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Publié : 2 oct. 06, 18:45
par Best
George Kaplan a écrit : Angels with Dirty Faces : Très bon
J'étais littérallement tombé amoureux de ce film en le découvrant. Une de mes oeuvres noires préférées :D

Publié : 7 oct. 06, 01:34
par Profondo Rosso
Gentleman Jim de Raoul Walsh
On assiste au fondement de la boxe moderne à travers le destin du très fanfaron et attachant Jim Corbett (Erroll Flynn magnifique) en quete de reconaissance et de réussite sociale. Les combats sont étonnament brutaux (dont un bien sauvage se déroulant au bord de l'eau avec une sortie de ring de Flynn périlleuse) et filmé avec dynanisme par la caméra de Walsh. Tout les personnages secondaires sont superbement brossés avec un regard tendre comme la famille d'irlandais bagarreur et grande gueule de Corbett ou encore son principal adversaire Sullivan avec en prime une magnifique scene de passage de témoin et de resect de l'adversaire à la fin du film. Hormis un un second role féminin un peu agaçant (j'arrive pas à voir Flynn avec une autre que Olivia de Havilland) presque parfait. 5,5/6

la copie du mac mahon est splendide allez y !

Publié : 22 oct. 06, 19:54
par Julien Léonard
Vu :

-High Sierra - 1940 (9/10) : Un très joli drame de Raoul Walsh !! C'est la deuxième fois que je le vois et y'a rien à redire... Humphrey Bogart est étincelant, tout en décontraction et en virilité. La photographie est sublime, et certains moments de scénario fort beaux. L'action tient une belle part, à coups de mise en scène bien découpée et de courses poursuites assez impressionnantes. L'ensemble tient du chef-d'oeuvre et offre une fin vraiment magnifique. L'un de mes Walsh préférés. Un grand moment et le décollage de Bogart vers des cieux plus cléments faits de détectives privés, d'hommes déchirés par les tourments de la guerre et de l'amour, d'aventurier devenu fou ou de tendre milliardaire amoureux... :wink:
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Publié : 22 oct. 06, 19:56
par Watkinssien
Julien Léonard a écrit :Vu :

-High Sierra - 1940 (9/10) : Un très joli drame de Raoul Walsh !! C'est la deuxième fois que je le vois et y'a rien à redire... Humphrey Bogart est étincelant, tout en décontraction et en virilité. La photographie est sublime, et certains moments de scénario fort beaux. L'action tient une belle part, à coups de mise en scène bien découpée et de courses poursuites assez impressionnantes. L'ensemble tient du chef-d'oeuvre et offre une fin vraiment magnifique. L'un de mes Walsh préférés. Un grand moment et le décollage de Bogart vers des cieux plus cléments faits de détectives privés, d'hommes déchirés par les tourments de la guerre et de l'amour, d'aventurier devenu fou ou de tendre milliardaire amoureux... :wink:
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Walsh le considérait , en 1941, comme son film préféré.

Publié : 22 oct. 06, 20:11
par Julien Léonard
Ce film m'a réellement ravi, surtout après la déception que constitue pour moi Une femme dangereuse... un petit 6/10 pour moi. J'attendais beaucoup, j'ai été vraiment déçu...

Publié : 1 nov. 06, 23:23
par Jeremy Fox
Les implacables de Raoul Walsh
J'ai toujours un peu de mal avec le Walsh des années 50 après cette fameuse décennie fougueuse des années 40. J'y prend du plaisir mais trop de nonchalance, trop de lâcheté (peut-être apparente) dans les scénarios font que je ne m'y passionne pas non plus plus que ça.
Les scènes d'ensemble voyant l'avancée du bétail ne font vraiment pas le poids face à celles dans La rivière rouge.
Et pourtant il y avait matière ici encore. Une très bonne première demi-heure dans le Grand Nord, un beau score ample et intimiste à la fois de Victor Young, un très beau scope et 3 acteurs formidables, Robert Ryan mais surtout Clark Gable et Jane Russell dans un de ses meilleurs rôles (quelle sensualité !)
Donc une impression très agréable mais en même temps assez décevante rattrapée in fine par une superbe phrase très respectueuse de Robert Ryan à l'encontre de Ben Allison (Clark Gable).
Mérite une revision en DVD avant de me prononcer définitivement.
La redécouverte dans une magnifique copie ne change rien à l'affaire. Un western qui ne tient pas ses promesses de départ et un avis qui ne change pas d'un pouce.

Publié : 1 nov. 06, 23:32
par Lylah Clare
Jeremy Fox a écrit :Les implacables de Raoul Walsh
J'ai toujours un peu de mal avec le Walsh des années 50 après cette fameuse décennie fougueuse des années 40. J'y prend du plaisir mais trop de nonchalance, trop de lâcheté (peut-être apparente) dans les scénarios font que je ne m'y passionne pas non plus plus que ça.
Les scènes d'ensemble voyant l'avancée du bétail ne font vraiment pas le poids face à celles dans La rivière rouge.
Et pourtant il y avait matière ici encore. Une très bonne première demi-heure dans le Grand Nord, un beau score ample et intimiste à la fois de Victor Young, un très beau scope et 3 acteurs formidables, Robert Ryan mais surtout Clark Gable et Jane Russell dans un de ses meilleurs rôles (quelle sensualité !)
Donc une impression très agréable mais en même temps assez décevante rattrapée in fine par une superbe phrase très respectueuse de Robert Ryan à l'encontre de Ben Allison (Clark Gable).
Mérite une revision en DVD avant de me prononcer définitivement.
La redécouverte dans une magnifique copie ne change rien à l'affaire. Un western qui ne tient pas ses promesses de départ et un avis qui ne change pas d'un pouce.
Tu as raison. Maintenant, ce n'est pas donné à tout le monde de tenir la qualité (avec la quantité en plus) des films qu'il a réalisés dans les années 40, décennie prodigieuse pour Walsh, qui demeure un de mes cinéastes favoris :)

Publié : 2 nov. 06, 19:17
par someone1600
N'ayant vu que They died with their boots on et High Sierra, je ne peux me prononcer... :?

Publié : 14 déc. 06, 01:24
par Profondo Rosso
Aventures en Birmanie de Raoul Walsh
Après une ouverture patriotique pleine d'emphase pompeuse (film réalisé en temps de guerre) et un premiere partie assez classique relatant une mission de sabotage, le film décolle vraiment lorsque le régiment se retrouve coincé et traqué par les japonais. Une jungle foisonnante et hostile (je comprends enfin pourquoi on dit que Predator doit beaucoup à ce film) d'où le danger peut venir de partout, des japonais sadique et belliqueux et quelques scènes vraiment mémorable comme la découverte des corps mutilés par la torture des soldats américains ou encore le hargneux face à face final dans l'obscurité d'une violence et d'une cruauté surprenante. Errol Flynn est imperial en chef charismatique et le reste du régiment est très bien présenté aussi avec humour et émotion selon les moments du films. Par contre je ne me suis etrangement pas tout à fait senti impliqué (peut etre le ton patriotique un peu trop prononcé ne pas oublier que c'est un peu aussi un film de propagande réalisé en temps de guerre) et malgré toutes ses qualités les 2h15 du film sont parfois un peu longues. 4,5/6

Publié : 14 déc. 06, 12:37
par AtCloseRange
Profondo Rosso a écrit :Aventures en Birmanie de Raoul Walsh
Après une ouverture patriotique pleine d'emphase pompeuse (film réalisé en temps de guerre) et un premiere partie assez classique relatant une mission de sabotage, le film décolle vraiment lorsque le régiment se retrouve coincé et traqué par les japonais. Une jungle foisonnante et hostile (je comprends enfin pourquoi on dit que Predator doit beaucoup à ce film) d'où le danger peut venir de partout, des japonais sadique et belliqueux et quelques scènes vraiment mémorable comme la découverte des corps mutilés par la torture des soldats américains ou encore le hargneux face à face final dans l'obscurité d'une violence et d'une cruauté surprenante. Errol Flynn est imperial en chef charismatique et le reste du régiment est très bien présenté aussi avec humour et émotion selon les moments du films. Par contre je ne me suis etrangement pas tout à fait senti impliqué (peut etre le ton patriotique un peu trop prononcé ne pas oublier que c'est un peu aussi un film de propagande réalisé en temps de guerre) et malgré toutes ses qualités les 2h15 du film sont parfois un peu longues. 4,5/6
Je l'avais revu récemment avec beaucoup de plaisir et sans ressentir le moindre ennui. Un de mes films de guerre préféré et quelle réalisation de Walsh! Même le côté propagandiste qu'on a souvent reproché au film ne m'a jamais semblé particulièrement appuyé.

Publié : 4 mars 07, 10:38
par Joe Wilson
Gentleman Jim, de Raoul Walsh

Voilà un concentré du classique hollywoodien dans sa fraîche splendeur, tant la grâce de Gentleman Jim tient à peu de choses mais ne s'évanouit jamais, dans un petit miracle d'équilibre.
La mise en scène de Walsh est d'un dynamisme virevoltant, en phase avec le personnage de Jim Corbett, dont le culot et l'appétit de vivre deviennent vite irrésistibles. L'on ressent un bonheur simple et radieux à la vision de son ascension, dans un reflet idéalisé et noble de l'American Dream. Errol Flynn trouve forcément un rôle à sa mesure, entre le panache survolté et l'aisance agaçante, à la fois source d'empathie et de rejet. Son personnage est à la fois complexe et évident tant il est contrasté, révélateur d'une humanité tendre jusque dans ses excès.
Gentleman Jim est aussi grandi par une belle galerie de seconds rôles, évoquant une justesse sensible bien rare. C'est la considération d'une subtilité, d'une chaleur revigorante dans les relations humaines, qui transcendent les passages obligés : les échanges entre Corbett et Victoria Ware sont formidables, chacun voulant avant tout protéger sa propre fierté. La famille Corbett est aussi un petit microcosme jubilatoire, chaque réplique, même attendue, fusant dans un enthousiasme intense.
Et pourtant, l'avant dernière séquence entre Corbett et Sullivan dessine un contraste, enfin la vision de l'humilité et de la fragilité remplace fugacement le triomphe de cet art de vivre presque écoeurant dans son succès s'il n'était aussi charmeur. C'est l'apparition d'une intimité délicate, comme figée dans son secret. Corbett se révèle derrière sa facilité qui frise l'insolence, et Walsh donne à cette confession une beauté insidieuse magnifique.


La Charge Fantastique, de Raoul Walsh

Comme dans Gentleman Jim, Errol Flynn incarne avant tout un certain idéal de l'Amérique, une figure romantique et passionnée transmettant des valeurs, du courage au sacrifice, au service d'un principe rassembleur.
Walsh livre un récit épique d'une énergie folle, n'utilisant l'histoire qu'en tant que trame pour se saisir d'un personnage extrêmement controversé et le transformer en héros mythologique.
Custer, comme Jim Corbett, est quasiment agaçant dans sa facilité à gravir les marches de la gloire, malgré les réticences bornées de ses supérieurs. Son insoumission et son insolence se confrontent à sa générosité et sa tendresse. Il est forcément excessif, démesuré dans ses contradictions car puissamment humain. Errol Flynn retrouve encore une fois Olivia de Havilland, et dans une secrète alchimie le couple est rayonnant. Le film gagne énormément de densité dans les scènes intimes pour exprimer un souffle poignant, qui rend inoubliable la scène du départ final.
La seule légère frustration ressentie vient sans doute de ce ryhtme effréné, reflet d'un scénario plus qu'imposant. Les enchaînements sont parfois un peu décousus et le film connait un mince déséquilibre entre la tonalité légère de la première partie et la sensibilité poignante de la seconde.
En l'état, cela reste malgré tout du travail d'orfèvre.

Publié : 11 mars 07, 18:41
par tijay
La charge héroïque (They died with their boots on, R. Walsh - 1941)
Avec E. Flynn, O. De Havilland, A. Kennedy ...

L'histoire romancée du Général George Armstrong Custer ...

Errol Flynn dans son meilleur role à mon avis. A l'aise, inspiré, il incarne un Custer peut etre un peu trop caricatural par moment, mais o combien impressionnant de prestance. Ce sont surtout les dialogues qui m'ont surpris et enchanté en meme temps. Le drame indien montré comme rarement à l'écran (en tout cas pour l'époque), des acteurs brillants. Outre Flynn, Olivia de Havilland est une nouvelle fois impeccable et juste.

Des répliques cultes et une réalisation soignée.
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Petit bémol personnel, j'aurais aimé une fin plus "symbolique" de Custer à Little Big Horn, une mort un peu "baclée" alors que la bataille est intense et merveilleusement mise en scène sur le reste de la séquence. Dommage.
9/10
Edit : la charge fantastique (titre qui aurait pu etre meilleur :roll: )

Publié : 11 mars 07, 18:58
par ed
ah non, la charge héroique, c'est She wore a yellow ribbon !!!
pour toi, elle est fantastique, la charge !

Publié : 12 mars 07, 20:39
par tijay
ed a écrit :ah non, la charge héroique, c'est She wore a yellow ribbon !!!
pour toi, elle est fantastique, la charge !
Mea culpa :roll: suis bien nul sur le coup ... Je vais éditer :mrgreen:

Publié : 20 mars 07, 13:44
par O'Malley
Saboteur sans gloire de Raoul Walsh (1944)

Un très bon Raoul Walsh: nerveux et très prenant.
Le scènario questionne la lacheté collective et individuelle, la redemption et la notion de sacrifice juste. Il est très habilement écrit, étonnant (le personnage principal joué par Errol Flynn est tout de même un criminel et le film est quand même un appel à la résistance à destination du banditisme :shock: ).
La mise en scène est, comme souvent chez Walsh, concise et sans temps mort. Par ailleurs, la vitesse a laquelle file l'intrigue durant la première demi-heure est assez étourdissante.
Errol Flynn et Paul Lukas sont totalement investis par leur personnages et livrent l'une des plus belles performances qu'il m'ait été de voir d'eux jusqu'alors.