Les vedettes féminines des films musicaux

[Sailor G.Kelly]

Personnellement, je la connais grace a la trilogie des documentaires "That's Entertainment", j'ai vu quelques numeros, je trouve ca kitch mais les chansons me plaisent. Par contre, sais-tu combien elle mesurait? Car dans l'un de ses numeros, elle parait vraiment petite.

Elle l'était (voir la photo avec Mickey Rooney) : 1,53 m.

Oui, Mickey Rooney etant lui meme petit.
Merci pour la reponse

[Lylah Clare]

Bonsoir Lylah!
J'aime beaucoup , que dis-je, j'adore les compositions de Kurt Weill et si j'ai parlé de sa collaboration avec Brecht (l'opéra de 4 sous, etc...), c'est parcequ'en France, on a surtout retenu les oeuvres qu'ils ont créé ensemble.

Tu sais que je t'aime, toi ?

J'avais assisté à un beau spectacle d'Ute Lemper qui s'était spécialisée (avec talent) à une époque dans les reprises de kurt Weill, sans se limiter aux morceaux archis connus que Brecht a parolé avec son immense talent, mais en proposant également les magnifiques chansons de sa période française et américaine, sans Brecht.

Mmmmm... je suis un peu réservée sur Ute Lemper, qui a une vraie présence mais qui m'a toujours paru un peu froide, alors que Weill demande, à mon sens, plus de flamme... J'aime beaucoup, par exemple, les interprétations de celle qui fut la gardienne du temple, et sa muse (Lotte Lenya), même si ses interprétations sont parfois un peu "décalées" (encore jouer Jenny dans l'Opéra de 4 sous à plus de 50 ans, bon...), mais aussi de Milva. Par ailleurs, il y avait eu une émission sur Arte où des chanteurs ou groupes actuels reprenaient des chansons de Weill. ça s'appelait September songs et ça comprenait entre autres de revisitations de ces chansons par P.J. Harvey (Ballad of the soldier's wife, génial, tant le morceau que la reprise), Charlie Haden, Betty Carter... des gens plus ou moins connus, mais avec de bonnes surprises (on peut trouver le cd sur Amazon http://www.amazon.fr/September-Songs-Ch ... F8&s=music )

Elle y chantait entre autres un superbe je ne t'aime pas (que la très grande Lys Gauty avait créé en 1934), issu de sa période française,"speak low" du caprice de Vénus (créé par Mary Martin) et "september song", magnifique chanson tiré d'un musical "Knickerboker Holiday"qui sera adapté à l'écran avec Nelson Eddy (je précise que je ne l'ai pas vu et que ce film ne doit pas courir les rues).

De très belles chansons en effet, avec That's him, Lonely house, et plein d'autres... Je trouve que Weill est injustement méconnu (du moins en France, ailleurs, je ne sais pas)

S'agissant de la vie privée de Mary Martin, je me suis interrogé s'il fallait parler de Janet Gaynor, car jamais les deux femmes n'ont révélé quoi que ce soit sur leur prétendue romance. Néanmoins compte tenu des déclarations de personnalités connues comme Gower Champion ou de l'acteur Robert Cummings, j'en ai parlé un peu...Ai -je eu tort?

Non, ça ouvrira une piste de recherche De toute façon, la bisexualité n'était pas si rare que ça à Hollywood, et ça pourrait d'ailleurs donner lieu à un topic bien croustillant, mais je suis trop flemmarde pour engager un travail comme le tien qui est, sans vouloir te passer de la pommade, vraiment remarquable sur la durée. J'espère vraiment que tu continueras !

Pour Night and day (1945), la bio de Cole Porter,je l'ai trouvé bien décevante. A part Mary Martin excellente, pas vraiment de grands talents pour reprendre les magnifiques compositions de Cole Porter (Ginny Simms chante bien, mais n'a pas de charisme). Ne parlons pas de la vie du musicien, complètement réinventée!

Assez d'accord avec toi. Et Cary Grant a beaucoup de charme, mais il n'est pas le personnage ; et pourtant... D'ailleurs, ça m'étonne qu'il ait accepté le rôle. Mais c'est peut-être justement parce que la vie de Cole Porter y était bien ripolinée.

[Music Man]

C'est vrai que Lotte Lenya apportait une force extraordinaire à ses interprétations, de même que Milva. L'interprétaion d'Ute est plus lyrique.
Connais tu cette remarquable interprétation de Surabaya Johnny par Mina, chanteuse que j'ai évoqué dans un des portraits du topic. Perso, je trouve sa prestation splendide, voire meilleure que celle de Milva :


Toujours enchanté de discuter ciné et musique avec toi.

[Lylah Clare]

C'est vrai que Lotte Lenya apportait une force extraordinaire à ses interprétations, de même que Milva. L'interprétaion d'Ute est plus lyrique.
Connais tu cette remarquable interprétation de Surabaya Johnny par Mina, chanteuse que j'ai évoqué dans un des portraits du topic. Perso, je trouve sa prestation splendide, voire meilleure que celle de Milva :

Aaaahhhhh... Encore une fois, Music Man m'a tuer. J'adore Surabaya Johnny, qui est une chanson merveilleuse, très émouvante. Non, je ne connaissais pas Mina, je viens d'aller voir, et c'est excellent, vraiment très bon, du même niveau que Milva, selon moi. En plus, j'ai vu qu'il y avait plusieurs petites choses sympathiques sur la même page

Le seul problème, c'est que videodownloader plante une fois sur deux (il me met un message du style "Fatal error" quand j'essaie de télécharger).

Toujours enchanté de discuter ciné et musique avec toi.

C'est réciproque

Quant à September songs, tu peux voir sur Youtube entre autres (additions récentes),
P.J. Harvey, peu glamour mais terriblement expressive, dans Ballad of the soldier's wife

Betty Carter, qui chante Lonely house , de Street scene

Les Persuasions : Oh heavenly salvation de Mahagonny


Teresa Stratas, qui donne une interprétation lyrique de Youkali Tango
et de Surabaya Johnny

P.S. : ça y est, downloader remarche, Hallelujah !

[julien]

Quant à September songs, tu peux voir sur Youtube entre autres (additions récentes),
P.J. Harvey, peu glamour mais terriblement expressive, dans Ballad of the soldier's wife

Très joli plan séquence. J'aime beaucoup ce que fait Kurt Weill aussi mais je connais surtout L'Opéra de quat'sous. Pour l'époque, sa conception du théâtre musical était extrêmement avant-gardiste. Il a également beaucoup influencé certains compositeurs de musique contemporaine comme Steve Reich ou Meredith Monk.

[Lylah Clare]

J'aime beaucoup ce que fait Kurt Weill aussi mais je connais surtout L'Opéra de quat'sous. Pour l'époque, sa conception du théâtre musical était extrêmement avant-gardiste. Il a également beaucoup influencé certains compositeurs de musique contemporaine comme Steve Reich ou Meredith Monk.

Tu peux poursuivre avec Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny (de préférence en allemand) [Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny]
et puis tenter des recueils de chansons avant de passer aux oeuvres américaines.

[Music Man]

Merci Lylah pour ces différentes sources : je me suis diffusé un petit festival Kurt Weill. Les différentes personnalités mettent chacune leur sensibilité au service de ce répertoire envoutant. J'ai adoré l'interprétation de Betty Carter... Du coup, les mélodies de Kurt Weill n'ont cessé de trotter dans ma tête aujourd'hui au bureau.

[Lylah Clare]

Merci Lylah pour ces différentes sources : je me suis diffusé un petit festival Kurt Weill. Les différentes personnalités mettent chacune leur sensibilité au service de ce répertoire envoutant. J'ai adoré l'interprétation de Betty Carter... Du coup, les mélodies de Kurt Weill n'ont cessé de trotter dans ma tête aujourd'hui au bureau.

C'est vrai qu'elle est envoûtante et elle me donne le frisson à chaque fois. Sa mort (en 1998) est une perte pour les amateurs de jazz .

[Lylah Clare]

Bonsoir, Music Man !

Penses-tu évoquer la pétillante Betty Garrett, qui, bien qu'interprétant des rôles secondaires, reste l'une de mes vedettes favorites de films musicaux ?
En plus, elle n'a pas eu une vie de tout repos, car en tant qu'épouse de Larry Parks (acteur qui eut sa carrière brisée par le maccarthysme, du fait de son passé politique, il avait été membre du PC US pendant la guerre), elle fut blacklistée, sa carrière s'en trouvant un peu ralentie.

On la voit notamment dans Take me out to the ball game, dans My sister Eileen (formidable souvenir, film que j'aimerais vraiment revoir) et On the town, où elle viole presque un Sinatra un peu nigaud (un vrai rôle de composition pour lui)

Pour l'anecdote, c'est la marraine de Jeff Bridges.

[Judyline]

Penses-tu évoquer la pétillante Betty Garrett, qui, bien qu'interprétant des rôles secondaires, reste l'une de mes vedettes favorites de films musicaux ?

Je l'adore aussi bien dans 'Take me out to the ball game' que dans 'On the town'!

[Music Man]

Bonsoir! Oui, je ne manquerai pas d'évoquer Betty Garrett, fantaisiste très attachante. En plus, ele a eu la gentillesse de m'envoyer une grande photo dédicacée avec un petit mot très gentil il y a quelques années!
Sans abandonner les artistes féminines, je vais aussi commencer un topic sur les vedettes masculines du cinéma musical, en évoquant comme ici, tour à tour les stars les plus mythiques ou d'autres artistes complètement oubliés, danseurs, chanteurs lyriques, yéyé, rock, crooners, d'Hollywood, de France et de tous les pays où l'on a réalisé des films "musicaux", en évitant tout cloisonnement.
En revanche, je ne pense pas que je traiterai dans un premier temps Fred Astaire et Gene Kelly, car d'autres foromeurs ont déjà dressé avec passion leur portrait (je pense notamment à toi Sailor, et à ton site et ton forum (http://genekelly.jeun.fr/) qui fédère les passionnés de films musicaux hollywoodiens) où alors il faudrait que je trouve un angle d'attaque original...
Je pense que commencerai quand même par une pointure, une référence, qui fut une légende en son temps, mais dont plus personne ne parle : Maurice Chevalier. A bientôt.

[Judyline]

Ce serait une excellente idée Music Man!
J'en ai déjà l'eau à la bouche

[Music Man]

« J’ai loupé ma carrière au cinéma » avait coutume de déclarer Dinah Shore, la plus populaire chanteuse américaine des années 40, qui s’est si bien reconvertie par la suite dans l’animation de talk shows. Passage à basse altitude sur la carrière de cette crooneuse.

Née en 1917, Frances Rose Shore a emprunté son prénom d’artiste à une célèbre chanson de l’époque. Après avoir chanté au collège, elle débute à la radio à la fin des années 30 dans les shows d’Eddie Cantor. Sa voix particulièrement suave, qui s’inspire un peu du style bluesy de l’artiste black Ethel Waters est tout de suite remarquée par les auditeurs. Après quelques refrains chantés pour l’orchestre de Xavier Cugat, elle entame rapidement une carrière solo, ce qui était fort rare en ce début des années 40, grande période des big bands. Le succès est immédiat : the blues in the night (1942) est un très gros succès populaire.

Toujours avec l’aide d’Eddie Cantor, Dinah débute à Hollywood (après une opération de chirurgie esthétique et séjours dans les instituts de beauté). Remerciez votre bonne étoile (1943) produit par la Warner est un musical sympa, dans lequel toutes les vedettes sous contrat viennent pousser la chansonnette ou tenter un pas de danse, ou juste faire une apparition furtive. Même si ce film retient aujourd’hui l’attention par les amusantes prestations chantées de Bette Davis, Errol Flynn ou Ida Lupino, il est certain que sur un plan strictement vocal, Dinah chante mieux qu’eux.

avec l’acteur de westerns, George Montgommery son premier mari
Très active pendant la guerre, Dinah participe à des tournées en Europe pour entretenir le moral des GI (son image en sortira considérablement grandie). En 1944, après la libération de Paris, elle donne un show devant le château de Versailles pour les alliés. Il était logique qu’elle participe à une des comédies musicales patriotiques multi-stars bâties pour les soldats. Dans Hollywood parade (1944) elle chante I’ll walk alone (une chanson pour les épouses des prisonniers qui remportera aux States un succès similaire à je suis seule ce soir ou j’attendrai chez nous. Le meilleur rôle de Dinah au cinéma demeure « Un fou s’en va t’en guerre » (1944) comédie musicale fort drôle où Danny Kaye, dans son premier rôle, est génial et envahit littéralement l’écran. Cependant armée de très bonnes chansons, Dinah parvient quand même à sauver son épingle du jeu.
En revanche, la fille aux doigts dorés (1945) avec la strip-teaseuse Gypsy Rose Lee, est un bien médiocre western musical. Les cheveux teints couleur carotte, ronronnant des romances soporifiques, Dinah n’est guère à son aise ici.

Elle chante encore une ou deux chansons dans la pluie qui chante (1946) dont the last time I saw Paris, la bio de Jérome Kern, sans s’y faire trop remarquer.
En dépit de sa voix melliflue, le manque de présence à l’écran de Dinah lui sera préjudiciable pour continuer sa carrière au cinéma. On utilise néanmoins sa voix pour des dessins animés de Disney (elle chante two silhouettes dans la boîte à musique (1948)- en France doublée par Renée Lebas dont la voix ressemble un peu)

En 1951, le producteur Dore Shary propose à Dinah d’incarner la mulatre Julie dans le remake de Show boat. Sans craindre d’accréditer certaines rumeurs qui prétendent depuis le début de sa carrière que Dinah Shore est d’origine « mixte » (ce qui à l’époque était considéré comme horrible dans ce pays très raciste- on lui reprochera par la suite d’inviter trop d’artistes blacks dans ses shows télé), la chanteuse accepte d’abord la proposition. Finalement, Arthur Freed lui fait alors comprendre qu’elle avait trop de classe pour jouer le rôle qui échoira à Ava Gardner (tant mieux, car elle y est merveilleuse).
Si Dinah Shore a échoué sur grand écran, par contre, elle a fait un carton total à la télévision.
Son sens de la convivialité (elle envoie son fameux baiser sonore au public à la fin de chaque show), ses qualités d’animatrice lui vaudront de connaître une incroyable longévité sur ce média.

Après avoir atteint des records d’audimat dans les années 50 avec ses émissions de variété, elle se dirige ensuite vers l’animation de talk shows, et sera à l’initiative des premiers talk shows matinaux de l’histoire de la télé (l’équivalent de télématin). Dans ses programmes se côtoient le meilleur comme le pire, de David Bowie à la baronne Von Trapp, à tel point que les pires moments ont fait l’objet d’un DVD « Dinah Shore, les portes de l’enfer » avec notamment cette catastrophique prestation d’Hervé Villechaize, le nain Tatou du feuilleton l’île fantastique :!

Dans les années 70, sa liaison avec Burt Reynolds (20 ans de moins qu’elle) déchaînera la presse people. Dinah Shore est décédée en 1994 d’un cancer. Son indéboulonnable présence sur les petits écrans américains en avait fait une véritable amie des téléspectateurs. Si ces films n’ont pas marqué, ses nombreux disques (notamment buttons and bow (ma guépiere et mes longs jupons » son tube tiré du film Visage pâle) valent le détour.

Sur youtube, on peut trouver de belles performances de Dinah en duo avec des artistes aussi différents que Sinatra, Mahalia Jackson, Bette Davis ou ici Peggy Lee :

[Ernst Preston Wilder]

Bravissimo et triple ban pour Music Man et ses biographies illustrées des étoiles de la comédie musicale !!!

C'est un sacré bon boulot !!!! J'ai tout lu d'un bloc, félicitations !!!!

Juste en passant :

- Concernant Ginger Rogers, il est exacte que pendant les répétitions, c'est Hermes Pan qui tenait le rôle de Ginger, pour ensuite répeter avec Ginger à la place de Fred. Et en postproduction, c'est effectivement lui qui doublait le son des claquettes de Ginger. En fait, il faut se souvenir que Fred était non seulement un bourreau de travail, mais un perfectionniste de la pire espèce. Donc, pas étonnant que Ginger ait pété un cable après qques années !! Mais il faut avouer que pour le grand public, elle n'existe que grâce à Fred, pas à cause de ses films suivants (j'ai vu "Kitty Foyle", et franchement, ça ne casse pas trois pattes à un canard !!)

- Moi il y a quand même un truc qui m'étonne : les deux artistes qui, dans l'esprit du grand public, représenteront à jamais l'esprit de ces fameux "musicals" des années 30 à 50 sont... deux hommes !! C'est étonnant quand même?
Faut reconnaitre que dans parmis toutes les danseuses/chanteuses dont la bio a été offerte par music man, on en trouve aucune qui puisse véritablement être aussi complète que nos deux compères : acteurs, chanteurs, danseurs (tap et classique), chorégraphes, voir metteur en scène...Et un charisme à rendre jaloux une centrale nucléaire !!
Alors est-ce du à l'époque qui reléguait les femmes au rang de nymphette ou de femme au foyer??

Mêm si je suis amoureux de Cyd, faut admettre qu'elle était doublée au chant (même si plus tard elle a pris des leçons, et a chanté sur scène de belle manière) et ne faisait pas de claquettes. Anne Miller est comme Eleonor Powell je trouve, un rythme fabuleux mais trop mécanique. Jane Powell très douée mais pas aussi sensuelle que Cyd, Alice Faye sous employée, Judy avec sa voie d'Ange dansait bien, mais...La litanie est longue, à part peut être Ginger et Rita, qui étaient douées dans tous les domaines mais un peu limitées vocalement.
J'avoue ne pas connaître Mary Martin, j'ai appris des choses

Mais au final, il ne restera que Fred et Gene... Ironique non?

[Lylah Clare]

Bonsoir Music Man

Je viens juste d'apprendre le décès d'Anita O'Day le 23 novembre dernier à l'âge de 87 ans. Les funérailles ont eu lieu samedi. Bon d'accord, il n'y a pas vraiment de rapport avec le cinéma, mais quelle performeuse !
Cette série noire en ce moment, c'est ravageur.

Pour découvrir ou redécouvrir anita O'Day, un petit lien vers le teaser d'un documentaire (coupé en 4), de 20 mn disponible sur le net ici
http://www.anitaoday.com/documentary.html

Cette "Jezebel of Jazz" (surnom dû à un comportement assez fantasque que la dépendance à l'alcool et à l'héroïne n'avait pas arrangé) avait eu la (relative) malchance de naître blanche, ce qui par exemple pour la France des années 50, dont l'accueil a permis l'éclosion de plein de talents américains, n'était pas spécialement un atout. J'incline à penser que c'est l'une des raisons pour lesquelles elle est finalement assez méconnue en France. Tout comme Mel Tormé, "The Velvet Fog", surnom qui résume si bien sa voix (et qui lui, je crois, a fait quelques films ?)