Frances a écrit :Ça y est j'ai découvert à mon tour le magnifique Jane Eyre de Cary Fukunaga. Un film à costumes dépoussiéré qui a su aller au cœur de l’œuvre de Charlotte Brontë, rendant avec authenticité la rudesse de ces landes balayées par le vent et la pluie. On retrouve ici la veine romantique de l'époque exaltée par le sauvage des paysages du Yorkshire et c'est superbe.
Le cœurs des hommes et des femmes battant silencieusement sous le poids des étoffes, les bougies révélant des décors et des corps, la lumière du jour filtrant à travers les teintures ou créant des atmosphères à la lisière du fantastique.
Merci à ratatouille, à Flavia et à ceux qui en ont si bien parlé ici et suscité l'envie de parcourir deux heures durant la terre âpre des moors que les sœurs Brontë connaissaient si bien.
EDIT : candidat au podium mensuel bien entendu.
Je suis très contente qu'il t'ait plu, la photo est particulièrement réussie, les acteurs sont parfaits, une des plus belles adaptations du roman.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Le précédent Halloween par Zombie m'avait passablement gonflé. Notamment pour sa représentation hyper caricaturale de la famille du jeune Michael Myers. Une famille de white trash alcoolos, obsédés, violents et vulgaires, qui auraient donc donnés naissance à un monstre. Il quitte cette approche pour livrer un film qui oscille entre onirisme morbide et ultra violence, en présentant un Michael Myers proche du clochard, errant dans l'espoir de retrouver Laurie Strode une bonne fois pour toute. Le film est visuellement magnifique, livré dans un 16mm qui magnifie les éclairages très stylisés et les décors poisseux. Et les interludes fantasmagoriques donnent au film une dimension supplémentaire qui lui permettent de se démarquer du tout venant du slasher et globalement du cinéma de genre actuel.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
Colqhoun a écrit :Un concurrent sérieux pour ce mois.
Le précédent Halloween par Zombie m'avait passablement gonflé. Notamment pour sa représentation hyper caricaturale de la famille du jeune Michael Myers. Une famille de white trash alcoolos, obsédés, violents et vulgaires, qui auraient donc donnés naissance à un monstre. Il quitte cette approche pour livrer un film qui oscille entre onirisme morbide et ultra violence, en présentant un Michael Myers proche du clochard, errant dans l'espoir de retrouver Laurie Strode une bonne fois pour toute. Le film est visuellement magnifique, livré dans un 16mm qui magnifie les éclairages très stylisés et les décors poisseux. Et les interludes fantasmagoriques donnent au film une dimension supplémentaire qui lui permettent de se démarquer du tout venant du slasher et globalement du cinéma de genre actuel.
Il me tente bien cet opus de Zombie depuis quelques temps...Le fait que tu n'aies pas aimé le remake d'Halloween(comme moi) me rassure sur la possibilité que le 2 me plaise!
Profondo Rosso a écrit :Nouveau candidat avec cette pépite méconnue du Studio Ealing
Un Ealing souvent amusant mais je le trouve tout de même mineur sur la longueur.
D'ailleurs je ne pensait pas racheter les Ealing que j'avais déjà dans les dernières rééditions blu ray anglaises mais j'ai vraiment halluciné sur la qualité de la copie de celui-ci la photo de Slocombe est à tomber. Je risque de craquer si toute les restauration sont de ce niveau
Sinon autre candidat, j'ai déjà vu et apprécié le film mais j'ai été encore plus soufflé par la justesse de l'adaptation en en le revoyant après avoir lu le livre
Un des plus beau mélos de ces dernières années, d'une grande justesse et une émotion à fleur de peau et le final est un vrai crève coeur...
Rick Blaine a écrit :
Un Ealing souvent amusant mais je le trouve tout de même mineur sur la longueur.
D'ailleurs je ne pensait pas racheter les Ealing que j'avais déjà dans les dernières rééditions blu ray anglaises mais j'ai vraiment halluciné sur la qualité de la copie de celui-ci la photo de Slocombe est à tomber. Je risque de craquer si toute les restauration sont de ce niveau
Sinon autre candidat, j'ai déjà vu et apprécié le film mais j'ai été encore plus soufflé par la justesse de l'adaptation en en le revoyant après avoir lu le livre
Un des plus beau mélos de ces dernières années, d'une grande justesse et une émotion à fleur de peau et le final est un vrai crève coeur...
A la base il avait tout pour me plaire mais je n'ai pas du tout accroché malgré les qualités certaines du film.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Anorya a écrit :2 prétendants au titre de film du mois de février pour l'instant :
Les chevaux de feu
Ah tu me rassure. Je pensais que tu t'étais emmerdé pendant la séance ! Mais je te l'accorde, l'histoire n'est sans doute pas ce qu'il y a de plus intéressant dans le film.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
julien a écrit :
Ah tu me rassure. Je pensais que tu t'étais emmerdé pendant la séance ! Mais je te l'accorde, l'histoire n'est sans doute pas ce qu'il y a de plus intéressant dans le film.
Ben l'histoire est même assez déprimante, c'était pas vraiment ce dont j'avais besoin ces derniers temps.
Mais la mise en scène est foutrement bien.