Dvdclassik : cinéma et DVD

Alibabass a écrit : ↑3 août 22, 22:36

Sundown 3/10

Ceci amène toujours à rien de regarder par le trou de la serrure un être antipathique par un cinéaste nihiliste ^^. Le 3 c'est pour le cadre ? ahah

On me l’avait “vendu” comme à mi-chemin entre Ostlund et Seidl, ouais c’est tout de même beaucoup plus proche de l’autrichien.

Ambulance (Mickael Bay) : 2/10
Une compilation de faux raccords sans aucune bonne ligne de dialogue, sans scénario, sans suspense, prétexte à des auto clins d'oeil et faire mumuse avec des drones.

Les Promesses d'Hasan (Semih Kaplanoğlu) : 7/10
- Second volet d'une trilogie sur les remords et les pardons (d'ailleurs, le premier volet Commitment, datant de 2019, n'est toujours pas sortie) dans les magnifiques plaines de la Turquie. Un agriculteur plutôt à l'aise avec sa production de pomme option pesticides à gogo pour rendement efficace, voit arriver un ingénieur lui expliquant qu'une ligne électrique va devoir passer au milieu de sa production. Et à côté, il y a un arbre ancien, avec une production abandonné, et son voisin, plus modeste dans sa production de pêche. La question éthique sera de mise, du genre déplacer le problème, sans logique démocratique, pour un final libéral ou son affaire personnel sera plus facile à faire qu'une affaire publique.

Good fact : le cinéaste sensitive cela avec des plans larges magnifiques à la Nuri Bilge Ceylan, avec une forme de quietude, de vie, ou le vent respire l'espace. Il utilise un rythme à l'image aussi du personnage principale, somnambulique, ne sachant pas trop bien si il est clean ou avare.
Bad Fact : le moment du récit ou le couple vient de gagner un pèlerinage à la Meque, et ou le cinéaste joue le bien moral et le pardon, non pas avec des gros sabots, mais enlève au fur et à mesure le secret.

Red rocket : 6/10
Après Florida Project, nouvelle variation du rêve américain qui se présente comme le portrait doux amer d’un looser bonimenteur ex pornstar. Derrière l’énergie éreintante du personnage, et la chronique naturaliste des laissés-pour-compte, assez discrètement affleure un onirisme inattendu, et les mouvements d’un esprit rebelle cherchant à s’échapper, par la fantaisie, à son milieu.

En décalage : 7/10

Bullet train: 7/10
Varsovie 83: 6/10

Aristocrats (4,5/10) : Sans rythme.
Men (6/10) : Pour la première heure.

L'année du requin 6/10

Les Promesses d’Hasan 5/10

Une note bon public, on va dire :

Bullet Train (David Leitch) 6,5/10
(Histoire trop emberlificotée à la Kill Bill avec Tarantino pour seul horizon (sans ses intuitions ni l'intelligence de ses citations), humour noir et décalé assez vain... Mais en enfermant son petit monde de bastons chorégraphiées ludiques dans un huis-clos ferroviaire survitaminé, David Leitch signe son meilleur film, bien aidé par son casting, à commencer par Brad Pitt qui se cogne dans à peu près tout et à peu près tout le monde pendant deux heures.)

Spencer (Larrain) : 5,5/10

Amants super-héroïques : 6/10

As Bestas : 8/10

Prey (2022) / Dan Trachtenberg _ 6

LA NUIT DU 12 : 6,5/10

RIFKIN'S FESTIVAL : 6/10