Federico a écrit :une allusion au gentil Vlad, nouveau grand pote du Gégé (je n'ai pas lu le roman mais c'était encore plus suggéré parait-il).
[...] Le Gros ne sait plus où donner de la dictature post-soviétique. [...] il fait de la pub pour l'office du tourisme de l'Azerbaïdjan... (en attendant probablement la Biélorussie, le Kirghizstan, l'Ukraine et d'autres qui savent très bien cuisiner... les opposants)... [...] Plus je le vois (trop), plus je me dis qu'il aurait pu faire un formidable Capitaine Haddock dans une adaptation des aventures lunaires de Tintin (à condition de suivre un régime pour rentrer dans une combi spatiale). Il serait bouleversant dans cette scène [...]
Il est certes spécial, humainement. Une de mes amies très maigre (et qui d'ailleurs le connaît bien depuis plusieurs années) rentrait chez elle un soir, en passant devant son hôtel particulier, quand sa grosse main est sortie du portail pour la prendre par le bras, par surprise, et il lui a dit: "
Hé, viens-là, toi, j'vais te désosser! J'me suis jamais fait une maigre."
Après, il est allé faire un bras de fer avec le proprio du bar en face de chez lui, pendant qu'elle immortalisait ce moment avec son iPhone.
Mais les médias l'ont diabolisé avec une facilité déconcertante, dérangeante même. Tel qu'on le sait, grâce à eux, il a des amitiés "étonnantes", il fait des déclarations hasardeuses (mais souvent pas plus connes que ce peuvent dire la majorité des gens que tu interviewerais au hasard dans la rue). Cependant, pour le défendre au-delà de ses (immenses) qualités d'acteur ou de l'admiration qu'il pourrait éventuellement susciter, tant que Depardieu aura ses entreprises, qu'il sera proprio de restaus, de brasseries ou de poissonneries comme celle du Cherche-midi, une rue où je le croisais (ben il était là, son hôtel particulier), tant qu'il fera travailler du monde aussi avec ses films (passons sur leur qualité artistique et retenons que des films entiers se sont faits seulement sur son nom, parce qu'il est encore "bankable", et qu'il lui est d'ailleurs arrivé d'en faire au moins un gratuitement -
Mammuth- pour que ce dernier puisse exister), et qu'un film c'est en moyenne 200 techniciens qui bossent dessus... bref, tant qu'il fournira déjà plus de boulot aux gens que notre gouvernement de guignols (lequel ne se gênait pourtant pas à l'époque pour le critiquer, jusqu'à notre baltringue de Premier Ministre, je n'en suis toujours pas revenu), alors déjà il a ma sympathie, mais en plus je ne l'appellerais jamais "le Gros", à la rigueur "Gégé" mais dans un sens chaleureux, pas négatif. Il peut avoir les amitiés qu'il veut, ça ne me regarde pas. Il peut avoir des idées de beauf, même saugrenues ou décalées, il peut faire les pubs qu'il veut, je m'en fiche autant que les infos chopées ça et là sur les sites "d'informations", relayées encore aujourd'hui.
J'imagine que ça devait sûrement pas être mieux il y a 30 ou 40 ans. Par contre ils vendaient pas autant de pop-corn et de trucs à bouffer à l'entrée des salles. On peut dire que ce phénomène de consommation massive à l'américaine, s'est vraiment amplifié au fil des années.
