Cannes 2013

[Roy Neary]

Tiens, je viens de lire une interview de Bruno Delbonnel, chef op sur ce film, sur le site de l'AFC : http://www.afcinema.com/Le-directeur-de ... -Coen.html

Ce qu'il raconte est très intéressant et même aussi un peu triste concernant la fin probable de la pellicule. Le combat que mènent certains grands chefs op pour la préserver est à ce titre déterminant.

[Federico]

L'histoire du festival racontée en dix épisodes par l'inénarrable Fredo-les-bons-tuyaux.
On n'a parfois plus l'impression qu'il parle des Teddy Awards que de Cannes mais c'est souvent rigolo.

1 : La création du Festival en 1946 et les premières années. Avec Philippe Erlanger et René Clément.

2 : Les starlettes, la guerre du Vietnam, Nuit et Brouillard. Avec Jean Cocteau et Marcel Achard.

épisode 3

épisode 4

5 : Tous les événements des années 1969 à 1973. "La grande bouffe", "La maman et la putain". Avec Brigitte Bardot.

6 : Les années 1974 à 1981. Avec Pier Paolo Pasolini, Jeanne Moreau, Tenessee Williams et Volker Schlondorff.

7 : Les années 1982 à 1989. Avec Serge Gainsbourg, Wim Wenders, Maurice Pialat et François Chalais.

8 : Les années 1990 à 1995. Avec Roberto Rossellini et Krzysztof Kieslowski.

9 : Les années 1996 à 2000. Avec Youssef Chahine, Michel Serrault, Lars Von Trier et Bruno Dumont.

10 : Les années 2001 à 2006. Avec Woody Allen, David Lynch et Suzanne Flon.

[cinephage]

Tiens, je viens de lire une interview de Bruno Delbonnel, chef op sur ce film, sur le site de l'AFC : http://www.afcinema.com/Le-directeur-de ... -Coen.html

Ce qu'il raconte est très intéressant et même aussi un peu triste concernant la fin probable de la pellicule. Le combat que mènent certains grands chefs op pour la préserver est à ce titre déterminant.

Je sympathise de tout coeur pour la cause, mais la pellicule est un procédé industriel. Je ne vois pas comment maintenir un procédé industriel s'il y a pas de marché pour... On a déja connu ça, d'une certaine façon, avec le noir et blanc (dans les années 90, il n'existait plus que quelques émulsions, dans l'ensemble très inférieures à celles de la grande époque du noir et blanc, trop chères à maintenir pour un marché de niche).
Le cinéma en tant qu'industrie évolue, et je ne vois pas comment on peut freiner ça sans jouer sur la demande à un niveau macroscopique, ce qui me parait impossible pour une cause aussi peu attractive que la pellicule...

[-Kaonashi-]

Ce qu'il raconte est très intéressant et même aussi un peu triste concernant la fin probable de la pellicule. Le combat que mènent certains grands chefs op pour la préserver est à ce titre déterminant.

Je sympathise de tout coeur pour la cause, mais la pellicule est un procédé industriel. Je ne vois pas comment maintenir un procédé industriel s'il y a pas de marché pour... On a déja connu ça, d'une certaine façon, avec le noir et blanc (dans les années 90, il n'existait plus que quelques émulsions, dans l'ensemble très inférieures à celles de la grande époque du noir et blanc, trop chères à maintenir pour un marché de niche).
Le cinéma en tant qu'industrie évolue, et je ne vois pas comment on peut freiner ça sans jouer sur la demande à un niveau macroscopique, ce qui me parait impossible pour une cause aussi peu attractive que la pellicule...

Je comprends ton point de vue, mais je trouverais vraiment triste que la pellicule disparaisse totalement. Comme en photo, les supports numériques et argentiques permettent d'obtenir des résultats différents, de travailler différemment, etc. Le travail sur pellicule c'est un savoir qu'il serait dommage de perdre totalement, à tous les niveaux de la production (cf. anecdote raconté par Stéphane Fontaine en interview sur le même site).

[Jack Griffin]

Le pouls du Festival



A compléter avec les étoiles de la critique

http://www.lefilmfrancais.com/114042/ca ... a-critique

Shield of straw de Miike a plu très moyennement, à l'inverse d'un Château en Italie.

Pour l'instant le film de Jia Zhangke, Touch of Sin, se détache.

[-Kaonashi-]

Interview de Christophe Duchange, directeur photo de Nos héros sont morts ce soir de David Perrault/Simone Choule :
http://www.afcinema.com/Le-directeur-de ... rault.html

[ed]

Pour l'instant le film de Jia Zhangke, Touch of Sin, se détache.

Dans les deux tableaux que tu évoques, le Coen a une meilleure moyenne.

[Jack Griffin]

Pour l'instant le film de Jia Zhangke, Touch of Sin, se détache.

Dans les deux tableaux que tu évoques, le Coen a une meilleure moyenne.

oui je recoupais aussi avec les différentes choses lues et entendues, le bruit des critiques cannoises. La réception du Zhangke me parait relativement plus enthousiaste que le film des Coen, considéré comme plaisant mais mineur.

[Supfiction]

Liberace.. ça sent le prix d’interprétation pour Michael Douglas, non ?
Ou une palme politique à l'heure du mariage gay ?

[Jack Griffin]

Je pense que les membres du Jury n'ont rien à faire des récents événements autour du vote de la loi.

[odelay]

Ca serait fort quand même qu'un réal ait la palme pour le premier film de sa carriére et celui qui a été annoncé comme étant son dernier.

[Boubakar]

Critique positive de Nos héros sont morts ce soir :

http://cannes2013.lesinrocks.com/2013/0 ... -perrault/

[Supfiction]

Je pense que les membres du Jury n'ont rien à faire des récents événements autour du vote de la loi.

Je ne comprend pas bien la phrase.
La politique est régulièrement rentrée dans le festival et dans les choix du jury. Fahrenheit 911, Entre les murs, pour ne citer que les derniers..
D'autre ârt, le mariage gay et l'homophobie ne sont pas des phénomènes spécifiquement français..

[Supfiction]

GROSSE polémique sur François Ozon qui a osé dire des trucs qu'on ne veut pas entendre.. Plus que jamais on peut encore choquer en 2013.

[Jack Griffin]

Je pense que les membres du Jury n'ont rien à faire des récents événements autour du vote de la loi.

Je ne comprend pas bien la phrase.
La politique est régulièrement rentrée dans le festival et dans les choix du jury. Fahrenheit 911, Entre les murs, pour ne citer que les derniers..
D'autre ârt, le mariage gay et l'homophobie ne sont pas des phénomènes spécifiquement français..

A priori le film de Soderbergh n'est ni politique, ni "social", ne traite ni du mariage ni de l'adoption pour les couples de même sexe. Du coup je ne comprends pas bien pourquoi tu relierais ce film aux récents débats sur le mariage gay.
D'autant plus que, comme je l'ai dit, le jury a toutes les chances de s'en foutre. Pour moi c'est comme si tu disais que le lion d'or pour brokeback mountain était un "lion d'or politique".