Dvdclassik : cinéma et DVD

-Kaonashi Yupa- a écrit :
VISCONTIEN a écrit :En tout cas, ma seule réserve quant à ce très beau filmest ici.
Tu n'as pas mis le lien.

Normal, il n'y en a pas.

-Kaonashi Yupa- a écrit :Faut quand même pas oublié le travail sur le son, absolument démentiel ! Entre la musique originale, les citations de classique (Wagner & Mozart), les voix-off, les différentes couches de bruitages, le bruit du vent, des feuilles, des branches, de l'eau, etc.
Muet, le film perdrait de sa force.

Godart fait ça depuis le début des années 80....

Montag a écrit :
-Kaonashi Yupa- a écrit :Faut quand même pas oublié le travail sur le son, absolument démentiel ! Entre la musique originale, les citations de classique (Wagner & Mozart), les voix-off, les différentes couches de bruitages, le bruit du vent, des feuilles, des branches, de l'eau, etc.
Muet, le film perdrait de sa force.
Godart fait ça depuis le début des années 80....

Depuis qu'il ne fait plus de cinéma, quoi.

Max Schreck a écrit :L'impression que le film est un montage de petits segments mais qu'il n'a pas vraiment de début ni de fin, pourrait commencer plus tôt, s'achever plus tard, durer 4h ou 20 minutes.

N'est-ce pas ce qui définit Malick dans son ensemble ?

Art Core a écrit :
Boubakar a écrit :Vous parlez souvent du côté "viscéral" du film, mais qu'en est-il de l'interprétation de Colin Farrell ?
Il a une présence trés forte. Un regard noir absolument envoûtant qui incarne à n'en pas douter le regard de Malick sur ce "nouveau monde". A la manière de Jim Caviezel dans The Thin Red Line ses grands yeux ébahis portent à eux-seuls la vénération mêlée d'incompréhension de l'homme pour ce monde. Tout le travail de Farrel est dans cette attitude, détachée et spirituelle. Un homme qui a déjà partiellement quitté son corps. Tout est là, dans son attitude. Dans les contours et les lignes de son corps et de son visage. Colin Farrel est beau comme un Dieu dans Le Nouveau Monde (c'est d'ailleurs une espèce d'incarnation déifique animiste) et je crois que c'est dans cette beauté profonde et universelle que réside tout son talent.

Le rôle le plus charismatique de Farrell, c'est certainement dans le film de Malick, oui. Mais je lui préfère haut la main Christian Bale, qui, comme je crois l'avoir écrit déjà, arrive en même temps que la plus belle partie du film débute...

Boubakar a écrit :Vous parlez souvent du côté "viscéral" du film, mais qu'en est-il de l'interprétation de Colin Farrell ?

Sincère mais les limitations de l'acteur s'y font jour. J'ai ressenti beaucoup plus d'empathie pour Caviezel dans La Ligne Rouge.

Ratatouille a écrit :
Boubakar a écrit :Vous parlez souvent du côté "viscéral" du film, mais qu'en est-il de l'interprétation de Colin Farrell ?
Pour ma part, je l'ai trouvé excellent. Mais évidemment, ses détracteurs habituels n'en pensent pas la même chose...

J'ai un pote qui adore Malick (enfin, c'est ce qu'il dit, et c'est vrai qu'il a La ligne rouge en DVD), et qui refuse d'aller voir ce film à cause de la présence de Farrell.
Dément non ? Quel gachis... Moi je le trouve pas mal le petit Farrell.
Je sais plus si c'est mon pote en fait.

qui refuse d'aller voir ce film à cause de la présence de Farrell.

Il a tort : pour la première fois, je l'ai trouvé très bon.
La direction d'acteurs, ça aide.

Les images de nature filmées par Malick me font le même effet de lame de fond émotionnelle que l'oeuvre d'Andy Goldsworthy: pas d'explication ni de message nécessaire, la beauté s'impose, évidente, naturelle.

Pollux a écrit :La séquence cache-cache entre Rebecca et son fils plus la voix-off de Christian Bale qui annonce [quelque chose] + la musique de James Horner = des frissons plein le dos..

"La séquence cache-cache entre Rebecca et son fils plus la voix-off de Christian Bale qui annonce [quelque chose]"... le plan sur l'Indien au fond le pièce qui finit par s'enfuir... plan sur un aigle volant + musique de Wagner (plutôt... mais ça a été dit plus tard dans le topic) = euh... j'ai finis en larme tout simplement.

D'une puissance émotionnelle rare.
Encore plus intense à ma seconde vision (j'envisage même une troisième)

Personnellement ce film est peut être mon plus gros choc cinématographique depuis... euh... je réfléchis... dans un genre différent, depuis Time And Tide (ultra fan de Hark, donc...).

Chef d'oeuvre absolu donc.

Malick applique à la lettre le bon vieux précepte d'Hitchcock : « Tout ce qui est dit et non montré est perdu pour le spectateur. »

Montag a écrit :
-Kaonashi Yupa- a écrit :Faut quand même pas oublié le travail sur le son, absolument démentiel ! Entre la musique originale, les citations de classique (Wagner & Mozart), les voix-off, les différentes couches de bruitages, le bruit du vent, des feuilles, des branches, de l'eau, etc.
Muet, le film perdrait de sa force.
Godart fait ça depuis le début des années 80....

Provocateur, va !

Ouf je suis un âne a écrit :la beauté s'impose, évidente, naturelle.

Mais faites le taiiiiiiireuh!!!!

Jack Sullivan a écrit :
Ouf je suis un âne a écrit :la beauté s'impose, évidente, naturelle.

Mais faites le taiiiiiiireuh!!!!

Y a pas une bonne âme pour kidnapper Miss Jack et l'attacher dans une salle avec le Malick en boucle avant qu'elle nous fasse une crise d'hystérie irréversible ?
Pliiiiiz, j'ai mal pour elle...

Pis surtout, elle arrêterait de polluer ce bô topik....

ça fait chaud de voir autant de réactions enflammées et enthousiastes à propos de ce chef-d'oeuvre...Un grand bravo à tous les fans et non fans de ce film.

Plusieurs l'ont dit, je ne fais en cela que répéter mais il est clair que pour moi c'est un film qui change la perception que l'on a du monde.
Que le ridicule s'abatte sur moi, on l'est toujours quant on est follement amoureux.

Vivement la version de 3 heures. Elle est prévue à l'automne. Aux dires de Lubezki, l'ouverture serait beaucoup plus longue ( environ 12 minutes) avec, semble t-il, davantage de plans aquatiques "fantastiques".

Dvdclassik : cinéma et DVD

Le Nouveau monde (Terrence Malick - 2005)