Dvdclassik : cinéma et DVD

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l y a des lieux qui sont représentatif du cinéma de l'Allemand : les villes comme transition (Transit) et les forêts comme secret (Barbara). Deux amis aspire à prendre des vacances dans une maison en pleine forêt qui appartient à au Père défunt de l'un d'eux, le plus téméraire (Felix). Panne de voiture, et arbres qui cachent une peur des autres et du monde. Vacances ou travail, l'autre, Leon, doit finaliser son roman, dont le titre "Club Sandwich" n'a pas à être un best-seller. Autant dire que le personnage ronchon, un peu gauche et posant un art du tremblement par la représentation sera rongé par un amour secret, celui de Nadja (Paula Beer), parallèle évident de l'amour du cinéaste pour elle (presque une icône de son cinéma). Phase de liberté pour elle (on en sait peu malgré tout de sa vie, juste qu'elle va et vient en vélo et qu'elle vend des glaces. Juste pour ça, Paula Beer qui fait du vélo, ligne claire d'une beauté à la Rohmer), trouble du regard pour lui. Le ciel rouge en question, c'est celui des feux de forêts qui menace les alentours. Allégorie d'une subjectivité propre à Leon, le cinéaste étonne encore une fois avec un langage qui mélange celui de Rohmer (La Collectionneuse) et celui propre à l'auteur, quand l'espace, le temps et l'écrit s'imbrique pour créer une expérience forte et mythologique.

Deux moments magiques : le premier repas avec une mise en scène épuré entre les non-dits de Leon sur Nadja et son contraire, histoire assez barré du maitre nageur qui finira par une technique de drague à l'encontre de Felix. Maitrise et décalage. Et quand ce couple brulera de mille feux, mortuaire et pourtant forte touchante, et qui rappelle la séquence du début de First Cow.

Vic Vega a écrit : ↑13 sept. 23, 13:42 Barbie de Greta Gerwig 0.5/10

Spongebob a écrit : ↑13 sept. 23, 13:56

Vic Vega a écrit : ↑13 sept. 23, 13:42 Barbie de Greta Gerwig 0.5/10

Ah oui quand-même. Un petit mot pour expliquer cette note ?

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Quand la légende de la montagne sacrée met en perspective l'entraide d'un village au Nord-Est de la Sibérie (Shologon), sur les moments les plus dramatiques du pays (18M d'hectares de forêts partie en fumée, sans l'aide de la Russie), nous avons l'impression d'avoir l'apocalypse en face de nous avec une population possédant une énergie incroyable, oubliant que c'est un combat entre David & Goliath. Dommage que le documentaire manque d'épure, ce qu'avait par exemple Viendra Le Feu d'Oliver Laxe.