Re: Classement des sorties Cinéma/VOD/DTV 2022
Publié : 25 janv. 22, 08:50
Michael Cimino, un mirage américain : 7.5/10
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C'est surtout un film particulièrement inodore, évanescent, mais peut-être était-ce intentionnel, qui ne me laisse plus aucun souvenir seulement après 3 semaines. Et, ça me désole plus qu'autre chose
Même l'introduction de la rencontre ?'est surtout un film particulièrement inodore, évanescent, mais peut-être était-ce intentionnel, qui ne me laisse plus aucun souvenir seulement après 3 semaines. Et, ça me désole plus qu'autre chose
Cette séquence d'ouverture "pue" le cinéma. En à peine 5 minutes, j'étais déjà comblé, avec ce sentiment de plénitude et d'exaltation que peu de réalisateurs actuels sont à même de me procurer, même sur une durée de 2 heures ou plus.
Pareil ; j'étais immédiatement conquis et soulagé : "non ce n'est pas encore cette fois que PTA va me décevoir !"Zelda Zonk a écrit : ↑25 janv. 22, 11:32Cette séquence d'ouverture "pue" le cinéma. En à peine 5 minutes, j'étais déjà comblé, avec ce sentiment de plénitude et d'exaltation que peu de réalisateurs actuels sont à même de me procurer, même sur une durée de 2 heures ou plus.
Après cette rencontre initiale d'Alana et de Gary, je savais que c'était déjà gagné pour moi, et que rien de très fâcheux ne pourrait arriver par la suite.
VoilàJeremy Fox a écrit : ↑25 janv. 22, 11:35Pareil ; j'étais immédiatement conquis et soulagé : "non ce n'est pas encore cette fois que PTA va me décevoir !"Zelda Zonk a écrit : ↑25 janv. 22, 11:32
Cette séquence d'ouverture "pue" le cinéma. En à peine 5 minutes, j'étais déjà comblé, avec ce sentiment de plénitude et d'exaltation que peu de réalisateurs actuels sont à même de me procurer, même sur une durée de 2 heures ou plus.
Après cette rencontre initiale d'Alana et de Gary, je savais que c'était déjà gagné pour moi, et que rien de très fâcheux ne pourrait arriver par la suite.
Sans délirer, ça reste le meilleur moment du film. Mais si tu le compares à d'autres ouvertures de PT Anderson, que ce soit celle de Punch Drunk Love pour rester dans le registre romantique, ou bien celle de Inherent Vice, ça reste en définitive beaucoup moins marquant. C'est aussi depuis cette hauteur que je juge le film. L'autre point problématique : c'est la sensation de remplissage qui suit. L'interminable suite de sketchs vaguement pittoresques de près de 2 heures 30, d'ajournements inintéressants face à une relation qui ne se concrétise qu'à la toute fin, sans oublier que le film ne figure rien de ces diverses tergiversations, oublions au passage le beau film d'une contrariété qu'il aurait pu être; pire, qu'il se plait à habiller, sans doute par convention au genre, en adieu à l'enfance. C'est moche mais en l'état ça ressemble à du cinéma fadasse de Richard Linklater, Everybody Wants some ! ou Boyhood.
etc'est la sensation de remplissage qui suit
Et je peux comprendre totalement ce genre de remarque. Mais quand on fait très attention aux détails de cette période, entre les enfants "second couteaux" du divertissement Américain ; le "You Can Do It" de l'ado qui pense dans une pensée à l'Américaine, se créer une étoile, être libérale sans savoir ce qu'est la politique, et l'arrivée du porno en même temps que le crash pétrolier, il y a une précision remarquable sur cette époque, parfois un peu fétichiste, mais aussi souple qu'un lit à eau ahah. Inhérent Vice, c'est vrai, avait cela, en plus psychédélique et bomber par la weed.oublions au passage le beau film d'une contrariété qu'il aurait pu être; pire, qu'il se plait à habiller, sans doute par convention au genre, en adieu à l'enfance
... c'est sur ^^, entre La loi du marché marchant sur une dépression esthétique et capté sur l'horreur du libéralisme totale, en oubliant de faire marcher son personnage comme ... je sais pas ... Rosetta (En vrai, suivre un personnage morne et dépressif, c'est très énervant), et,S Brizé est sûrement le cinéaste qui en France aura le mieux compris et traduit les folies de notre ère économique (avec JM Moutout ).
Ah, merci de me rappeler la sortie d'Un autre monde, sans ça, je serais complètement passé à côté...ballantrae a écrit : ↑25 janv. 22, 19:24 Un autre monde de S Brizé clôt en beauté le triptyque du travail composé aussi de La loi du marché et En guerre.
Le récit est net et implacable avec une manière très personnelle de rendre compréhensibles et concrètes des données assez complexes. Tout se fait à hauteur d'homme d'où le primat accordé aux plans rapprochés ou gros plans avec des fonds qui dessinent ici-malgré la dureté de ce qu'affronte le "héros"- un chemin de la confusion vers le sens, de l'ombre vers la lumière retrouvée malgré les blessures.
il faut souligner le don qu'offrent s Kiberlain et V lindon réunis plus de dix ans après Mademoiselle Chambon et nourris par leur propre histoire de couple qui à un moment a cessé. Leur complcité donne de multiples petites annotations des plus vraies et fines.Le reste du casting est au diapason.
S Brizé est sûrement le cinéaste qui en France aura le mieux compris et traduit les folies de notre ère économique (avec JM Moutout ).
9/10