Jerome a écrit :vu mon premier Gaumont classiques, at last, avec le BR des Yeux sans visage.
Allez, je me lance, je suis assez déçu par le doc. Pas sur le fond, car ne connaissant pas le cinéma de Franju, j'ai trouvé le portrait de ce réalisateur passionnant avec un choix d'intervenants pertinents, Edith Scob est par ailleur toujours aussi séduisante.
C'est la forme qui m'a gêné et plus précisement les cuts dans les interventions, pour supprimer une hésitation, un éclaircissement de voix ou une digression. Là, c'est parfois assez violent, genre montage à la serpe sur Edith Scob, alors que sur d'autres intervenants, il y a de légers fondus. C'est vraiment dommage, car il aurait seulement fallu couvrir avec une photo, un extrait en off comme cela se fait partout ailleurs. J'ai rarement vu ça dans des bonus dvd. C'est peut-être un choix délibéré du réalisateur mais moi cela m'a baeucoup gêné.
on me dira que le fond est plus important que la forme, et nombreux sont ceux que cela ne gênera pas, mais pour moi les deux sont intimement liés. Donc petite déception. Par contre, le master est de toute beauté.
Ah ben voilà! je voulais poster un truc à propos de ce pb : Cela vient du réalisateur Pierre Henri Gibert qui procède comme ça, avec ces cuts dans une même phrase qui fait penser à une pub Ariel. C'est très très pénible car on a l'impression qu'on peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui, genre on prend un sujet dans une phrase, un verbe dans une autre, un complément ailleurs on assemble ça et voilà (Sans parler du fait qu'il filme les intervenant avec deux caméras et qu'il passe son temps à passer d'un plan à l'autre sans raison particulière). Je sais qu'il n'y a pas de manipulation ici et que vu le sérieux de ces documentaires dans le fond et de Gaumont en général on n'a pas à se faire de soucis, mais c'est énervant. Il avait fait pareil pour le making of de
Princesse de Montpensier et pour le docu de
La Main du diable (passionnant cependant). Par contre il a réalisé un autre formidable docu sur
Le sucre qu mélange l'histoire du film et l'histoire de la vraie affaire du sucre en 75 avec des explications passionnantes de spécialistes de la bourse, et là il n'a pas utlisé ce procédé de montage douteux. Comme quoi, ça montre bien qu'il n'est pas obligé de faire ces bidouillages très énervants pour donner un reportage de grande qualité.