Dvdclassik : cinéma et DVD

Dale Cooper a écrit : Diane, dans le clan Gounou/Rata/AtClose/Celui-dont-on-oublie-toujours-le-nom...

Je pense que tu fais référence à Major Tom, mais t'inquiète, il ne vient plus!

Dale Cooper a écrit :Scorsese arrive à nous faire croire que ses acteurs sont des génies de la queue (de billard) mais à aucun moment on ne les voit jouer "pour de vrai".

Ah oui tiens, merci de le dire (enfin... de... poster une vidéo). Je me disais bien qu'il devait y avoir un ou deux passages où on peut les voir concrètement mettre une ou plusieurs billes, mais bon, j'imagine le nombre de prises et vu le nombre de parties montrées dans le film...

Dale Cooper a écrit :Ah oui tiens, merci de le dire (enfin... de... poster une vidéo). Je me disais bien qu'il devait y avoir un ou deux passages où on peut les voir concrètement mettre une ou plusieurs billes, mais bon, j'imagine le nombre de prises et vu le nombre de parties montrées dans le film...

Scorsese a toujours raconté, notamment à Michael Henry Wilson si mes souvenirs sont bons, que Cruise s'était entraîné comme un forcené pendant tellement d'heures au billard chez lui qu'il pouvait réaliser à peu près tous les coups que son personnage était censé maîtriser dans le film. Sauf un qui était particulièrement ardu, et dont le cinéaste était sûr qu'il parviendrait à terme à le faire. Seulement ça aurait pris trop de temps, alors là il s'est fait doubler par un pro.
Pour en revenir à l'histoire du cadrage sur le plan-séquence circulaire, c'est vrai qu'il évite de montrer si Cruise place vraiment les billes, mais le mouvement de la caméra a un rythme tel que je doute que ce soit du chiqué. Je veux dire, on verrait la boule rebondir sur la bande ou revenir ailleurs sur la table s'il les loupait, je pense. Là c'est propre, c'est net, les angles sont corrects.

Demi-Lune a écrit :Pour en revenir à l'histoire du cadrage sur le plan-séquence circulaire, c'est vrai qu'il évite de montrer si Cruise place vraiment les billes, mais le mouvement de la caméra a un rythme tel que je doute que ce soit du chiqué.

Tu sais quand même qu'un hors-champ peut cacher un tas de trucs, y compris dans un laps de temps assez court ?

Et hop un nouveau prétendant avec Häxan.



Punaise ce film.

Demi-Lune a écrit :

Dale Cooper a écrit :Ah oui tiens, merci de le dire (enfin... de... poster une vidéo). Je me disais bien qu'il devait y avoir un ou deux passages où on peut les voir concrètement mettre une ou plusieurs billes, mais bon, j'imagine le nombre de prises et vu le nombre de parties montrées dans le film...

Scorsese a toujours raconté, notamment à Michael Henry Wilson si mes souvenirs sont bons, que Cruise s'était entraîné comme un forcené pendant tellement d'heures au billard chez lui qu'il pouvait réaliser à peu près tous les coups que son personnage était censé maîtriser dans le film. Sauf un qui était particulièrement ardu, et dont le cinéaste était sûr qu'il parviendrait à terme à le faire. Seulement ça aurait pris trop de temps, alors là il s'est fait doubler par un pro.
Pour en revenir à l'histoire du cadrage sur le plan-séquence circulaire, c'est vrai qu'il évite de montrer si Cruise place vraiment les billes, mais le mouvement de la caméra a un rythme tel que je doute que ce soit du chiqué. Je veux dire, on verrait la boule rebondir sur la bande ou revenir ailleurs sur la table s'il les loupait, je pense. Là c'est propre, c'est net, les angles sont corrects.

Tu quoque mi fili !
Mais comme le disait Gounou, pose-toi quand même la question de savoir pourquoi ça se passe hors-champs (niveau mise en scène, c'est quand même bien calculé pour).
Je serai très intéressé de voir un making of d'un film de Scorsese maintenant que j'y pense. Je n'ai jamais fait attention si ça existait en bonus (je n'en ai plus regardé depuis très longtemps). Pour le coup, ce serait enrichissant de le voir au travail.

Découvert hier, il est actuellement un très sérieux prétendant au titre de film du mois... Il y a certes une ou deux scènes un peu moins maitrisées et le jeu d'Eva Green me laisse toujours un peu perplexe, mais le côté fun et décomplexé du film ont emporté mon adhésion totale. Depp est excellent (a croire qu'il n'est jamais aussi bon que dans un Burton). Le superbe prologue gothique d'une noirceur sans fond touche au sublime. Non, franchement, après un Alice au pays des merveilles qui m'avait également enthousiasmé, Burton confirme le bien que je pensais de lui et que j'avais tendance à négliger surtout après son Planète des singes. Jamais vu le soap d'origine, mais ce qu'en a fait Burton m'a fait passer un sacré bon moment.

Pour novembre, c'est plié pour le Bela tarr :

Juste devant Le grand soir de Delepine et Kervern qui m'ont enthousiasmé après la demi-déception de Mammuth et Louise Michel qui s'ils n'étaient pas mauvais loin s'en faut surtout Mammuth, manquaient de ce doux délire caractéristique des auteurs qui avait fait par exemple d'Aaltra une si écrasante réussite.

Puis mention au Five Obstructions du copain Von Trier bien ludique. Bel exercice de style.

Autre exercice de style mais qui ne m'a pas convaincu, lui, c'est le Holy Motors de Leos Carax bourré à craquer d'idées malheureusement pour pas grand chose au final. Si le but du jeu était d'interroger la qualité d'acteur, OK, mais ne l'étant pas, ça m'est passé un peu à côté. Restent de beaux tableaux.

Premier grand prétendant pour le mois.

Jack Carter a écrit :Film du mois

Le Deserteur/J'attendrai (Moguy, 1939) : 7.5

Volià qui fait chaud au coeur !

Flavia a écrit :

Décembre 2014

L'étrange incident (1943 - William A. Wellman) 8

Celui là, il faudra peut être un jour que je finisse par le découvrir.

Miss Nobody a écrit :FILMS DU MOIS DE DECEMBRE 2014

► Film du mois

► Films vus


* L'homme tranquille (Ford) ●●○○○
Quelle désillusion! Si beaucoup ici crient au chef d'oeuvre, je n'ai ressenti pour ma part qu'un long et profond ennui devant cette histoire d'amour surannée aux enjeux bien faibles.

Sans nécessairement parler de chef d'oeuvre, l'Irlande idéalisée de John Ford, si elle peut en effet agacer et prêter à sourire, offre néanmoins au réalisateur le prétexte à des plans en couleurs magnifiques et fait presque regretter qu'il ait tourné presque essentiellement en noir et blanc quand on sait également sa maîtrise sur Drums along the Mohawk et La prisonnière du désert.

origan42 a écrit :Par ordre de préférence :


Les ailes (William A. Wellman, 1927) *****

Celui là il faudra peut être que je finisse par le découvrir (bis)

origan42 a écrit :
La grande pagaille (Luigi Comencini, 1960) ****

{A chacun son destin (Mitchell Leisen, 1946) ***
Par la porte d'or (Mitchell Leisen, 1941) ***

RE-VISIONS
Le port de l'angoisse (Howard Hawks, 1944) ***** ↑

Colqhoun a écrit :Premier grand prétendant pour le mois.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Superbe récit cruel aux accents shakespeariens.

John Holden a écrit :

Flavia a écrit : L'étrange incident (1943 - William A. Wellman) 8

Celui là, il faudra peut être un jour que je finisse par le découvrir.

origan42 a écrit : Les ailes (William A. Wellman, 1927) *****

Celui là il faudra peut être que je finisse par le découvrir (bis)

Ah oui, je pense que tu adorerais les deux.

John Holden a écrit :

Miss Nobody a écrit :FILMS DU MOIS DE DECEMBRE 2014

► Film du mois

► Films vus


* L'homme tranquille (Ford) ●●○○○
Quelle désillusion! Si beaucoup ici crient au chef d'oeuvre, je n'ai ressenti pour ma part qu'un long et profond ennui devant cette histoire d'amour surannée aux enjeux bien faibles.

Sans nécessairement parler de chef d'oeuvre, l'Irlande idéalisée de John Ford, si elle peut en effet agacer et prêter à sourire, offre néanmoins au réalisateur le prétexte à des plans en couleurs magnifiques et fait presque regretter qu'il ait tourné presque essentiellement en noir et blanc quand on sait également sa maîtrise sur Drums along the Mohawk et La prisonnière du désert.

Je suis assez de l'avis de Miss Nobody pour ma part. Beaucoup d'ennui en le découvrant. Plastiquement, je ne sais pas trop quoi en penser car je ne l'ai pas vu dans une copie formidable. Mon impression visuelle est toutefois inférieure aux deux autres titres que tu cites. Avec le Convoi des Braves, c'est l'autre titre habituellement apprécié des Fordiens à côté duquel je passe.

Tout de même, cette fessée...

Rick Blaine a écrit :Plastiquement, je ne sais pas trop quoi en penser car je ne l'ai pas vu dans une copie formidable.

On peut sans doute reprocher beaucoup de choses à L'Homme Tranquille, mais plastiquement, c'est un des plus beaux films que j'ai vus. Ces cadrages, ces diagonales, ces prises de vues, ces couleurs, tout est sublime. La beauté plastique, ce n'est pas la qualité de la copie qui la fait, qui ne fait que rajouter de l'agrément ou non, c'est le réalisateur. J'adore ce film ... même si toute la scène où Wayne traine Maureen O'Hara ("here is a good stick for the lady!...") n'est effectivement pas à l'honneur de Ford et fortement datée.

Strum a écrit :

Rick Blaine a écrit :Plastiquement, je ne sais pas trop quoi en penser car je ne l'ai pas vu dans une copie formidable.

On sans doute reprocher beaucoup de choses à L'Homme Tranquille, mais plastiquement, c'est un des plus beaux films que j'ai vus. Ces cadrages, ces diagonales, ces prises de vues, ces couleurs, tout est sublime. La beauté plastique, ce n'est pas la qualité de la copie qui la fait, qui ne fait que rajouter de l'agrément ou non, c'est le réalisateur.

Même si je comprends ce que tu dis, j'ai du mal a apprecier pleinement les qualités visuelles dans des conditions visuelles précaires.
D'ailleurs je ne dis pas que l'Homme Tranquille est mauvais de ce point de vue, au contraire. Mes griefs portent plutôt sur la narration, sur l'ennui qu le film me procure.

Disons qu les conditions de visionnages n'ont pas aidé les qualités visuelles du film à compenser mon ennui devant le récit.

Ensuite si je devais faire une hiérarchie "plastique" des films de Ford, je placerais tout de même devant La Prisonnière du Désert par exemple (pour ce qui est de ses films en couleur)