. Mes enfants, ressaisissez-vous ! Les mots me manquent pour qualifier les messages que j’ai lu sur des films…inqualifiables ! Vous allez me dire, Mme Bonheur ou plutôt, la vieille, ou encore la vioque, la sexualité, ce n’est pas sale, avis que je partage, bien évidemment. Mais ces films poubelles que vous passez en revue avec bienveillance, est-ce la sexualité ?
C’est vraiment triste que des petits jeunes comme vous reluquent de telles obscénités : laissez cela pour les vieux grigous de mon âge qui n’ont pas d’autre choix (veuvage, etc…). Quelle misère humaine, mon Dieu. Vous avez tant d’histoires d’amour à vivre, belles et enrichissantes à tous les niveaux…
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J'sais pas. Ma schizophrénie a ses limites je pense.NICOLAS mag a écrit :même si c'est un fake (pas sur je connais pas mal de mémé -lol- qui vont sur le net) ça n'empeche que ce type de personne existe (avec des propos parfois bien plus hallucinant) donc on peut toujours repondre serieusementPerito Moreno a écrit :Parfois je me surprends à penser (oui bon ça va...) que certains forumeurs sont réellement très premier degré.
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Re: Erotik topic
Jag - en oskuld (Inga) (Joseph W. Sarno, 1968) :

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Film érotique de 1968, donc ultra soft et à grande composante mièvre. Par moments, on se prend à croire qu'on regarde un remake de Sissi l'impératrice.
Les acteurs sont infects. La réalisation est d'une pauvreté affligeante. Lassant, le film a un bon point : il est court. Le supplice n'est pas si long.
Classique du cinéma érotique suédois. Il parait.
Largement évitable.

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Film érotique de 1968, donc ultra soft et à grande composante mièvre. Par moments, on se prend à croire qu'on regarde un remake de Sissi l'impératrice.
Les acteurs sont infects. La réalisation est d'une pauvreté affligeante. Lassant, le film a un bon point : il est court. Le supplice n'est pas si long.
Classique du cinéma érotique suédois. Il parait.
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Re: Erotik topic
Spielen wir Liebe (Jeux interdits de l'adolescence) (Puppy Love) (Maladolescenza) (Pier Giuseppe Murgia, 1977) :

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Le sujet est on ne peut plus iconoclaste - doux euphémisme. Il traite des amours adolescentes, avec ce que d'aucuns appelleront un brin de complaisance. Pour ma part j'avoue que certaines scènes m'ont semblé composées avec en effet quelque empressement à filmer le nu et le désir adolescent.
Mais il est vrai que le scénario et le réalisateur s'évertuent par ailleurs à ne pas glisser dans le graveleux, à évoquer le flou entre désir et amour, amitié et sensation, affection et démonstration des sentiments, ce flou perturbant que les adolescents découvrent comme malgré eux, sans comprendre, avec angoisse et démesure. Cela est très bien montré dans ce film.
Les personnages sont complexes. Les symboles apparaissent de manière un peu trop forcée (le serpent, les rêves, les ténèbres du château, etc.)
La complaisance, s'il y en a, vient de cette résolution à tracer le parcours émotionnel et sensuel de ces ados dans un cadre quelque peu déviant.
D'abord on a un garçon, Fabrizio, sans histoire bien évidente, qui règne sur un monde naturel, son berger allemand, son environnement, qui connait les coins et recoins de sa forêt, et qui n'aspire qu'à une chose gravir cette impressionnante montagne qu'il ne connait pas encore.
C'est l'été, une jeune fille en vacance, Laura, un peu plus jeune que lui se lie d'abord d'amitié avec Fabrizio mais très vite elle noue des liens encore difficiles à exprimer, quelque chose entre l'attirance et la répulsion. Car le bel ami Fabrizio s'ingénie à lui pourrir la vie, à titiller ses peurs infantiles, ses faiblesses. Il prend un malin et cruel plaisir à la brutaliser moralement. Elle tombe paradoxalement amoureuse, malgré elle. Peut-être à cause de cela?
Dans ce duo déjà conflictuel, vient s'ajouter une tierce personne, Silvia, une jeune fille aussi cruelle et perverse que Fabrizio. Les deux s'associent évidemment pour inventer toutes sortes de supplices à la pauvre et masochiste Laura. Des sentiments morbides viennent progressivement éreinter les sentiments amoureux et rendent leur interprétation encore plus énigmatique pour les trois concernés. Fabrizio se perd lui aussi dans un amour de plus en plus envahissant et dérangeant pour Silvia.
Si ces nombreux malentendus de l'adolescence, entre le passé enfantin et le futur effrayant de l'âge adulte, sont assez bien dépeints, on est un peu malheureusement déçu par les déviances trop romancées des relations. Trop romancées? J'exagère à peine. Il est vrai que ce genre d'évolution perverse arrive parfois.
Ces ados sont ici totalement livrés à eux même. Pas un adulte à l'horizon. Cela peut expliquer la souffrance de leur désarroi. Cependant, la cruauté originelle est dès le départ un élément du tableau général. On rejoint là le sentiment que les auteurs ont privilégié un parti-pris quelque peu complaisant, pour livrer un spectacle structuré sur un récit à suspense un peu trop évident.
Reste de bien belles images parfois. La nature est belle. Certains plans sont magnifiques. La musique, malgré sa trame classique, se marie parfaitement avec le décor enchanteur.
Au final un joli film, qui pose de bonnes questions mais qui ne me satisfait pas totalement avec des réponses un peu trop banales et faciles. Et l'on ne peut pas échapper à un trouble, quelque chose de gênant, le fait qu'on ait pu faire un film quasi érotique avec de si jeunes gens.

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Le sujet est on ne peut plus iconoclaste - doux euphémisme. Il traite des amours adolescentes, avec ce que d'aucuns appelleront un brin de complaisance. Pour ma part j'avoue que certaines scènes m'ont semblé composées avec en effet quelque empressement à filmer le nu et le désir adolescent.
Mais il est vrai que le scénario et le réalisateur s'évertuent par ailleurs à ne pas glisser dans le graveleux, à évoquer le flou entre désir et amour, amitié et sensation, affection et démonstration des sentiments, ce flou perturbant que les adolescents découvrent comme malgré eux, sans comprendre, avec angoisse et démesure. Cela est très bien montré dans ce film.
Les personnages sont complexes. Les symboles apparaissent de manière un peu trop forcée (le serpent, les rêves, les ténèbres du château, etc.)
La complaisance, s'il y en a, vient de cette résolution à tracer le parcours émotionnel et sensuel de ces ados dans un cadre quelque peu déviant.
D'abord on a un garçon, Fabrizio, sans histoire bien évidente, qui règne sur un monde naturel, son berger allemand, son environnement, qui connait les coins et recoins de sa forêt, et qui n'aspire qu'à une chose gravir cette impressionnante montagne qu'il ne connait pas encore.
C'est l'été, une jeune fille en vacance, Laura, un peu plus jeune que lui se lie d'abord d'amitié avec Fabrizio mais très vite elle noue des liens encore difficiles à exprimer, quelque chose entre l'attirance et la répulsion. Car le bel ami Fabrizio s'ingénie à lui pourrir la vie, à titiller ses peurs infantiles, ses faiblesses. Il prend un malin et cruel plaisir à la brutaliser moralement. Elle tombe paradoxalement amoureuse, malgré elle. Peut-être à cause de cela?
Dans ce duo déjà conflictuel, vient s'ajouter une tierce personne, Silvia, une jeune fille aussi cruelle et perverse que Fabrizio. Les deux s'associent évidemment pour inventer toutes sortes de supplices à la pauvre et masochiste Laura. Des sentiments morbides viennent progressivement éreinter les sentiments amoureux et rendent leur interprétation encore plus énigmatique pour les trois concernés. Fabrizio se perd lui aussi dans un amour de plus en plus envahissant et dérangeant pour Silvia.
Si ces nombreux malentendus de l'adolescence, entre le passé enfantin et le futur effrayant de l'âge adulte, sont assez bien dépeints, on est un peu malheureusement déçu par les déviances trop romancées des relations. Trop romancées? J'exagère à peine. Il est vrai que ce genre d'évolution perverse arrive parfois.
Ces ados sont ici totalement livrés à eux même. Pas un adulte à l'horizon. Cela peut expliquer la souffrance de leur désarroi. Cependant, la cruauté originelle est dès le départ un élément du tableau général. On rejoint là le sentiment que les auteurs ont privilégié un parti-pris quelque peu complaisant, pour livrer un spectacle structuré sur un récit à suspense un peu trop évident.
Reste de bien belles images parfois. La nature est belle. Certains plans sont magnifiques. La musique, malgré sa trame classique, se marie parfaitement avec le décor enchanteur.
Au final un joli film, qui pose de bonnes questions mais qui ne me satisfait pas totalement avec des réponses un peu trop banales et faciles. Et l'on ne peut pas échapper à un trouble, quelque chose de gênant, le fait qu'on ait pu faire un film quasi érotique avec de si jeunes gens.
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Re: Erotik topic
Collections privées (Just Jaeckin & Shuji Terayama & Walerian Borowczyk, 1979) :
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Film à scketch inégal, excusez le pléonasme.
"L'île aux sirènes" de Just Jaeckin est intéressant. Le scénario de Jean-Michel Ribes pioche dans la littérature populaire d'aventures. Surprise : l'on retrouve Roland Blanche jeune, presque fluet et déjà chauve dans un rôle de Robinson Crusoe.
Un naufragé s'échoue sur une île qu'il croit déserte dans un premier temps. Mais assez rapidement il se rend compte de la présence d'une jeune femme. Laura Gemser, à tomber par terre, cette fille est somptueusement belle. Incroyable! Il s'avèrera qu'elle fait partie d'un groupe de quatre donzelles à demi-nues qui offrent logis, nourriture abondante, massage, bouches et vagins à l'heureux veinard, mais le rêve, le paradis perdu, se transforme petit à petit en un anti-tabu, un enfer trouvé. Cette partie est rigolote, intrigante et dépaysante. Le léger érotisme, mais alors vraiment léger, ne gâte rien, sûrement parce que très léger. Ce scketch là tient bien la route.
A noter la musique métallique de Pierre Bachelet, quasi tangerine dreamienne. Stupéfiant.

"Kusa-Meikyu" de Shuji Terayama est esthétiquement très réussi. Certains plans sont à tomber. Aussi beaux que Laura Gemser dans la partie précédente, c'est dire. Terayama et son chef-op ne sont pas avares en filtres cependant.
Cette partie du film est donc très belle, un brin complexe, mais l'histoire m'a progressivement lassé. Le délire psychologique auquel nous lie le cinéaste vers la fin a fini de me dégoûter de cette histoire. En somme, joli, très joliment fichu mais au propos barbant. Le parti pris d'imposer une voix-off pour éviter les sous-titres, même si elle fait d'énormes et louables efforts pour prononcer à la japonaise, finit par irriter également. Une partie mi-figue mi-raisin.

"L'armoire" de Walerian Borowczyk est tirée d'une nouvelle de Maupassant. Il semble à entendre la voix-off du narrateur sur certaines scènes d'exposition (voix célèbre de Yves-Marie Maurin bien plus connu pour ses VF que pour ses rôles traditionnels) que le cinéaste n'a pas hésité et c'est heureux à citer du Maupassant. Toutefois le scketch est de facture assez laide, glauque pour tout dire. La comédienne Marie-Catherine Conti joue mal. On peut aisément deviner la vérité de l'intrigue avant même le dénouement. C'est lent. Laid donc mais heureusement le scketch est court et n'endommage pas trop la pupille.

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Film à scketch inégal, excusez le pléonasme.
"L'île aux sirènes" de Just Jaeckin est intéressant. Le scénario de Jean-Michel Ribes pioche dans la littérature populaire d'aventures. Surprise : l'on retrouve Roland Blanche jeune, presque fluet et déjà chauve dans un rôle de Robinson Crusoe.
Un naufragé s'échoue sur une île qu'il croit déserte dans un premier temps. Mais assez rapidement il se rend compte de la présence d'une jeune femme. Laura Gemser, à tomber par terre, cette fille est somptueusement belle. Incroyable! Il s'avèrera qu'elle fait partie d'un groupe de quatre donzelles à demi-nues qui offrent logis, nourriture abondante, massage, bouches et vagins à l'heureux veinard, mais le rêve, le paradis perdu, se transforme petit à petit en un anti-tabu, un enfer trouvé. Cette partie est rigolote, intrigante et dépaysante. Le léger érotisme, mais alors vraiment léger, ne gâte rien, sûrement parce que très léger. Ce scketch là tient bien la route.
A noter la musique métallique de Pierre Bachelet, quasi tangerine dreamienne. Stupéfiant.

"Kusa-Meikyu" de Shuji Terayama est esthétiquement très réussi. Certains plans sont à tomber. Aussi beaux que Laura Gemser dans la partie précédente, c'est dire. Terayama et son chef-op ne sont pas avares en filtres cependant.
Cette partie du film est donc très belle, un brin complexe, mais l'histoire m'a progressivement lassé. Le délire psychologique auquel nous lie le cinéaste vers la fin a fini de me dégoûter de cette histoire. En somme, joli, très joliment fichu mais au propos barbant. Le parti pris d'imposer une voix-off pour éviter les sous-titres, même si elle fait d'énormes et louables efforts pour prononcer à la japonaise, finit par irriter également. Une partie mi-figue mi-raisin.

"L'armoire" de Walerian Borowczyk est tirée d'une nouvelle de Maupassant. Il semble à entendre la voix-off du narrateur sur certaines scènes d'exposition (voix célèbre de Yves-Marie Maurin bien plus connu pour ses VF que pour ses rôles traditionnels) que le cinéaste n'a pas hésité et c'est heureux à citer du Maupassant. Toutefois le scketch est de facture assez laide, glauque pour tout dire. La comédienne Marie-Catherine Conti joue mal. On peut aisément deviner la vérité de l'intrigue avant même le dénouement. C'est lent. Laid donc mais heureusement le scketch est court et n'endommage pas trop la pupille.

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Re: Erotik topic
Yu pu tuan zhi: Tou qing bao jian (Sex and Zen) (Michael Mak, 1992) :

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Le soin pris pour les costumes et les décors est indéniable et heureux. Reste que je me suis un peu ennuyé. Cette adaptation d'un texte littéraire érotique de la Chine médiévale ravit par sa truculence et sa liberté, notamment dans le vocabulaire. Ce qui est plus étonnant encore c'est la liberté que prennent les corps une fois que la barrière pudibonde éclate.
L'humour est fortement présent, mais je n'y goûte guère. Peut-être parce qu'il est assez simpliste et vulgaire, ras du bulbe et qu'il est quasi constant. Proche de Rabelais, c'est le seul argument positif que je lui trouve.
De plus, les acteurs n'offrent pas de performances étincellantes.
Maintenent, j'ai de la peine à m'imaginer voir les deux autres films du coffret... pffff...

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Le soin pris pour les costumes et les décors est indéniable et heureux. Reste que je me suis un peu ennuyé. Cette adaptation d'un texte littéraire érotique de la Chine médiévale ravit par sa truculence et sa liberté, notamment dans le vocabulaire. Ce qui est plus étonnant encore c'est la liberté que prennent les corps une fois que la barrière pudibonde éclate.
L'humour est fortement présent, mais je n'y goûte guère. Peut-être parce qu'il est assez simpliste et vulgaire, ras du bulbe et qu'il est quasi constant. Proche de Rabelais, c'est le seul argument positif que je lui trouve.
De plus, les acteurs n'offrent pas de performances étincellantes.
Maintenent, j'ai de la peine à m'imaginer voir les deux autres films du coffret... pffff...
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Re: Erotik topic
EMMANUELLE (J. Jaeckin)
Un film qui vaut surtout pour la splendide Sylvia Kristel qui est vraiment magnifique et des décors assez dépaysants et qui contribue à l'atmosphère du film
.
Autement, la dernière partie avec Alain Cuny est assez gonflante et lourde (mais qu'est ce qu'est venu faire ce grand acteur là dedans) et le film ne mérite pas sa réputation sauf pour Kristel en somme.
Un film qui vaut surtout pour la splendide Sylvia Kristel qui est vraiment magnifique et des décors assez dépaysants et qui contribue à l'atmosphère du film

Autement, la dernière partie avec Alain Cuny est assez gonflante et lourde (mais qu'est ce qu'est venu faire ce grand acteur là dedans) et le film ne mérite pas sa réputation sauf pour Kristel en somme.
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
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"And Now Mr Serling"
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Re: Erotik topic
fred & rick a écrit :Mais qu'est-ce que tu fais là frédéric ?
Beh quoi, j'ai bien le droit non ? J'ai plus de 18 ans

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- Major Tom
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Re: Erotik topic

Couples Complices
De Georges Fleury avec Alban Ceray, André Chazel, Thierry De Brem.
Bonne poilade avec ma dame devant ce... très beau film, diffusé dimanche soir dernier (merci NT1). Jacques, cadre dynamique, est marié à Chantal. Le jeune couple habite en province et semble heureux, mais sa vie conjugale s'enlise dans la routine. C'est alors que Jacques décide d'entraîner son épouse dans différents quartiers de Paris afin de connaître de nouvelles expériences...
Un film érotique franchouillard des 70's, il n'y a que ça de vrai. Les nanas sont imparfaites ; elles ont quelques heures de vol et des poils partout (encore que là ça va), mais cinématographiquement, on sent une recherche de mise en scène finalement peu à peu laissée de côté --on ne se demande pas vraiment pourquoi. Il y a beaucoup de plans longs du genre: une voiture qui se gare à 50 mètres de la porte d'entrée de l'auberge ; la conductrice sort du véhicule en prenant son temps, accompagnée par une splendide musique synthétique, et la caméra panote... elle suit l'actrice en train de marcher... elle marche... et elle marche jusqu'à ce qu'elle arrive à la porte. Ou des mêmes plans montrés à répétition. C'est souvant filmé de nuit, et je ne sais pas si c'est un hommage à la Nnouvelle Vague, mais dans ces plans, c'est noir et on ne voit strictement rien! Ils trichent pas, quoi: quand il fait nuit noire, on ne voit effectivement rien du tout... Par contre, on entend les acteurs parler, plus ou moins, ils se gourent dans le texte ou le son est très mauvais, ou l'acteur parle dans un mouchoir... Et leur caractérisation est désespérement floue. Le mari par exemple, est tantôt jaloux, tantôt excité, tantôt jaloux et excité... Tous les acteurs jouant tous plus mal les uns que les autres (c'était un pari?). Le réalisateur n'a pas fait rejouer les scènes ratées aux acteurs, si bien que les hésitations dans le texte -voire les lapsus- sont toutes là et en nombre. Exemple, Chantal avec un flinge (après avoir tiré par accident sur le bras de Jacques) : "Oh Jacques tu as mal? heu je ne t'ai pas déçu, heu blessé?"... Par ailleurs, une des actrices ressemblait à s'y méprendre à Cindy Sanders, quand un des acteurs avait un air de ressemblance avec yaplusdsaisons!

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Re: Erotik topic
Ah ça, c'est un vieux truc où on fait durer l'action le plus longtemps possible. Ces plans-là ne coûtent rien. Il faut y aller à l'économie dans ce métier, mon p'tit vieux...Major Tom a écrit :Il y a beaucoup de plans longs du genre: une voiture qui se gare à 50 mètres de la porte d'entrée de l'auberge ; la conductrice sort du véhicule en prenant son temps, accompagnée par une splendide musique synthétique, et la caméra panote... elle suit l'actrice en train de marcher... elle marche... et elle marche jusqu'à ce qu'elle arrive à la porte.
Ainsi parlait Kamasutra
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Re: Erotik topic
C'est Alban Ceray, à (dans) tous les coups (Major Tom a écrit :un des acteurs avait un air de ressemblance avec yaplusdsaisons!

Sinon, rien ne vaut un Gérard Kikoïne

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Re: Erotik topic
Ha ouais? J'avais pas compris ça moi...Major Tom a écrit : Bonne poilade avec ma dame devant ce... très beau film, diffusé dimanche soir dernier (merci NT1). Jacques, cadre dynamique, est marié à Chantal. Le jeune couple habite en province et semble heureux, mais sa vie conjugale s'enlise dans la routine. C'est alors que Jacques décide d'entraîner son épouse dans différents quartiers de Paris afin de connaître de nouvelles expériences...

Faut dire que tout ce que j'ai retenu, c'est le moment intensément dramatique du film, où la nana (à poil, est ce utile de le préciser?) tire sur son mari caché dans la salle de bain, avec un minable petit pistolet. "Mais chérie, qu'est ce que tu as fais? C'est moi?". Même qu'après, le mec il fait l'amour avec une balle dans le bras.

Je devrais pas me coucher si tard.
