Dvdclassik : cinéma et DVD

Eh oui...

HS mais chaque fois que j'entends le titre Bad boys, je pense avant tout au film de 1983 avec Sean Penn...

13th hours (2016)
Tiré d'une histoire vraie survenue le 11 Septembre 2012, six agents de sécurité US repoussent l'attaque d'une mission diplomatique et d'une base de la CIA à Benghazi en Libye. Bay se met en mode sérieux, et privilégie l'actionner au film politique comme chez Greegrass par exemple, avec un souhait de rendre hommage à des gars qui en ont comme on dit. Le film compte une scène de poursuite assez prenante, et bien filmée, le film de part son sujet n'est pas avare en Badaboum. Un vrai crash-test pour votre home-cinema.
Pas fan de Bay d'habitude, mais là je prends.

Roilo Pintu a écrit :13th hours (2016)
Tiré d'une histoire vraie survenue le 11 Septembre 2012, six agents de sécurité US repoussent l'attaque d'une mission diplomatique et d'une base de la CIA à Benghazi en Libye. Bay se met en mode sérieux, et privilégie l'actionner au film politique comme chez Greegrass par exemple, avec un souhait de rendre hommage à des gars qui en ont comme on dit. Le film compte une scène de poursuite assez prenante, et bien filmée, le film de part son sujet n'est pas avare en Badaboum. Un vrai crash-test pour votre home-cinema.
Pas fan de Bay d'habitude, mais là je prends.

Oué, j'ai bien aimé, moi aussi. On a du mal à imaginer qu'un si petit nombre de mecs aient pu réellement dézinguer autant de malfaisants, mais c'est assez savoureux.

Dans le meme style je lui prefere tres largement BlackHawkDown.
Bay qui se lance dans le film guerrier "based on a true story" ca me fait toujours l'effet d'un gars qui confond la guerre avec une partie de "Call of"
"Bien filme"? j'ai quand meme le souvenir d'un montage assez bordelique qui reussi a rendre illisible une fusillade a un carrefour en champ/contre champ.

Ce film est à montrer dans les écoles de mise en scène, il démontre parfaitement la différence entre un metteur en scène (Ridley SCott par ex) et un maker médiocre, là où le réalisateur d'Alien nous plongeait dans un maelstrom étourdissant, Bay nous perd et nous ennuie dans une intrigue plate au possible, peinant à créer de l'empathie pour ses personnages. La fin est insuportable.

Le nouveau Michael Bay nous parle de pandémie et ça choque les RS.
https://www.20minutes.fr/arts-stars/cin ... nternautes

Angoisse et indignation à géométrie variable. Cette bande-annonce ne m’a fait aucun effet.

On dirait un des innombrables trucs cheapos qui encombre les trefonds de netflix.

Et puis bon c'est du Bay.

Il doit croire encore qu'il a fait un truc intelligent.

Orson Welles iz Back, ne tirez pas sur l'ambulance :


Fun fact : la bande-annonce de trois minutes est plus lisible que le film de deux heures

tchi-tcha a écrit : ↑25 mars 22, 05:15 Ambulance (Michael Orson Bay) 3,5/10
(Un Michael Bay dans sa veine expérimentale - comme un Tony Scott auquel on ne comprendrait plus rien tant c'est un bordel illisible dès qu'il y a une fusillade, sur un scénario prétexte à un exercice de style qui fonctionne à l'adrénaline pendant deux heures. Du pur Michael Bay avec ses plans déments (des angles et des mouvements de caméra techniquement impossibles et qui donnent la nausée), sa folie furieuse caractéristique (une aberration formelle qui annule tous ses effets tellement elle fait mal au crâne), mais qui manque un peu de patriotisme bas du front et de couchers de soleil. Bref c'est moins fun que son chef d'oeuvre Bad Boys II, et loin d'être aussi haletant qu'il le voudrait. Un peu déçu, donc, par cette Ambulance à réserver en priorité aux fans les plus endurants du Maître. Pour les autres, ce n'est pas raisonnable - et ça manque aussi de robots géants à vrai dire.)

Torrente a écrit : ↑25 mars 22, 13:55 Ambulance (Michael Bay) 8/10

tchi-tcha a écrit : ↑25 mars 22, 15:11 ...Michael Bay est le Orson Welles d'aujourd'hui, un baroque qui dilapide ses moyens, sa virtuosité et son énergie sans aucune retenue (il gère simplement mieux sa carrière que son aîné).
Et c'est aussi l'alter ego d'un Tsui Hark (chez lui aussi j'ai par moments du mal à saisir la logique interne de l'enchaînement des plans face à l'action qui atomise l'image), et l'égal d'un Terrence Malick (lui ausi infichu de filmer simplement une scène normale).

Si on aime le style, si on aime le cinéma et si on supporte un bulldozer de connerie, alors on aime Michael Bay

Watkinssien a écrit : ↑25 mars 22, 17:59 Ambulance = 3/10... Bien ridicule, encore une rature de l'Orson Welles du cinéma d'action.

J'aurais dû mettre 10.

Torrente a écrit : ↑25 mars 22, 22:05 J'aurais dû mettre 10.

Fais-toi plaisir, tu ne seras pas à une excentricité près!

Sincèrement, j'espérais passer un bon moment décomplexé, et avec de la chance retrouver la dimension "autre" du monument Bad Boys II (qui propulse vraiment le cinéma d'action dans une dimension autre en explosant toutes les limites, même celles dont on ignorait l'existence jusque là)... mais déception à l'arrivée
(alors que j'étais motivé pour en sortir avec la bave aux lèvres et un 8/10 ici pour faire grincer les grincheux)

Déjà, Jake Gyllenhall c'est pas possible. Ensuite, le braquage à la Heat illisible, c'est pas possible non plus. Et puis comme pour l'essentiel il s'agit d'un huis-clos à l'intérieur d'une ambulance, ces plans impossibles qui démarrent au sommet des buildings pour plonger dans l'action, aérer le récit et en faire un portrait de Los Angeles, c'est pas possible (et ça m'a collé la nausée dès le deuxième). Et surtout, plus problématique, c'est beaucoup moins speed et intense que ce que ça voudrait nous vendre, la faute à un Michael Bay dont non seulement le style n'a pas bougé, mais qui a tellement peu évolué qu'en fait il régresse pour retrouver les défauts de montage de The Rock. En un mot, j'ai trouvé ça ringard, tout aussi embarrassant en 2022 que Matrix Resurrections en décembre dernier.

Alors d'accord, il reste la scène de l'opération via zoom. Mais des moments comme ça, Bad Boys II en proposait mille fois plus sans avoir besoin de coller une caméra sur le capot de chaque voiture qu'il envoie se fracasser contre un truc.

Donc bref, déçu par ce faux-pas de l'Orson Welles du XXIe siècle

tchi-tcha a écrit : ↑25 mars 22, 15:11 ...Michael Bay est le Orson Welles d'aujourd'hui, un baroque qui dilapide ses moyens, sa virtuosité et son énergie sans aucune retenue (il gère simplement mieux sa carrière que son aîné).
Et c'est aussi l'alter ego d'un Tsui Hark (chez lui aussi j'ai par moments du mal à saisir la logique interne de l'enchaînement des plans face à l'action qui atomise l'image), et l'égal d'un Terrence Malick (lui ausi infichu de filmer simplement une scène normale).

Si on aime le style, si on aime le cinéma et si on supporte un bulldozer de connerie, alors on aime Michael Bay

Y'a personne qui peut aller mettre une dynamo sur la tombe de Welles? Je pense que la on aurait une vraie energie verte renouvelable (voire infinie).

J'exige des excuses :

https://chicagoreader.com/blogs/orson-w ... nd-rising/

https://www.allocine.fr/article/fichear ... 41482.html