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Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 15:40
par JS de Gaumont
Tommy Udo a écrit :zigfrid a écrit :toujours pas de maison du maltais prévu

Il me semble que JS avait expliqué, il y a quelques mois, que les copies en sa possession étaient trop abîmée que pour envisager une sortie...
il est dans la sélection des 300 titres grand emprunt

Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 15:45
par Jack Carter
sinon, JS, on peut esperer Pieges de Robert Siodmak dans les sorties "à la demande" 2012 ?
Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 15:48
par JS de Gaumont
Lino a écrit :Nouvelle fournée
Gaumont à la demande reçue dans les délais

, avec le nouveau coffret Guitry
Intéressante publication dans cette collection du
Fils du Requin, d'Agnès Merlet, dont le beau film sur la peinture
Artémisia ,avec Serrault, n'a pour l'instant connu qu'une édition Z1 (il y a des années, épuisée ?) Columbia (avec piste française

)
Merci LA POSTE! sur le film d'agnès Merlet, j'avoue que ce fut pour moi une découverte et quelle claque.
Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 15:50
par JS de Gaumont
Jack Carter a écrit :sinon, JS, on peut esperer Pieges de Robert Siodmak dans les sorties "à la demande" 2012 ?
mars 2012, de source autorisée

Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 15:50
par Jack Carter
JS de Gaumont a écrit :Jack Carter a écrit :sinon, JS, on peut esperer Pieges de Robert Siodmak dans les sorties "à la demande" 2012 ?
mars 2012, de source autorisée

tres bonne nouvelle, merci à vous

Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 17:13
par daniel gregg
JS de Gaumont a écrit :Jack Carter a écrit :sinon, JS, on peut esperer Pieges de Robert Siodmak dans les sorties "à la demande" 2012 ?
mars 2012, de source autorisée


Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 17:38
par cineberry
Des nouvelles des restaurations de La guerre des boutons et d' Antoine et Antoinette extraites de Rue du premier film, le quotidien du Festival Lumière :
Comme l’an dernier, sa master-class sur la restauration des films chez Gaumont a été suivie avec attention par une salle bourrée de connaisseurs exigeants, qui n’ont pas craint d’épingler des sorties de DVD ou de Blu-Ray décevants, mis sur le marché par des éditeurs peu scrupuleux ces derniers mois. Et l’heure de quitter la salle arrivant, il a prolongé le débat avec quelques personnes dans le jardin de l’Institut Lumière. André Labbouz, qui arbore fièrement sa carte de «membre fondateur» du festival, adore y évoquer son métier. «Ici les gens sont de vrais cinéphiles, des puristes. Le débat était super intéressant, nous sommes très fiers de faire cette master-class», dit-il. Comme nombre de professionnels invités, il attache une grande importance à son rôle de passeur. «J’ai vu un jeune garçon qui m’a dit qu’il aimerait faire de la restauration de son. J’ai répondu : «Il faut que vous ayez vu beaucoup de films, que vous ayez une culture cinématographique; après vous allez réussir à comprendre les mixages et à vous faire votre propre idée».
Lors de la masterclass, M. Labbouz a détaillé pour le public les difficultés des restaurations de certains films présentés au festival. Ainsi les trois bobines du film Antoine et Antoinette (1947) étaient-elles attaquées par des moisissures qui avaient provoqué d’énormes défauts sur le négatif. «Lorsqu’on a scanné le négatif, il n’y avait pas de lumière», a-t-il dit. La restauration numérique a alors permis d’ajouter «du contraste et de la densité», tout en respectant «la manière d’éclairer les scènes du chef opérateur».
Lorsqu’elle est réussie, la restauration peut parfois révéler avec netteté des détails invisibles lors d’une projection en 35 mm. Ce fut le cas sur La Guerre des boutons. «Dans la scène où les enfants sortent du village la nuit, Petit Gibus s’en va faire pipi dans le noir et on ne le voyait quasiment plus. En voyant le film restauré, Danièle Delorme (la veuve d’Yves Robert) m’a dit : «Je n’ai jamais vu le film aussi clair, aussi bien, les noirs aussi profonds», car en 35 mm «tout était densifié, tout était cramé, on n’y voyait rien», rapporte M. Labbouz. Mais tout bon restaurateur doit aussi parfois savoir s’arrêter à temps. Dans l’une des premières scènes de La Guerre des boutons, des oiseaux s’élèvent vers le ciel et l’on voit distinctement le fil qui, une fois lâché, a provoqué leur envol au moment souhaité. «Nous avons longuement discuté pour savoir s’il fallait effacer ce fil ou non. Moi, mon cœur balançait entre les deux. Nous avons décidé que cela faisait partie de l’œuvre et qu’il fallait le laisser», raconte-t-il.
«Ce que nous essayons de faire chez Gaumont c’est vraiment, vraiment, de garder l’œuvre originale. Lorsque nous restaurons un film, nous voulons être le plus proches possible de ce qu’a vu le réalisateur lors de sa sortie», poursuit André Labbouz. Ainsi sur le tournage des Tontons flingueurs de Georges Lautner, le son des balles a été obtenu en tirant avec des armes à feu sur des coussins, dans une piscine. «Si je spatialisais ce son, je dénaturerais l’œuvre, et là on pourrait nous agresser en nous demandant pour qui on se prend !».
Et de fait lors de la masterclass, nombre de questions ont porté sur la déontologie à respecter en matière de restauration. «Pourquoi rechercher un son si propre, et ne pas conserver le souffle de la bande-son d’origine ? Le souffle, c’est l’âme» a ainsi jugé un participant. «Certaines restaurations aboutissent à une telle bouillie sonore que le film n’existe plus !» s’est insurgé un autre. «Les gens ont raison de s’interroger. Le numérique offre tellement de possibilités qu’on peut faire tout et n’importe quoi» a admis Ronald Boullet, responsable de la restauration au laboratoire Eclair, qui participait lui aussi au débat. Au final, «toute restauration doit être réversible», ont conclu les professionnels. Affaire à suivre.
Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 21:35
par Commissaire Juve
Intéressant, j'ai hâte de voir ce que vont donner les deux blu (pas trop dégrainés, j'espère).
Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 22:57
par JS de Gaumont
Commissaire Juve a écrit :Intéressant, j'ai hâte de voir ce que vont donner les deux blu (pas trop dégrainés, j'espère).
Finalement c'est René Chateau qui a peut être raison : dans son jus et garanti 100% sans bonus
C'est certain cela couterait moins cher à gaumont et j'aurai pas besoin de me préoccuper du plan d'affaires sur 10 ans pour le grand emprunt
Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 23:15
par Commissaire Juve
JS de Gaumont a écrit :Commissaire Juve a écrit :Intéressant, j'ai hâte de voir ce que vont donner les deux blu (pas trop dégrainés, j'espère).
Finalement c'est René Chateau qui a peut être raison : dans son jus et garanti 100% sans bonus
Plaît-il ?

C'est une remarque concernant le dégrainage ?
Perso, j'ai l'impression que c'est allé un peu loin sur les derniers titres. Par exemple, quand on compare "La poison" ou -- à un degré moindre -- "Les Tontons flingueurs" avec "Le Blé en herbe", c'est frappant. Sur "Le Blé en herbe", on a un rendu très papier glacé, très studio Harcourt. Et ça laisse un peu perplexe.
Perplexe parce qu'on a à l'esprit les transferts salopés à coups de DNR par quelques gougnafiers et que ça ferait mal au coeur si -- à cause de la malédiction du "lisse is beautiful", une malédiction à laquelle il semble difficile de résister -- cela arrivait aussi aux titres Gaumont et à tous les autres films de patrimoine qui pourraient être édités par chez nous.
J'exprime simplement une inquiétude. Après, tout cela n'est peut-être lié qu'à une différence de pellicule. Dans ce cas, je n'ai rien dit.
Commissaire Juve a écrit :... (pas trop dégrainés, j'espère).
Cela veut quand même dire "juste ce qu'il faut". Il n'y a pas mort d'homme.

Re: Gaumont Classiques
Publié : 19 oct. 11, 23:56
par tenia
Il est évident qu'entre Patton et les Gaumont Classiques, y a une marge.
Maintenant, on peut prendre Rififi comme référence sur ce sujet. Quand on voit la copie proposée par Arrow, on peut se demander si le dégrainage effectué par Gaumont n'était pas un peu superflu, au final.
Par ailleurs, je suis curieux de savoir quelle copie a été vendue à MoC pour Le silence de la mer.

Re: Gaumont Classiques
Publié : 20 oct. 11, 10:42
par zigfrid
Tommy Udo a écrit :zigfrid a écrit :toujours pas de maison du maltais prévu

Il me semble que JS avait expliqué, il y a quelques mois, que les copies en sa possession étaient trop abîmée que pour envisager une sortie...
ah bon?
je vais vérifier ma vhs enregistrée sur cinéfil il y a quelques annees; la copie ne m'avait pas semblé mauvaise.
Re: Gaumont Classiques / Gaumont à la demande
Publié : 21 oct. 11, 18:54
par cineberry
Reçus ce jour
Crime et Châtiment,
La minute de vérité,
Un carnet de bal et
Trois chambres à Manhattan.
Dans les boitiers figure un beau catalogue recensant tous les titres des collections
Gaumont Classiques et
Gaumont à la demande sortis à ce jour, ce qui permet de mesurer le travail de restauration / mise à disposition accompli depuis la création des deux collections.
On y trouve aussi les visuels (non-contractuels) des deux classiques de janvier,
Le masque de fer et
Les mystères de Paris :
Bon anniversaire à la collection
Gaumont à la demande et vivement le 16 novembre pour la sortie de
L'assassin habite au 21 !!!
Re: Gaumont Classiques
Publié : 21 oct. 11, 22:33
par Dunn
Très jolie visuels encore une fois

Est-ce que tu pourrais faire un scan de la collection gaumont classique en bluray stp?.
Re: Gaumont Classiques
Publié : 21 oct. 11, 23:38
par cineberry
Dunn a écrit :Très jolie visuels encore une fois

Est-ce que tu pourrais faire un scan de la collection gaumont classique en bluray stp?.
Tu trouveras tous les visuels des blu-ray sur cette page :
http://forum.blu-ray.com/france/176410- ... hread.html