Dvdclassik : cinéma et DVD

Ashkal, Youssef Chebbi : 7/10.

Les herbes sèches : 9,5/10

Barbie (5/10)

Sentinelle (Benamozig & Caviglioli) : 5/10
Nr 10 (Van Warmerdam) : 6/10
Influencer (Harder) : 3/10

Pas très motivé pour aller le voir, j'aurais mieux fait d'écouter mon intuition :

Equalizer 3 (Antoine Fuqua) 3/10
(Dans une Sicile de carte postale, Denzel Washington fait le kéké en tuant des mafieux de pacotille. Comme l'histoire met trois heures à dévoiler ses enjeux rachitiques (Spoiler de la honte : Denzel voulait seulement récupérer la pension de retraite d'un client de son taxi, il n'avait pas prévu de prendre par la même occasion sa retraite en Italie tout en démantelant un trafic de drogue en lien avec des terroristes syriens), je me suis amusé à y plaquer une grille de lecture macroniste : la retraite c'est la mort, on s'emmerde en regrettant son boulot d'avant, alors autant rempiler un peu plus longtemps. Entre sa caméra touristique qui prend la pose, son histoire totalement conne (les effusions de sang façon série B vénère ne font pas illusion, ce que ça raconte reste risible) et un Denzel pris en flagrant délit de Bruce Willisation (présent physiquement mais avec des absences), c'est pas fameux. Puisqu'il s'agit du chapitre final d'une trilogie, j'attends avec impatience le quatrième opus en 2037. Denzel Washington aura alors 83 ans, ça va envoyer du bois.)

Vers un avenir radieux de N Moretti est un retour aux sources et aux affaires réjouissant. Pas un film surprenant certes ( le cinéaste convoque bon nombre des idées, images de ses films précédents que ce soit Caro diario ou Palombella rossa) mais une sorte d'accomplissement heureux. Un film particulièrement chaleureux et touchant y compris dans des idées qui, sur le papier, auraient pu rester très surfaites. De la très belle ouvrage qui plus est particulièrement belle à regarder ce qui n'est pas toujours le cas chez Moretti (cf Le caiman ou Tre piani) 8/10

Anatomie d'une chute de J Triet a le privilège assez redoutable d'avoir le statut de palme d'or avec la question usuelle : la méritait-il? A l'évidence non car c'est un film certes intéressant mais très inégal. Le scénario est très bien écrit, certains acteurs sont remarquables mais le film souffre d'un côté atone notamment en termes de mise en scène. Parfois une superbe idée surgit (par exemple le texte dit par l'enfant sur le visage du père) mais elle détone par rapport à l'ensemble. Et cette photo terne ne sert pas vraiment le film:il manque un vrai chef op qui pourrait séduire un minimum l'oeil durant ces 2h30 mn.Néanmoins, la qualité du scénario mérite d'être saluée et c'eut été le prix idéal pour le film qui est le meilleur de sa réalisatrice. 6/10

L'enlèvement de M Bellochio est un grand film qui explore un pan méconnu de l'histoire italienne avec un élan opératique particulièrement impressionnant à de multiples reprises. Le sujet est complexe et terrible et son traitement a la perfection des films de maîtres. On peut y voir des accents viscontiens dans l'observation d'un univers à la fois luxueux et putride. A 83 ans, on aurait pu espérer une palme pour Bellochio! L'un de ses plus beaux films avec Les poings dans les poches, Le saut dans le vide, Buongiorno notte, Vincere et Le traître. 10/10

Je baisse ma note de About Kim Soohee à 6/10.

The whale : 7/10
L'immensità : 5/10

Zelda Zonk a écrit : ↑7 août 23, 20:19 Derniers visionnages :

Oppenheimer : une séance très pénible, proche du supplice me concernant. En effet, ce film rassemble pratiquement tout ce que je déteste au cinéma : un approche ultra théorique d’un sujet, un scénario très bavard, et une musique omniprésente pour combler le vide à l’écran et le manque d’action. Bon, il faut dire, pour être honnête, que je n’apprécie ni les films-dossiers ni les scènes de prétoire/procès au cinéma. Autant dire que j’ai été servi… Certes, au vu de la durée du film (3 heures, et je me demande encore comment j’ai tenu jusqu’au bout) et des quelques critiques et avis lus ici ou là, je m’attendais à une déconvenue, mais toutefois pas à un tel rejet. Je ne sauve que l’interprétation et quelques scènes, très rares, qui ont réussi à capter mon attention : le dernier test de la bombe à Los Alamos, par exemple, ou encore la prise de conscience du physicien, assailli de doutes, lors de son discours post-Hiroshima dans l’amphithéâtre. Comme par hasard, ces deux séquences illustrent les rares situations ou les dialogues et la musique cessent enfin au profit du vecteur image et de la mise en scène.

Idem. Je n'accroche décidément pas au style de Nolan..

Oppenheimer: 3,5/10

Sentinelle (Amazon Prime) (5/10)

Le Ciel rouge 8/10

Marcel the Shell with Shoes On : 5/10

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Ooooohhhh qu'il est mignon, ce film. Oooohhhhh qu'il est gentil.
Voilà donc ce que ce Marcel m'a hurlé dans les oreilles pendant 1h30 avec cette mise en scène tellement délicate et précieuse, cette petite voix si trognonne, ces idées tellement naïves mais justes sur la vie, la mort, l'amitié, l'amour, l'importance de la communauté...non mais comment le détester, le Marcel ? Il est tellement touchant.
Hein ?
Bon sérieusement, au bout de 12 minutes, j'en avais déjà marre. Trop de gentillesse et trop de mignonnité tuent la gentillesse et la mignonnité.
Et 12 minutes, c'est aussi à peu près le temps qu'il m'a fallu pour comprendre que je n'allais pas être touché par cette histoire, malgré tous les efforts mis en oeuvre et toutes les tentatives pour m'émouvoir (la grand-mère).

Alors la musique est jolie comme tout, visuellement c'est très fort (shoutout the Chiodo Brothers ! il y a certains plans où je me demande encore comment ils ont réussi à créer les interactions entre les éléments réels et ce qui est en stop-motion), l'histoire serait apparemment extrêmement personnelle pour le cinéaste et Jenny Slate (son ex-compagne/voix de Marcel/co-scénariste/co-productrice)...et pourtant, malgré tout ça, je me suis senti tout du long extérieur au projet.
Ça m'a presque eu l'air trop fabriqué, trop calculé, trop programmatique, trop...A24 ?

Vaincre ou mourir : 2/10

Le film est à la hauteur de sa réputation désastreuse.

JEANNE DU BARRY (Maïwenn) : 4/10
LA MAIN (Danny & Michael Philippou) : 3,5/10

Marinette (6/10) : Biopic avec un bon casting. Dommage que la vie perso prenne un peu trop la place de la carrière sportive.