Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Pas mieux.mannhunter a écrit : ↑17 mai 24, 10:40
Les chiffres annoncés en ligne ne sont pas forcément les chiffres réels non? et pour le rendu CGI je ne suis pas forcément étonné de ces retours cannois, car il y a plein de blockbusters qui coûtent encore plus cher que MEGALOPOLIS dont le rendu des CGI est parfois "voyant". Les CGI sont le fléau du cinéma!
Eh pour une fois que son retour ne se limite pas à un selfie ou à 30 secondes d'entretien d'un créneau de 15 minutes.Flol a écrit : Donc ce ne sont pas ces quelques retours (et certainement pas celui de Mehdi Omaïs) qui vont entacher ma hype pour ce film.
Les films de vieux sage, ça a parfois du bon. Gens de Dublin, de Huston, par exemple.Ouf Je Respire a écrit : ↑17 mai 24, 12:28Exactement! J'avais peur qu'on tombe sur un film "de vieux sage", bon ben apparemment c'est toujours ça d'évité!Shin Cyberlapinou a écrit : ↑17 mai 24, 00:24 J'avoue avoir pensé au Southland Tales de Richard Kelly en voyant la ba... Mais un ratage glorieux m'intéressera toujours plus qu'une œuvre fonctionnelle mais timorée.
Le retour de Frodon :G.T.O a écrit : ↑17 mai 24, 09:38Ces retours sur le Coppola font quand même peur, et à celle-ci, n'oublions pas, s'ajoute l'indice d'un amour qu'aucun film ne voudrait: le critique J-M Frodon adore. Autrement dit, le point Godwin de l'indéfendable.innaperfekt_ a écrit : ↑17 mai 24, 09:26 Aïe ! Rouyer, un étoile pour le Coppola. C'est le seul critique qui zone à Cannes en qui on peut avoir confiance.
Mama Grande! a écrit : ↑17 mai 24, 15:00Je dois dire que je trouve les critiques négatives plus convaincantes dans leurs arguments
D'autant plus que Rouyer est "bon public", rarement cassant avec les films et il me semble assez client du cinéma de Coppola en général.G.T.O a écrit : ↑17 mai 24, 09:38Ces retours sur le Coppola font quand même peurinnaperfekt_ a écrit : ↑17 mai 24, 09:26 Aïe ! Rouyer, un étoile pour le Coppola. C'est le seul critique qui zone à Cannes en qui on peut avoir confiance.
Quelqu'un a concrètement l'avis de Rouyer quelque part à part les étoiles ? Je ne trouve rien.mannhunter a écrit : ↑17 mai 24, 15:50Mama Grande! a écrit : ↑17 mai 24, 15:00Je dois dire que je trouve les critiques négatives plus convaincantes dans leurs argumentsD'autant plus que Rouyer est "bon public", rarement cassant avec les films et il me semble assez client du cinéma de Coppola en général.
Je suis maintenant curieux du nouveau Paul Schrader (pas de date de sortie en France?) même si on peut probablement s'attendre à un nouveau "remake" de ses précédents films..
Le film n'est pas unanimement éreinté. Il y a des critiques qui louent une expérience totalement hors-normes, ne ressemblant à rien qu'ils n'aient déjà vu au cinéma. C'est sans doute précisément pour avoir cette liberté créative totale que Coppola a autofinancé son film. Le résultat est peut-être effectivement raté/boursouflé/gênant/ridicule (rayez la mention inutile), on verra bien au final. Twixt était déjà bien foireux il y a douze ans (douze ans putain!), je n'ai pas perdu la mémoire des impasses dans lesquelles Coppola peut se fourrer. Mais rien dans ce tombereau de papiers au vitriol (une sorte de concours à celui qui décochera le plus de bons mots rigolards) ne me découragera à aller voir ce film, fait envers et contre tout et dont l'existence même est un miracle dans le modèle économique américain actuel. Sans souscrire à certaines lectures complotistes d'un establishment qui aurait secrètement juré la perte de ce film fait en-dehors du système et pouvant le menacer, il y a peut-être dans cette ambition démiurgique quelque chose qui "gêne" parce que ne renvoyant à aucun référentiel. Le cinéma regorge de tas d'exemples de films bousculant les lignes (il suffit de prendre la réception critique de la plupart des Kubrick à partir de 2001) qui ont été raillé ou pris de haut lors de leur sortie pour finalement asseoir durablement leur importance. Je suis impatient de voir si Megalopolis sera de ceux-là.
Oui, Twixt, souvenir d'une séance ciné très pénible. Deux doigts coupe faim...
ils étaient (et peuvent être encore) clivants probablement à leur sortie mais ont-ils été attaqués sur leur facture technique, leur mise en scène, photographie, direction artistique, direction d"acteurs? C'est sur ces points précis que le dernier Coppola gêne beaucoup de critiques.
Je n'ai pas de citations à débiter (je te laisse fouiller dans les revues de l'époquemannhunter a écrit : ↑17 mai 24, 19:25ils étaient (et peuvent être encore) clivants probablement à leur sortie mais ont-ils été attaqués sur leur facture technique, leur mise en scène, photographie, direction artistique, direction d"acteurs? C'est sur ces points précis que le dernier Coppola gêne beaucoup de critiques.
) mais j'en suis quasi certain pour Orange mécanique au minimum. Le jeu de Nicholson (voire de Shelley Duvall) dans Shining a aussi été très critiqué à l'époque. Et Shining a été nommé aux Razzies Awards notamment pour "pire réalisateur" (c'te blague absolue). Ce serait tout de même extrêmement surprenant que Coppola, 85 ans, fasse surgir dans l'histoire du cinéma un nouveau référentiel maintenant. J'ai envie d'y croire tout autant que toi, mais t'es pas déjà entrain de te persuader un peu ? La genèse du projet est belle et mérite d'être louer encore et encore mais elle ne fera pas la qualité du film pour autant. Et est-ce vraiment à lui de nous amener vers quelque chose de nouveau, en fin de compte ?Demi-Lune a écrit : ↑17 mai 24, 19:12 Le film n'est pas unanimement éreinté. Il y a des critiques qui louent une expérience totalement hors-normes, ne ressemblant à rien qu'ils n'aient déjà vu au cinéma. C'est sans doute précisément pour avoir cette liberté créative totale que Coppola a autofinancé son film. Le résultat est peut-être effectivement raté/boursouflé/gênant/ridicule (rayez la mention inutile), on verra bien au final. Twixt était déjà bien foireux il y a douze ans (douze ans putain!), je n'ai pas perdu la mémoire des impasses dans lesquelles Coppola peut se fourrer. Mais rien dans ce tombereau de papiers au vitriol (une sorte de concours à celui qui décochera le plus de bons mots rigolards) ne me découragera à aller voir ce film, fait envers et contre tout et dont l'existence même est un miracle dans le modèle économique américain actuel. Sans souscrire à certaines lectures complotistes d'un establishment qui aurait secrètement juré la perte de ce film fait en-dehors du système et pouvant le menacer, il y a peut-être dans cette ambition démiurgique quelque chose qui "gêne" parce que ne renvoyant à aucun référentiel. Le cinéma regorge de tas d'exemples de films bousculant les lignes (il suffit de prendre la réception critique de la plupart des Kubrick à partir de 2001) qui ont été raillé ou pris de haut lors de leur sortie pour finalement asseoir durablement leur importance. Je suis impatient de voir si Megalopolis sera de ceux-là.