Dvdclassik : cinéma et DVD

Allez, pour m'amuser un peu j'ai légèrement modifié ma liste. Aujourd'hui ça pourrait donner quelque chose comme ça :


Mes dieux

Woody Allen
Ingmar Bergman
Francis Ford Coppola
Clint Eastwood
Alfred Hitchcock
Stanley Kubrick
Akira Kurosawa
Terrence Malick
Martin Scorsese
Steven Spielberg

Mes héros

Federico Fellini
Joel & Ethan Coen
David Cronenberg
Brian De Palma
Sergio Leone
Roman Polanski
Alain Resnais
Éric Rohmer
Gus Van Sant
Orson Welles

Mes chouchous

Robert Altman
Wes Anderson
John Cassavetes
John Ford
Abdellatif Kechiche
Fritz Lang
Hayao Miyazaki
Maurice Pialat
Apichatpong Weerasethakul
Billy Wilder


Sachant que s'il fallait déterminer :

- le plus grand "objectivement" : Bergcock
- le plus grand "subjectivement" : Coppola
- le plus cher à mon coeur : Spielberg

Thaddeus a écrit :Allez, pour m'amuser un peu j'ai légèrement modifié ma liste. Aujourd'hui ça pourrait donner quelque chose comme ça :


Mes dieux

Woody Allen
Ingmar Bergman
Francis Ford Coppola
Clint Eastwood
Alfred Hitchcock
Stanley Kubrick
Akira Kurosawa
Terrence Malick
Martin Scorsese
Steven Spielberg

Mes héros

Federico Fellini
Joel & Ethan Coen
David Cronenberg
Brian De Palma
Sergio Leone
Roman Polanski
Alain Resnais
Éric Rohmer
Gus Van Sant
Orson Welles

Mes chouchous

Robert Altman
Wes Anderson
John Cassavetes
John Ford
Abdellatif Kechiche
Fritz Lang
Hayao Miyazaki
Maurice Pialat
Apichatpong Weerasethakul
Billy Wilder


Sachant que s'il fallait déterminer :

- le plus grand "objectivement" : Bergcock
- le plus grand "subjectivement" : Coppola
- le plus cher à mon coeur : Spielberg

Pas mal Bergcock
Je croyais que tu étais fan de David Lynch ?

J'étais, oui.

Faut dire qu'un machin comme Inland Empire, ça te plombe fissa une filmo. Je comprends bien le désamour (relatif j'imagine) de Thaddeus pour Lynch, il m'est arrivé la même chose (sans que je remette en cause ses précédents films toutefois). Entre le dernier monstre, toutes les pubs à la con, la hype tardive détestable et le personnage public inénarrable, le cas Lynch me semble mal parti.

Surtout que quelqu'un comme Scorsese a largement plus dégueulassé sur la longueur sa filmo mais que Thaddeus ne lui en tient guère rigueur

Je ne pense pas personnellement que le mauvais oblitère le bon. Tous les cinéastes même les plus grands font des films pourris de temps en temps. Ils en font plus ou moins et ils prolongent plus ou moins bien leur filmo, on peut être un peu tenté de penser que ça jette une ombre mais, comme nous le montre bien l'aura qu'ont les grands anciens (acteur, metteur en scène), avec le recul, seul le "mouvement" global subsiste.

AtCloseRange a écrit : Je ne pense pas personnellement que le mauvais oblitère le bon. Tous les cinéastes même les plus grands font des films pourris de temps en temps. Ils en font plus ou moins et ils prolongent plus ou moins bien leur filmo, on peut être un peu tenté de penser que ça jette une ombre mais, comme nous le montre bien l'aura qu'ont les grands anciens (acteur, metteur en scène), avec le recul, seul le "mouvement" global subsiste.

C'est sûr qu'avec la masse de films réalisés par Hitchcock ou Ford par exemple, on peut y dénombrer au moins une dizaine (voir une vingtaine pour Ford) de navets. La filmographie de beaucoup de mes réalisateurs favoris sont d'ailleurs loin d'être parfaites. Après, Lynch a réalisé relativement peu des films donc on a forcément envie d'être moins indulgent.

Merci El Dadal, ton message m'évite d'avoir à m'expliquer comme je l'ai fait il y a deux et demi ici-même (Père Jules avait eu la même réaction qu'Hitchcock).

Mais pour répondre à ACR : le cas Scorsese est très différent pour moi. Ses moins bons films (qui sont pour moi largement meilleurs qu'IE), ne donnent pas l'impression d'une synthèse, d'une récapitulation, ne fléchissent pas rétrospectivement l'impression que pouvaient donner ses autres films. Le dernier Lynch n'est pas qu'un faux-pas : il fonctionne presque comme un reniement de tout ce qui précède. Je m'étais déjà expliqué là-dessus dans les pages précédentes, je le redis : c'est bel et bien cette dimension qui a profondément affecté l'œuvre antérieure à mes yeux. Et pendant ce temps, Scorsese réalise un Loup de Wall Street époustouflant. Donc, ce sont deux trajectoires assez peu comparables pour moi. Et qu'y puis-je, moi, si je me sens aujourd'hui moins d'affinités avec l'auteur de Blue Velvet que pour les trente autres réalisateurs de ma liste...

Il est vrai que Inland Empire date déjà de 2006 et que c'est un faux pas qui ressemble un peu à une conclusion.

Mais pour prendre l'exemple de Terrence Malick, même si les 2 derniers opus ne me le font pas renier complétement, il va falloir qu'il ponde une sacrée conclusion pour réhabiliter l'ensemble de son oeuvre.

homerwell a écrit :

Spoiler (cliquez pour afficher)

3 points:

Renoir Jean
Ford John
Hitchcock Alfred
Rohmer Eric
Ozu Yasujiro
Kurosawa Akira
Visconti Luchino
Melville Jean-Pierre
Cassavetes John
Mizoguchi Kenji

2 points:

Imamura Shohei
Schoendoerffer Pierre
Marker Chris
Tavernier Bertrand
Sautet Claude
Powell & Pressburger
Lang Fritz
Ophuls Max
Tarkowski Andreï
Walsh Raoul

1 point :

Campion Jane
Pialat Maurice
Truffaut François
Malle Louis
Van Sant Gus
Kusturica Emir
Coen Brothers
Kazan Elia
Lynch David
Martel Lucrecia

Aujourd'hui, je ferais rentrer Steven Spilberg et Sidney Lumet. Le sortants seraient Gus Van Sant et Fritz Lang. Et je trouverais un moyen de faire monter Jane Campion à 3 points.

Quelqu'un pourrait me résumer l'histoire avec Inland Empire ? Car je ne l'ai pas vu

En combien de mots le résumé ? Je peux tenter en trois.

ed a écrit :En combien de mots le résumé ? Je peux tenter en trois.

Vas-y

"Foutage de gueule" ?

Je précise que j'aime bien la première heure du film.
Bon, après, en effet, c'est juste complètement n'importe quoi.

En fait, j'aurais du faire en 4 mots, pour rajouter "long" au début