Dvdclassik : cinéma et DVD

Harkento a écrit :Le Top5 du mois de Juillet :

1. Paris, Texas (Wim Wenders)


2.Un goût de miel (Tony Richardson)

Deux films que je porte en très haute estime

Juillet : The Phantom Carriage (Sjostrom)

Juillet: Mulholland Drive

Alors Demi-Lune quel est ton film du mois d'août vu en juillet ?

Père Jules a écrit :Alors Demi-Lune quel est ton film du mois d'août vu en juillet ?

Celui-ci
Et il va falloir se lever tôt pour le battre.

Demi-Lune a écrit :

Père Jules a écrit :Alors Demi-Lune quel est ton film du mois d'août vu en juillet ?

Celui-ci

Et il va falloir se lever tôt pour le battre.

Tu m'étonnes. Immense film, terriblement poignant et percutant, et très tendre à la fois. Entre l'histoire vraie, assez douloureuse, le scénario impeccable, la superbe photo, le découpage sans faute, et surtout - surtout - le jeu extraordinaire d'Ann Bancroft, difficile de ne pas être touché par ce Miracle Worker / Miracle en Alabama.

Un Penn que je ne connais pas. Je m'y attarde ce mois-ci !

Je rajouterai également la prestation de Patty Duke qui est incroyable aussi.
La scène où Bancroft et elle se battent autour de la table pendant 10 minutes est d'anthologie. Elles ont dû être épuisées.
Quant à la fin, elle rejoint mon panthéon personnel. Le titre du film ne ménage guère de surprise quant à l'issue du travail entrepris par Annie mais l'émotion, bouleversante, vous submerge quand même lorsque intervient le fameux moment tant espéré et que Penn te balance finement le second climax émotionnel, encore plus fort, encore plus beau, résidant dans un simple baiser contre une joue, un prénom, une clé et la plus belle déclaration du monde.

Juillet un mois riche en découvertes. A ce propos on ne remerciera jamais assez les médiathèques municipales pour la qualité de leur sélection et l’alternative peu couteuse aux salles d’art et d’essai et à la cinémathèque qu’elles proposent quand on ne réside pas dans la capitale.

Puisqu’il faut en choisir un ce sera Mud de Jeff Nichols. Un film qui m’a beaucoup touchée sur la perte de l’innocence et qui en d’autres temps et d’autres lieux m’a fait penser au « messager » de Joseph Losey.



Ensuite et inévitablement puisque j’explore le cinéma asiatique L’anguille de Shohei Imamura. Un film d’une grande intelligence sur le thème de la rédemption. Un portrait subtil, décalé et poignant qui fait mouche par son authenticité.



Découverte et redécouverte du grand Ozu auquel j’étais restée insensible trente ans auparavant, la preuve que rien n’est immuable avec deux œuvres formidables. Le délicieux et malicieux Bonjour



et le goût du saké aux accents mélancoliques. Dernier film du grand monsieur épuré et subtil qui observe un homme vieillissant confronté à ses angoisses, son égoïsme, ses contradictions.



J’ai aussi beaucoup aimé des films aussi forts et différents de part leur sujet et leur traitement :
Rhapsodie en Août d’Akira Kurosawa sur le devoir de mémoire, la transmission, le pardon.



Failan du sud coréen Hae-sung Song. Magnifique malgré une première partie un peu brouillonne qui s’étire inutilement. Un film qui commence avec un coup de projecteur sur les réseaux mafieux et le sort réservé aux immigrants et qui bascule curieusement à cause d’un mariage improbable.



Enfin mais toujours dans le désordre : Night on the galactic railroad de Gisaburō Sugii, un joyau de l’animation profond par les thèmes qu’il aborde et d’un grand onirisme



et Marché de Brutes. Un film d’Anthony Mann intelligent et efficace construit sans digressions inutiles.

Demi-Lune a écrit :

Père Jules a écrit :Alors Demi-Lune quel est ton film du mois d'août vu en juillet ?

Celui-ci

Et il va falloir se lever tôt pour le battre.

Sans avoir vu l'original, le remake bollywoodien avec l'immense Amitabh Bachchan est extraordinaire mais nécessite un stock de mouchoirs. Parce que pour faire chialer dans les chaumières, les indiens ils sont champions du monde.

Mon dvd est tout pourri (surement un pirate) mais ça doit se trouver en ligne

Père Jules a écrit :Juillet: Mulholland Drive

Alors Demi-Lune quel est ton film du mois d'août vu en juillet ?

Private joke ?
Demi-Lune voit tellement de films qu'il peut remplir un 2ème top dès le 15 du mois ?

Harkento a écrit :Le Top5 du mois de Juillet :

1. Paris, Texas (Wim Wenders)

Tu me fais immensément plaisir là.

Frances a écrit :
Ensuite et inévitablement puisque j’explore le cinéma asiatique L’anguille de Shohei Imamura. Un film d’une grande intelligence sur le thème de la rédemption. Un portrait subtil, décalé et poignant qui fait mouche par son authenticité.

Dommage pour L'anguille mais bon, il n'est pas en trop mauvaise place.

Me voilà dans l'embarras : jai vu Le gouffre aux chimères de Wilder hier et il va me falloir choisir entre lui et Les amants de la nuit.

NotBillyTheKid a écrit :Me voilà dans l'embarras : jai vu Le gouffre aux chimères de Wilder hier et il va me falloir choisir entre lui et Les amants de la nuit.

Si la fin de ta séance était après minuit, ton problème est réglé, il faut déclarer Le gouffre aux chimères sur Aout.

NotBillyTheKid a écrit :Me voilà dans l'embarras : jai vu Le gouffre aux chimères de Wilder hier et il va me falloir choisir entre lui et Les amants de la nuit.

Si on avait tous les jours qu'à choisir entre Billy Wilder et Nicholas Ray...

Demi-Lune a écrit :

Et il va falloir se lever tôt pour le battre.

Film sublime et d'une force terrassante, mon Arthur Penn préférée. L'épuisement des séquences est digne de Cassavetes, et le propos porté par une foi bouleversante en les vertus du langage, de l'amour, de l'ouverture à l'autre. Comme tu le dis, la fin est inoubliable.

Harkento a écrit :Le Top5 du mois de Juillet :

1. Paris, Texas (Wim Wenders)

Moi aussi, ça me fait super plaisir. Le genre d'expérience qui marque une vie de cinéphile : le désert, les motels, les souvenirs en super 8, Nastassja, le peep-show... Bref, un des plus beaux films qui soient.

Frances a écrit :Puisqu’il faut en choisir un ce sera Mud de Jeff Nichols. Un film qui m’a beaucoup touchée sur la perte de l’innocence et qui en d’autres temps et d’autres lieux m’a fait penser au « messager » de Joseph Losey.

Bienvenue au club. Heureusement que le forum DvdClassik existe parce que j'ai la légère l'impression que ce film a été un peu snobé en France, par ailleurs.

Sinon, j'attends le "commentaire à propos de son film du mois" de Père Jules.