Dvdclassik : cinéma et DVD

Flol a écrit : ↑6 nov. 23, 17:58 Même s'il n'a jamais entendu parler de Jack "Fish ?" Fisk.

Oui, c'est quand même bizarre, ça.

Sinon, vraiment très bien! (c'est sûr que le fait d'être d'accord sur pratiquement tout doit jouer)

Un nvité a écrit : ↑30 oct. 23, 17:47 Comme prévu, les gens se sont fait chier et le film (selon les chiffres de Variety) se casse la gueule au cours de la deuxième semaine, avec une chute brutale de 61 % par rapport à son week-end d'ouverture.

Le film vient quand même d'attendre le million d'entrées, c'est pas dégueu au vu de sa durée, non ?

tchi-tcha a écrit : ↑27 oct. 23, 16:41 (mais j'aime pas les acteurs non plus, donc pour Gangs of New York ce n'est pas qu'une allergie à la peinture)

C'est peut-être une allergie au diluant, et non au pigment.

Scorsese recommande 6 films qui ont inspiré son Killers of the flower moon :

https://thefilmstage.com/martin-scorses ... ower-moon/

Spielberg & Scorsese discutant du film et de la fin du western (en full VO).

Vu hier soir. Finalement, j'ai peu de regret de ne pas avoir été au cinéma. Je crois qu'il n'est pas un grand film de Scorsese car Scorsese peut sans doute difficilement refaire un grand film à son âge et ce n'est pas du tout une critique ou un défaut. L'urgence et la vitalité des montages et des mouvements n'est plus là. Je lisais entre les lignes certains avis du sujet, quelqu'un parlait d'aplatissement. Ce mot colle extrêmement bien avec mon ressenti. Je pinaille en ayant un regard acerbe dans le rétroviseur sur l'oeuvre de Scorsese, c'est évident. Impossible d'être objectif quand ce nom est collé au métrage. Même DiCaprio m'a légèrement déçu, qui cabotine un peu trop avec l'âge, lui aussi, dans le benêt à la limite du Arnie Grape parfois. Restera l'histoire, et la nécessité de la raconter au cinéma. Restera tout de même un film qu'Hollywood et peu d'autres réalisateurs auraient été capables de produire, et qu'au risque de passer pour le conservateur lambda, on risque de ne plus voir dans les années à vivre.

innaperfekt_ a écrit : ↑8 déc. 23, 09:06 Restera tout de même un film qu'Hollywood et peu d'autres réalisateurs auraient été capables de produire, et qu'au risque de passer pour le conservateur lambda, on risque de ne plus voir dans les années à vivre.

Bien au contraire.

Supfiction a écrit : ↑8 déc. 23, 11:08

innaperfekt_ a écrit : ↑8 déc. 23, 09:06 Restera tout de même un film qu'Hollywood et peu d'autres réalisateurs auraient été capables de produire, et qu'au risque de passer pour le conservateur lambda, on risque de ne plus voir dans les années à vivre.

Bien au contraire.

Je ne parlais pas de l'idéologie politique derrière le film, mais plus de l'art spécifique de réaliser des films de cette façon.

innaperfekt_ a écrit : ↑8 déc. 23, 09:06 Je crois qu'il n'est pas un grand film de Scorsese car Scorsese peut sans doute difficilement refaire un grand film à son âge et ce n'est pas du tout une critique ou un défaut. L'urgence et la vitalité des montages et des mouvements n'est plus là.

On peut faire de grands films tranquilles et apaisés, d'autres l'ont prouvé à maintes reprises.
Je ne vois pas bien de quoi tu parles.
A choisir je préfère de loin Killers of the flower moon à Mean Streets par exemple.

Supfiction a écrit : ↑8 déc. 23, 11:14

innaperfekt_ a écrit : ↑8 déc. 23, 09:06 Je crois qu'il n'est pas un grand film de Scorsese car Scorsese peut sans doute difficilement refaire un grand film à son âge et ce n'est pas du tout une critique ou un défaut. L'urgence et la vitalité des montages et des mouvements n'est plus là.

On peut faire de grands films tranquilles et apaisés, d'autres l'ont prouvé à maintes reprises.
Je ne vois pas bien de quoi tu parles.
A choisir je préfère de loin Killers of the flower moon à Mean Streets par exemple.

Je parlais à notre époque. Disons que j'ai du mal à saisir le nom d'un réalisateur actuel, dans la fleur de l'âge, pouvant rivaliser avec les méthodes de conceptions d'un Scorsese, d'un Scott, d'un Spielberg de nos jours. Et quand je parle de ces méthodes, c'est de pousser le point de vu artistique en dehors de l'expertise unique d'un cinéma de genre, sans s'appuyer énormément sur la technologie, et de réaliser un film de cinéma pur, autant dans la photographie, que l'élaboration des décors, du scénario, du montage etc. Même un mec comme Eric Roth est au scénario ici et ça se sent. Ça pue la naphtaline dans la conception et à bien y réfléchir, ce film aurait limite dû être dans cette section du forum.

innaperfekt_ a écrit : ↑8 déc. 23, 09:06Je crois qu'il n'est pas un grand film de Scorsese car Scorsese peut sans doute difficilement refaire un grand film à son âge

Je crois tout le contraire. Il a atteint un si haut niveau de maîtrise dans son Art qu'il peut désormais déposer au sol ses effets de mise en scène les plus connus. On peut aisément dire qu'il a parfaitement su épurer sa réalisation pour ne pas nous distraire de l'histoire qu'il veut raconter. Tenir sans forcer une telle de tension dramatique durant plus de trois heures, dans ce cadre de production, c'est juste miraculeux.

Supfiction : A choisir je préfère de loin Killers of the flower moon à Mean Streets par exemple.

J'ai découvert Mean Streets sur Mubi quelques mois avant Killers of the flower moon. Il m'a complètement scié, qu'elle putain de liberté, le film possède une vrai puanteur de mauvais garçons, de A à Z, il y a aucune façon de jouer dans Mean Streets, c'est pas compliqué : ils "sont" comme ça, il ne "joue" pas comme ça (voir les moments qui sont comme presque capté sur le vif dans le Bar). Killers of the flower moon est en train de disparaitre de ma mémoire (bon, sauf la séquence de fin).

innaperfekt_ a écrit : ↑8 déc. 23, 11:29Je parlais à notre époque. Disons que j'ai du mal à saisir le nom d'un réalisateur actuel, dans la fleur de l'âge, pouvant rivaliser avec les méthodes de conceptions d'un Scorsese, d'un Scott, d'un Spielberg de nos jours. Et quand je parle de ces méthodes, c'est de pousser le point de vu artistique en dehors de l'expertise unique d'un cinéma de genre, sans s'appuyer énormément sur la technologie, et de réaliser un film de cinéma pur, autant dans la photographie, que l'élaboration des décors, du scénario, du montage etc.

C'est quoi un film de cinéma pur ?

Du cinema qui va au-dela du cinema ? N'empeche chacun possede sa propre interpretation donc on en pas sortie.

Dans le contexte et si j'ai bien compris, le "cinéma pur" serait un cinéma à l'ancienne fabriqué sans recours au tout numérique, où la patte de l'artisan serait reconnaissable dans son ouvrage, ce que Hollywood ne produit quasiment plus aujourd'hui.

Un peu comme la pureté d'un Rohmer qui n'a jamais touché au numérique de toute sa vie :

(garanti 100% pur cinéma)

Et à propos d'intelligence artificielle, je crois que G.T.O utilise un générateur de formules aléatoires pour certaines phrases dans ses avis :

G.T.O a écrit : ↑6 déc. 23, 23:19 Killers of the Flower Moon: 2/10
De la tragédie en boite, desservie par un drame invertébré, à l'alternance mécanique induit par le décompte funeste, la musique pseudo décalée, et autres prestations carnavalesques qui hantent une oeuvre déjà unidimensionnelle : Di Caprio en tête, et son prognathisme à la Marlon Brandon ridicule, De Niro en figure démoniaque à la moue figée, et Lily Gladstone, éteinte et amorphe. Après le pitoyable the Irishman, une nouvelle déception qui vient confirmer le déclin artistique de Scorsese, sinon la sénilité de ce monument académique. Marty, arrête le carnage !

Là je pense avoir compris une chose: le film est donc déjà dispo en ligne en Albanie