Dvdclassik : cinéma et DVD

odelay a écrit : ↑24 sept. 23, 16:27Sinon comme je l’ai dit Borsalino est bien un film Paramount et si ça se trouve c’était un one shot, avec dans le contrat l’impossibilité de l’inclure dans un coffret (autre que couple avec sa suite à la sortie du BR)

Je suis certain qu'à la fameuse époque (35 /40 ans en arrière) on parlait justement de querelles d'ego ente B&D qui contribuait à bloquer sa diffusion. Je suis évidemment beaucoup moins certain de la véracité de cette explication que ne mentionne nullement Jérôme, mais c'était - a minima - une belle légende urbaine du côté de chez moi.

Robert Brisseau a écrit : ↑24 sept. 23, 17:27 merci Jérôme pour cet éclairage

odelay a écrit : ↑24 sept. 23, 16:33Quand je vois la raison de la Veuve Machin pour Quai des orfèvres je trouve ça absolument honteux l’étendue du pouvoir que peuvent avoir les ayant droits (je ne dis pas que c’est jamais justifié mais là…)

Justement, si c'est honteux c'est jamais justifiable. Si c'est justifiable, c'est pas honteux, c'est la vie.
En quoi la décision de la veuve de Steeman (Machine pour les intimes) est-elle plus minable qu'une autre: éternel débat entre nos amis les curateurs légitimes et éclairés vs. la népo-vermine

Que ce soit des histoires de fric, je peux comprendre (même si certains se croient un peu trop chez Sophie Davant en pensant qu'ils peuvent revendre 500 euros la camelote estimée à 20 euros trouvée dans le grenier de mamie), mais juste parce que madame, qui n'est même pas affiliée à Clouzot, a été vexée, oui, là c'est minable, car on prive le public d'une oeuvre d'art qui a été faite pour être montrée.

odelay a écrit : ↑24 sept. 23, 17:38Que ce soit des histoires de fric, je peux comprendre (même si certains se croient un peu trop chez Sophie Davant en pensant qu'ils peuvent revendre 500 euros la camelote estimée à 20 euros trouvée dans le grenier de mamie), mais juste parce que madame, qui n'est même pas affiliée à Clouzot, a été vexée, oui, là c'est minable, car on prive le public d'une oeuvre d'art qui a été faite pour être montrée.

Oui bien sûr en tant que spectateur lambda (lambda++ quand même) je suis heureux de voir et revoir le film, accessoirement un de mes Clouzot préférés (c'est un film quasi parfait, en fait), mais les res-sentiments sont humains: en un sens, ça me choque pas davantage que les histoires de fric justement. Ca n'est ni plus ni moins compréhensible ou acceptable pour moi.
Je me souviens que cette anecdote était mentionnée dans un recueil de romans de Steeman, où c'était un peu argumenté et le point de vue m'avait intéressé. Clouzot adapte un roman qu'il estime bon et/ou bankable (genre "par l'auteur de l'Assassin Habite Au 21 !" comme argument commercial sur l'affiche) donc il/on en supporte les conséquences.

Pour revenir sur Delon (façon de parler), je rêve d'une belle édition de Ne réveillez pas (les couilles d') un Flic qui dort, ce nanar hilarant dont je ne me suis jamais vraiment remis. Pourquoi pas en double programme avec Le Jour et la Nuit dans un coffret du Chat qui Fume !

Robert Brisseau a écrit : ↑24 sept. 23, 17:37
Je suis certain qu'à la fameuse époque (35 /40 ans en arrière) on parlait justement de querelles d'ego ente B&D qui contribuait à bloquer sa diffusion. Je suis évidemment beaucoup moins certain de la véracité de cette explication que ne mentionne nullement Jérôme, mais c'était - a minima - une belle légende urbaine du côté de chez moi.

La querelle à la sortie entre Delon et Belmondo n'a rien à voir avec la disparition du film. C'est davantage lié à la coproduction avec les Américains. Comme Le Casse ou L'Homme de Rio longtemps disparus des diff TV.

La rivalité Delon-Belmondo était pour partie réelle, mais elle a aussi servi à faire monter le soufflé autour du film, avec la querelle qui faisait de la pub gratuite. De même que dans les années 60, les Beatles et les Rolling Stones se respectaient mutuellement mais que les journaux musicaux incitaient le public à choisir son camp et que dans les années 90 Blur et Oasis étaient en fait plutôt potes, les leaders des deux groupes s'attaquant par médias interposés à la demande de leurs managers respectifs histoire d'apparaître comme les deux poids lourds de la scène musicale anglaise et de truster la une des journaux. Jusqu'au moment où l'un d'entre eux a dérapé (Noel Gallagher avait souhaité dans une interview où il était défoncé que Damon Albarn et Dave Rowntree chopent le sida) et ils ont été obligés de mettre tout ça en veilleuse.

Pour les coproductions US, il ne faut pas oublier que les Européens avaient constaté dans les années 50 qu'une bonne part des bénéfices réalisés par les studios provenaient des entrées en Europe, que les films américains concurrençaient fortement l'industrie locale, et que des lois avaient été passées pour imposer fortement le rapatriement des capitaux vers les USA, afin d'inciter les studios à financer à la place des tournages en Europe. C'est comme ça qu'on a eu par exemple Les Forbans de la nuit, la Fox ayant ouvert des studios à Londres et y ayant envoyé Jules Dassin (qui était sur le point d'être blacklisté), Richard Widmark et Gene Tierney (façon en fait de l'éloigner de Los Angeles où elle était au bord de la dépression). Et donc ces coproductions dans les années 60, qui étaient donc pour partie une opération comptable et qui explique cette absence d'intérêt des studios pour des titres qui sont pourtant rattachés à leur catalogue.

Et moi j'aimerais bien un blu de "Le retour de Casanova" de Edouard Niermans (devenu invisible aussi, j'ai l'impression)

Driv3n a écrit : ↑23 sept. 23, 10:13 À quelques jours de la sortie de ce coffret de Delon, je pose la même question que sur le topic studiocanal pour le coffret de Trintignant.

En sait-on plus sur le packaging ? La taille du coffret me laisse clairement penser à 15 amaray regroupés dans la boite, mais j'aimerai confirmation svp.
L'un d'entre-vous l'a-t-il déjà trouvé ou reçu ?

Merci pour votre aide.

Le coffret est petit, ce qui laisse penser à des digipacks slims, comme dit plus haut.
A noter qu'il sera à -30% lors du Black Friday.

On sait si le samouraï qui est prévu pour un relookage 4k sera dans cette version dans le coffret ou dans l’ancienne version toute lisse?

J'ai un doute si les détails du coffret du Samourai avaient finalement été postés, mais au-delà du vinyle, il y aura :
Le film en UHD
Le film en Blu-ray
Le film en DVD
Un DVD de bonus
Le vinyle 33 tours de la Bande-originale du film composée par François de Roubaix, donc
Le scénario original du film
Chorégraphie de la solitude et de la mort : livret de 60 pages rédigé par Bertrand Tessier

Le découpage des bonus (un peu étrange car tout rentrait sur le BR, je suppose que c'est du fait du combo 8 millions de formats) :
Sur le Blu-ray :
La restauration du Samouraï (11 min)
Jean-Pierre Melville, mon ami : entretien avec Philippe Labro (34 min)

Sur le DVD de bonus :
Jean-Pierre Melville, l’influenceur : entretien avec Philippe Rouyer (35 min)
Jean-Pierre Melville et la musique de film (22 min)
Le Samouraï revu par Taylor Hackford (19 min)

Sous-titres anglais annoncés sur le film (UHD, BR, DVD).

Le tout pour la modique somme de 1852€ ! Oui vous avez bien entendu, Maryse : 1852€ !!

Spoiler (cliquez pour afficher)

Mais kilékon

Un vinyl c'est 25 euros, un uhd 30 euros et un bouquin 15 euros, pile poil 70 euros.

Je ne sais pas quel sera le format du coffret mais avec un vinyle 33T dedans, j'imagine que le scénario peut être un A4 bien épais, et je ne crois pas que ce serait alors vendu 15€.

tenia a écrit : ↑10 oct. 23, 16:52Je ne sais pas quel sera le format du coffret mais avec un vinyle 33T dedans, j'imagine que le scénario peut être un A4 bien épais, et je ne crois pas que ce serait alors vendu 15€.

J'ai reçu de Pathé le livret et la reproduction du scénario (mais le DVD de bonus m'a été envoyé sous forme de liens de visionnage - allez savoir), et ça me fait me demander comment le coffret va être organisé, car ils sont en fait au format Blu-ray (ça irait très bien dans un coffret avec fourreau façon Arrow). Je suppose que ce sera un truc genre énorme coffret Le corniaud, Les tontons flingueurs ou le (plus petit) coffret La grande vadrouille, où le coffret extérieur fait la taille du plus gros élément (ici : le 33 tours) et le reste est calé au milieu d'un gros carton de positionnement et de maintien.

Le livret fait 60 pages, le scénario 118. Le papier est plutôt épais cependant (et on est sur de la tranche collée dans les 2 cas).