Dvdclassik : cinéma et DVD

Treize vies : 7/10 bien foutu, carré, Ron Howard style quand il s’applique

TheGentlemanBat a écrit : ↑6 août 22, 13:09 Bullet Train : 4.5/10

Alors j'ignore si c’est la chaleur des derniers jours qui a fait fondre l’esprit critique de certains journalistes/blogueurs/forumeurs (coucou tchi-tcha ! ), autrement moins coulants d’ordinaire...

Oui, on m'appelle ?

J'ai quand même prévenu que Bullet Train a le cinéma de Tarantino pour seul horizon (comme chacun le sait, Tarantino = cool = violence rigolote et c'est tout) et que ma note était bon public. Rester à l'intérieur d'un train le temps du film/trajet permet à David Leitch de moins se disperser que d'habitude, ce que j'ai trouvé plutôt appréciable une fois passée la mise en place, et en dépit de tous ces flash-backs tarantinesques faussement alambiqués à la con pour nous expliquer d'où vient tel personnage cool qui n'apparait que pour se faire buter aussitôt parce que c'est cool.

Et puis zut, il fait chaud, les salles sont climatisées, j'accueillerais n'importe quel blockbuster estival moins pourri que Thor : Love & Thunder avec indulgence ces jours-ci, en fait. Si Gerard Butler venait sauver le président Macron dans Brégançon Has Fallen, je lui collerais 6,5/10 également, pas de jaloux

TheGentlemanBat a écrit : ↑6 août 22, 13:09
...je serais tenté de dire qu’à l’aune de ce Bullet Train une partie de la filmographie de David Leitch prend soudain des allures de quasi chefs-d’oeuvre.

Une révision de Atomic Blonde et FF Hobbs and Shaw s'impose

tchi-tcha a écrit : ↑6 août 22, 20:32 Si Gerard Butler venait sauver le président Macron dans Brégançon Has Fallen, je lui collerais 6,5/10 également, pas de jaloux

Ça donnerait presque envie (pour incarner notre cher monarque, il faudrait évidemment engager le petit Jonathan Groff dont la ressemblance m'a troublé plus d'une fois dans Mindhunter).

tchi-tcha a écrit : ↑6 août 22, 20:32

TheGentlemanBat a écrit : ↑6 août 22, 13:09
...je serais tenté de dire qu’à l’aune de ce Bullet Train une partie de la filmographie de David Leitch prend soudain des allures de quasi chefs-d’oeuvre.

Une révision de Atomic Blonde et FF Hobbs and Shaw s'impose

J'avais surtout en tête ses 2 premiers films, après même si je n'ai pas vu Hobbs and Shaw (à chaque fois que j'ai profité d'un passage télé pour avancer dans cette merveilleuse saga qu'est Rapide & Furieusement en roue libre, mes yeux et mon cerveau ont vite capitulé), il me semble quand même qu'on descend d'un cran à chaque fois en terme d'écriture et d'intérêt.

Prey (6/10) : Malgré sa tentation "woke" qui frôle parfois l'anachronisme, un film de survie plutôt plaisant à suivre.

Karras a écrit : ↑6 août 22, 22:37 Prey (6/10) : Malgré sa tentation "woke" qui frôle parfois l'anachronisme (…)

Mais on va dire ça à chaque film d’époque maintenant ? J’ai revu le Mary Stuart avec Saoirse Ronan, c’est n’importe quoi à ce niveau là.

Karras a écrit : ↑6 août 22, 22:37Prey (6/10) : Malgré sa tentation "woke" qui frôle parfois l'anachronisme, un film de survie plutôt plaisant à suivre.

Je pense pareil que toi (et je ne l'aurais pas mieux écrit) sauf que, comme note, je lui mets :

6,5/10

Le meilleur volet depuis Predator 2. Et, avec ça, un solide score et une réalisation assez soignée.

Par contre, sur certains SFX animaliers ainsi que ce générique de fin animé, on se croirait parfois dans un Disney. Attendez...

odelay a écrit : ↑6 août 22, 22:58

Karras a écrit : ↑6 août 22, 22:37 Prey (6/10) : Malgré sa tentation "woke" qui frôle parfois l'anachronisme (…)

Mais on va dire ça à chaque film d’époque maintenant ? J’ai revu le Mary Stuart avec Saoirse Ronan, c’est n’importe quoi à ce niveau là.

Sans oublier le grand n’importe quoi d’Ophelia ou la fin d’Eugénie Grandet trahissant l’oeuvre et surtout la réalité historique.
Je n’ai pas vu Prey mais à la rigueur cela me semble moins gênant compte tenu qu’il s’agit d’un film fantastique.

L'Année du Requin (Ludovic & Zoran Boukherma) 4/10
(Note sévère parce que ce n'est pas franchement abouti et parce que je m'y suis surtout ennuyé (c'est assez mou). Incapable de jouer longtemps sur plusieurs registres, le film n'est une comédie qu'un temps (ne vous fiez ni à sa bande-annonce ni à son casting), pour finir en chasse au requin sérieuse qui sent la redite en déclinant respectueusement des figures attendues des Dents de la Mer. Pour le croisement entre Jaws et l'humour d'un Bruno Dumont on repassera également, c'est pas du Spielberg, la mise en scène ne décolle que lorsqu'elle utilise des drones. J'aurais aimé saluer la tentative décalée, mais cette hybridation "à la française" ne sait pas trop sur quel pied danser.)

Adieu Paris : 3/10

PREY (Dan Trachtenberg) : 3,5/10

PREY :3/10

Et allez...

C'est effectivement le yoyo pour Prey. Une flopée de notes sanction ont pas mal tempéré hier mon envie de tenter l'aventure (déjà que l'association Predator/Disney Peluche me semblait contre nature et me poussait à être méfiant), puis quelques avis épars qui me redonnent un peu d'espoir aussitôt douché par le combo Demi-Lune/G.T.O. Après, j'ai envie de dire que venant d'eux, cette clouée au pilori du film (les notes auraient d'ailleurs pu voler beaucoup plus bas) était somme toute attendue

Sinon, The Gray Man : 7/10

Je ne pensais pas dire un jour autant de bien d'un film des frangins Russo mais je dois avouer que contre toute attente, leur dernier bébé a été une belle surprise hier soir. Cet Homme Gris a beau décliner une recette connue (on a affaire ni plus ni moins à un énième cousin de Jason Bourne et Mission : Impossible sous stéroïde), j'ai trouvé le métrage sacrément efficace et contrairement à Bullet Train je n'ai pas vu les 2H08 passer. Le tandem Ryan Gosling/Chris Evans (excellent en enfoiré de sociopathe) réhaussé par la présence de la charmante Ana de Armas (qui a visiblement pris goût à l'action depuis le dernier James Bond) joue clairement en faveur du métrage. Évidemment, il ne faut pas trop pinailler niveau vraisemblance et la mise en scène des Russo, si elle a fait quelques progrès, est encore polluée par de trop nombreux mouvements de caméra qui n'ont pas grande justification sinon le plaisir de la jouer esbroufe visuelle (et rendre accessoirement jaloux Michael Bay). Des débordements de CGI picotant les rétines (je pense notamment au final de l'impressionnante séquence de fusillade à Prague) sont également à déplorer par-ci par-là mais bon, tout ça n'a que modérément entaché le plaisir pris devant cet actionner on ne peut plus divertissant ('failli d'ailleurs lui mettre un demi point de plus) dont je guetterai les futures suites avec un intérêt certain.

Prey : 3/10

Carter - Byeong-gil Jeong - 5,5/10