Jordan White a écrit :Tu réponds par un coup de sang à ce qui était avant tout une réflexion sur le fait que Hitler soit traité comme un personnage lambda de cinéma de nos jours. Lâche, vil, tout ce qu'on veut, mais jamais en tant que responsable nazi planifiant la mort de millions de personnes. S'il faut en parler alors autant y aller franco. Je préferai un film insoutenable sur la question qu'un film qui saura toujours se détourner de la question des camps.
C'est mon point de vue.
Au moment où se déroule le film (fin avril-début mai 45), Hitler est enfermé dans son bunker et ne contrôle quasiment plus rien. Son pouvoir s'étend à la ville de Berlin, et ça s'arrête là. On le voit bien en train de manipuler des armées qui n'existent que sur le papier, en train de croire à des contre-offensives complètement irréalistes. Il envisage même de reconquérir les puits de pétrole de Roumanie, c'est dire s'il a perdu le sens des réalités. En même temps certains de ses plus fidèles lieutenants ne lui obéissent plus: c'est le cas de Hermann Göring et de Heinrich Himmler, le chef de la SS (que Hitler appelle "mon fidèle Heinrich"). Albert Speer rend une dernière visite à Hitler pour lui avouer qu'il lui a désobbéi à de nombreuses reprises.
Donc je ne pense pas que le film " se détourne de la question des camps", car au moment des faits les camps de la mort ne sont quasiment plus sous l'autorité de Hitler. Ainsi Auschwitz, libéré par les Russes début janvier 45.
J'avoue etre moi-meme étonné par la tournure que prend ce topic car je ne vois rien de révoltant dans les propos de Sergius. Il a sans doute été excessif mais le fait qu'Hitler devienne un personnage de fiction, joué par un acteur, amène forcément une réflexion morale.
Pour moi, ce film est à coté de la plaque, et je commence à me lasser un peu de toute cette polémique, ça fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Je m'attendais à des débats plus enflammés sur Alexandre, qui est plus passionnant sur tous les points.
Tuck pendleton a écrit :Il n'a jamais été question de ça, mais de porter un jugement sur un film sans l'avoir vu. Si on se refère uniquement aux articles de presse, on peut y trouver tout et son contraire.
Je n'ai lu aucune biographie d'Hitler. Je ne peux donc rien en dire ?
Je ne parle pas du personnage mais du film. Or sans l'avoir vu, comment Sergius peut savoir si oui ou non le film crée une quelconque empathie à l'égard d'Hitler? Si le traitement est effectivement douteux?
Jordan White a écrit :
Tuck pendleton a écrit :Que penserait Sergius si j'emmettais une opinion sur Irréversible en me basant uniquement sur un article du parisien ou d'autres papiers qualifiant Noé d'homophobe
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Si tu te bases sur un article de la sorte pour exprimer le tien c'est qu'il y a un problème.
Bob Harris a écrit :J'avoue etre moi-meme étonné par la tournure que prend ce topic car je ne vois rien de révoltant dans les propos de Sergius. Il a sans doute été excessif mais le fait qu'Hitler devienne un personnage de fiction, joué par un acteur, amène forcément une réflexion morale.
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la grossierete c est normal ? bon d accord...
moi aussi je vous .......... non desolée je ne peux pas l ecrire, je n ai pas ete elevee comme ça.
swan : tu as le droit d editer mon post vu que je ne suis pas tes consignes. mais je reflechi a un avis....
trotinette a écrit : la grossierete c est normal ? bon d accord...
Je ne faisais pas allusion à sa grossière réponse à Tuck (qui lui avait fait une petite attaque sournoise, faut pas se voiler la face), mais à tout le reste...
trotinette a écrit : la grossierete c est normal ? bon d accord...
Je ne faisais pas allusion à sa grossière réponse à Tuck (qui lui avait fait une petite attaque sournoise, faut pas se voiler la face), mais à tout le reste...
bon je me casse du forum du haut...
sinon ce film est a voir y compris par ceux qui ont peur de voir hitler humanisé... car a mon avis il n en est rien.
trotinette a écrit :swan : tu as le droit d editer mon post vu que je ne suis pas tes consignes. mais je reflechi a un avis....
Comme je te l'ai dit, je n'ai pas pour principe d'éditer les messages, mais je vous serais maintenant reconnaissant, concernant ce point précis, de ne laisser que les forumeurs concernés s'exprimer.
trotinette a écrit :bon je me casse du forum du haut...
Quelle susceptibilité... Je pense que nous sommes beaucoup à etre capables d'argumenter calmement mais bon, puisque tu veux te focaliser sur un petit dérapage, et englober le niveau de tout le forum cinéma à cela, C'EST TON PROBLEME.
Bob Harris a écrit :Quelle susceptibilité... Je pense que nous sommes beaucoup à etre capables d'argumenter calmement mais bon, puisque tu veux te focaliser sur un petit dérapage, et englober le niveau de tout le forum cinéma à cela, C'EST TON PROBLEME.
Bob Harris a écrit :Si les auteurs du film voulaient nous alerter sur le fait que ce genre de situation peut arriver partout et n'importe quand, qu'on peut avoir un second Hitler, ils ont fait le mauvais choix, je trouve. Ca aurait été bien plus logique de faire un film sur la période avant 1939, de filmer la montée du pouvoir d'Hitler et pourquoi celui-ci a tant fasciné le peuple allemand.
En montrant Hitler dans son état la plus pitoyable pour montrer qu'il n'était pas un monstre mais un homme, ils minimisent très gravement l'impact et la séduction que celui-ci pouvait avoir sur le peuple, ce qui explique pourquoi il soit arrivé au pouvoir...
C'est exactement la réflexion que je me suis faite hier.
Je ne vois finalement pas l'intérêt de ce film puisqu'à ce moment les dés sont jetés.
Je crois que c'est dans l'entretien avec l'historien Marc Ferro dans télérama que j'ai lu que le film est plus fait pour en quelque sorte déculpabiliser le peuple allemand ...
lEntretien très intéressant que vous pouvez trouver ici:
Télérama : Est-ce que La Chute rend compte d'une volonté nouvelle, en Allemagne, de montrer que le peuple allemand fut, lui aussi, victime du nazisme ?
Marc Ferro : Mais les Allemands se sont considérés comme des victimes dès 1946 ! On le comprend très bien en lisant l'ouvrage de Béatrice Fleury-Vilatte, Cinéma et culpabilité en Allemagne. Seulement, la souffrance d'une partie du peuple allemand ne l'exonère pas de responsabilité. Si le gouvernement allemand a fait d'énormes efforts pour signifier sa culpabilité et sa repentance, cela ne veut pas dire que la société ait suivi cet exemple... Or le film montre les souffrances de ceux qui défendent l'Allemagne, qui se rendent compte que Hitler les conduit à un suicide collectif, pour mieux dégager les Allemands, d'une certaine façon, de toute responsabilité dans les crimes nazis.
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