Pour deux ou trois scènes bien senties, on doit se taper près de trois heures de clichetons, de sentimentalisme cul cul la praline et une morale qui ferait passer La Petite Maison dans la prairie pour une œuvre iconoclaste. Chiant, pompeux et porté par un Costner qui ressemble plus à un Boy Scout donneur de leçon qu'à Wyatt Earp. Du coup, je suis un peu refroidi à l'idée de découvrir Silverado (du même réalisateur) ou Tombstone (projet concurrent du film-ci).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Désolé mais non. Ni amusé, ni fasciné, ni séduit. J'y vois comme un hommage cinéphile improbable coincé entre Rozier et Pecas. C'était vraiment pénible alors c'est ma daube du mois.
Pour deux ou trois scènes bien senties, on doit se taper près de trois heures de clichetons, de sentimentalisme cul cul la praline et une morale qui ferait passer La Petite Maison dans la prairie pour une œuvre iconoclaste. Chiant, pompeux et porté par un Costner qui ressemble plus à un Boy Scout donneur de leçon qu'à Wyatt Earp. Du coup, je suis un peu refroidi à l'idée de découvrir Silverado (du même réalisateur) ou Tombstone (projet concurrent du film-ci).
C'est l'ancien souvenir que j'en ai gardé et je n'avais pas mieux apprécié l'enfilage de clichés que constitue Silverado. En revanche, je suis de ceux (rares) qui avaient grandement apprécié Tombstone. Ceci dit, je n'ai revu aucun des films depuis leurs sorties.
J'avais préselectionné Wyatt Earp pour ma promo 10 BR = pas cher sur Amazon.
Du coup j'hésite.
J'avoue que je n'ai aucun souvenir de ce film (ni de Tombstone et pourtant j'avais été le voir au ciné)
Ah mais je ne veux pas être responsable (même indirectement) d'un éternel regret !
Non mais, au mieux fait toi prêter le film par un pote avant de l'acheter en BR parce que même avec une belle image, trois heures de bon sentiments et du cabotinage de Kevin Costner ça fait mal...
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Kevin95 a écrit :Ah mais je ne veux pas être responsable (même indirectement) d'un éternel regret !
Non mais, au mieux fait toi prêter le film par un pote avant de l'acheter en BR parce que même avec une belle image, trois heures de bon sentiments et du cabotinage de Kevin Costner ça fait mal...
J'ai passé ma commande sans l'acheter (pourtant il était à 5 euros)...je vais le revoir façon "pas bien" un de ses jours (enfin c'est pas urgent, j'ai encore une trentaine de westerns à voir ou revoir en dvd)
Avec Mortal Kombat : Destruction Finale, j’ai eu un beau rappel du fait qu’un bon directeur de la photographie ne fait forcément un bon réalisateur. Le film de Paul Anderson est déjà une belle daube mais John R. Leonetti signe une suite au-delà de tous les mots. Ça ressemble à un pauvre fanfilm tourné avec les pires cosplayers de la planète. Il n’y a pas un seul plan qui ne soit pas ridicule que ce soit en raison du jeu des acteurs, des effets spéciaux, des costumes ou de la chorégraphies over-the-top des combats. Tout semble être accomplit pour que le film reste au niveau le plus médiocre possible. A tel point que ça le rendrait presque formidable.
J'ai peu de souvenir de cette suite si ce n'est que c'était un nanar assez rigolo.
Assez peu de souvenir du premier aussi sauf que c'était également un nanar rigolo qui ne m'avait pas déplu. Tout ce dont je me souviens c'est que c'est la seule et unique fois que j'ai vu des mecs se taper dessus devant un écran de cinéma en se prenant pour les héros du film. Sauf que c'était de la vraie baston et qu'ils se tapaient comme des abrutis. Je ne sais plus comment c'était parti mais ils se battaient devant l'écran pendant que Scorpion et compagnie s'affrontaient à l'écran. Surréaliste.
Pour ne pas changer, ce sera une fois de plus un Tashlin/Lewis...
L'increvable Jerry (It'$ only money - 1962 - Frank Tashlin)
J'avais du le voir il y a longtemps car je me souvenais du gag (un des rares bons) de l'antenne de télé. Sinon, c'est le scénario affligeant habituel : Lewis joue un crétin/pas si crétin qui est à l'insu de son plein gré l'héritier d'une fortune que des méchants d'opérette veulent lui soustraire. Le plus triste dans l'histoire ? Y voir panouiller l'immense Ted de Corsia.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Ah voila ce qui arrive quand on a vu tout les bons films de Jerry Lewis. On finit ensuite par atteindre le fond du panier. Pour ma part j'en suis pas encore arrivé là. Je n'en ai vu que deux. Un quand j'étais gosse. Jerry chez les cinoques je crois. Il me semble que c'était plutôt efficace comme réalisation avec un bon timing au niveau du rythme et de l'enchaînement des gags. Et récemment le fameux Docteur Jerry et Mister Love, qui je dois dire est assez savoureux.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
Scénario insignifiant et inintéressant au possible, interprétations médiocres, cadrage et réalisation exécrables. La plupart des scènes sont inconsistantes, même parfois ridicules, il n'y a aucune progression dramatique et des personnages totalement transparents. A fuir immédiatement.
julien a écrit :Ah voila ce qui arrive quand on a vu tout les bons films de Jerry Lewis. On finit ensuite par atteindre le fond du panier. Pour ma part j'en suis pas encore arrivé là. Je n'en ai vu que deux. Un quand j'étais gosse. Jerry chez les cinoques je crois. Il me semble que c'était plutôt efficace comme réalisation avec un bon timing au niveau du rythme et de l'enchaînement des gags.
Celui-là, je l'ai découvert le mois dernier et lui ai généreusement octroyé la note de 3/10. Et encore pour des raisons extra-cinématographiques parce que Susan Oliver a des yeux sublimes.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz