Abronsius a écrit :Film du mois (vu en salle hier soir) : Heaven's gate (1980) Michael Cimino
Alors, tes impressions ?
Pas revu depuis sa sortie et à l'époque ça avait été un choc incroyable. J'attends le br avec impatience.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Jeremy Fox a écrit :
Walk the Line : il est extarordinaire dans le rôle de Johnny Cash
OK, je vais procurer ça dans les plus brefs délais.[
Oui, je confirme, il est excellent dans "Walk the line". J. Phoenix un acteur à fleur de peau que j'apprécie énormément. Un grand, un très grand acteur !
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Vu ce que je m’apprête à voir ce soir, le mois peut être considéré comme bouclé. Et c’est définitivement Walter Hill qui squatte le haut du panier avec ses trois meilleurs films.
Petit mois (24 films) pour cause d'immersion dans l'univers de Twin Peaks (30 épisodes).
Et encore une fois les italiens trustent les places d'honneur, mais aussi une perle du film noir, mon premier film de Jacques Rozier, et un western au ton élégiaque de De Toth pour lequel j'ai privilégié l'affiche espagnole, reflétant mieux la tonalité du film moins belliqueuse que ne le laisse penser l'affiche américaine :
-La nuit de Varennes : E.Scola (1982)- 9/10
Par l'entremise de l'anecdote, la fuite nocturne du couple royal en 1791 vers le bastion royale de Montmédy, vue à travers le témoignage de deux esprits libres de l'époque, Restif de La Bretonne et Giacomo Casanova, une reconstitution historique vue par la petite lorgnette qui, avec une habile désinvolture, donne à voir un tableau pour le moins réaliste de la situation politique et sociale de la France à l'aube de la Ière république de 1792.
Armando Nannuzzi, le grand opérateur de Comencini, Bolognini et autres Lattuada, s'en donne à coeur joie en photographiant des paysages nocturnes de campagne d'une rare beauté expressive. Jean Louis Barrault (Restif de La Bretonne) et Mastroianni (Casanova) incarnent avec une telle aisance leurs personnages qu'on n'imagine pas une seconde ces deux figures historiques sous d'autres traits.
Entrée fulgurante dans mon Top 100 !
-New York confidential : R.Rouse (1955)- 8,5/10
Les arcanes du syndicat du crime à New York et sa perpétuelle et nécessaire autodestruction pour mieux renaître.
Un film noir de toute beauté qui n'a qu'un petit défaut, une réalisation trop polie, néanmoins en soi çà ne gâche rien, étant donné la force du récit et la caractérisation réussie de tous les personnages. Encore une fois un Richard Conte époustouflant.
Sidonis a eu là une riche idée en sortant de l'ombre cette petite perle.
-While the city sleeps : F.Lang (1956)- 8.5/10
...
-Sedotta e abbandonata : P.Germi (1964)- 8/10
...
-Du coté d'Orouet : J.Rozier (1973)- 7.5/10
...
-Red state : K.Smith (2011)- 7.5/10
-The indian fighter : A.De Toth (1955)- 7.5/10
...
-Jours de jeunesse(Gakusei romance wakaki hi) : Y.Ozu (1929)- 7.5/10
...
-Seven thieves : H.Hathaway (1960)- 7,5/10
Ce film de casse, au récit routinier selon Tavernier et Coursodon, est en fait un véritable plaidoyer pour l'amitié servi par deux acteurs justes et touchants.
Il y a dans ce film, par séquences, de vrais moments d'émotion, et, encore une fois contrairement à l'opinion expéditive des auteurs de 50 ans de cinéma américain, Rod Steiger ne joue absolument pas comme dans une tragédie grecque. A se demander si l'on a bien vu le même film.
-La tête du client : J.Poitrenaud (1965) -7,5/10
Des dialogues qui évitent les bons mots argotiques récurrents à la Audiard, un sens de l'absurde proche de Pierre Dac, enfin une troupe de comédiens (Serrault, Poiret, Francis Blanche, Jean Richard et Sophie Desmarets) tous survoltés font de ce film un vrai moment de jubilation.
-Delitto d'amore : L.Comencini (1974)- 7,5/10
Comencini dans un registre plus engagé socialement qu'à l'accoutumée (encore qu'il faudrait étudier plus précisément la chose). Derrière une histoire d'amour impossible, le réalisateur livre un réquisitoire subtil et poignant sur l'opposition ancestrale et coupable entre l'Italie du Nord (industrialisée et laïque) et celle du Sud (engoncée dans ses traditions religieuses). Au final un film mélancolique et désenchanté mais profondément touchant.
-Man with the gun : R.Wilson (1955)- 7/10
Un "nettoyeur" arrive dans une petite ville à la recherche de son ancienne femme qui, seule, sait où est leur fille.
Le shérif local, en proie à une violence exacerbée de la part d'un gros rancher et de ses hommes, profite du passage de ce "nettoyeur" sans scrupules pour débarrasser la ville de ces hommes.
Mais les notables commencent à s'inquiéter des répercussions à terme, pour leur commerce, d'une probable avalanche de violence dans la ville.
Un Robert Mitchum imperturbable et droit dans ses bottes qui ne s'encombre pas de scrupules, des notables plus soucieux des profits de leur commerce que de l'intérêt général, une réalisation soignée qui va à l'essentiel avec un gunfight final assez bien mené, au total une réflexion plutôt perspicace sur l'état de la justice dans l'Amérique rurale du XIXème siècle.
-Barry : R.Pottier (1949)- 7/10
Un St bernard, un saint (Pierre Fresnay), de bons sentiments, çà pourrait donner un film tire larmes insignifiant, mais c'est sans compter sur le métier de Richard Pottier, qui, à l'aide de beaux extérieurs de montagne, une romance pas si mièvre que çà, donne à son film un charme mélancolique. C'est mon côté fleur bleue sans doute.
-The house of fear : R.W.Neill (1945)- 7/10
-Suivez cet homme : G.Lampin (1952)- 6.5/10
On suit le souvenir de deux affaires du commissaire Basquier (Bernard Blier toujours aussi convaincant et naturel) qui vaut surtout pour l'atmosphère, joliment reconstituée du Paris de la libération. Au scénario, bien ficelé mais assez convenu, est crédité Jacques Rémy, de son vrai nom Raymond Assayas, le père d'Olivier et Michka.
-The scarlet claw : R.W.Neill (1944)- 6.5/10
-L'assommoir : A.Capellani (1909)- 6.5/10
...
-Samson : M.Tourneur (1936)- 6/10
Le cynisme du monde des boursicoteurs par Maurice Tourneur qui, hélas, s'attarde un peu trop sur la relation amoureuse à sens unique entre Harry Baur et Gaby Morlay.
D'où il ressort une morale un peu maladroite qui consiste à opposer les nobles sentiments à l'affairisme cynique et immoral. Et curieusement, une mise en scène assez empruntée de Tourneur. Reste Harry Baur, impérial comme d'habitude et Gaby Morlay, toujours aussi juste et élégante.
-Invisible ghost : J.H.Lewis (1941)- 4/10
Une interprétation ridicule de Lugosi que ne parviennent même pas à masquer les autres acteurs, insipides pour l'essentiel. Une histoire qui, par son côté intrigant et onirique à la Edgar Poe aurait pu, néanmoins, subir un traitement un peu plus digne et appliqué s'il n'avait été produit par la Monogram. Joseph H.Lewis (dont j'avoue, hélas, ne pas connaître ses films antérieurs à celui ci) fera beaucoup mieux par la suite, dans un registre un peu similaire, avec My name is Julia Ross.
-The big street : I.Reis (1942)- 3/10
Visiblement quelque chose m'a échappé dans ce film interprétés par Fonda et Lucille Ball.
Un vrai tire-larmes pathétique et antipathique. Henry Fonda en arrive presque à devenir tête à claques dans le rôle de cet amoureux transi jusqu'à l'effacement devant Lucille ball, une peste de la pire espèce dont on se demande bien de quelle façon son personnage a pu susciter le moindre sentiment amoureux chez Fonda. Et puis quel malaise avec cette fin moralisatrice et maladroite.
Série TV :
Twin Peaks (David Lynch) : Episode pilote + Episodes 1 à 29.
Les sentiments (2003, Noémie Lvovsky) 9/10Bacri nounours (é)perdu, Carré joli lutin clownesque et Baye égale à elle-même sont des bonheurs d'acteurs. Fantaisie, humour léger et fine dramaturgie. Cette superbe variation sur La femme d'à-côté en devient supérieure à l'original. Et puis merde, ça fait plaisir de voir picoler et cloper tout du long dans un film du 21° siècle.
There will be blood (2007, Paul Thomas Anderson) 8,5/10Anderson n'a pas son pareil pour peindre des portraits vivants des excès du Nouveau Monde. Day-Lewis et Dano sont ses prophètes maudits. Partagé entre admiration et impression d'une performance oscarisable. B.o. d'Outre-Enfer exceptionnelle.
Une allumette pour trois (Three on a match, 1932, Mervyn LeRoy) 7,5/10Peut-être bien la pépite du coffret Forbidden Hollywwod vol 2. Des imperfections, certes, mais aussi une Ann Dvorak époustouflante et dont le terrible acte final est inoubliable.
Moi, moche et méchant (Despicable me, 2010, Chris Renaud & Pierre Coffin) Animation7,5/10Mac Guff et le talentueux Pierre Coffin chassent sur les terres de Pixar et réussissent leur coup. Les trois mini-keumettes sont encore plus irrésistibles que la petite Boo de Monstres & Cie.
In the air (Up in the air, 2009, Jason Reitman) 6,5/10Il y a du Wilder dans la première heure, comédie sociale grinçante sur le downsizing, d'autant plus efficace que ses héraults sont sexy et rend ses équivalents frenchies/britishs juste télévisuels. Ses séquences d'entretien qui serrent le bide provoqueraient un orgasme à la Pimprenelle du MEDEF. Quel dommage que la méchanceté vire à la bien-pensance.
Au Bonheur des Dames (1930, Julien Duvivier) Muet6,5/10Le jeu des acteurs est très daté mais la réalisation assez grandiose, invoquant toute la grammaire technique d'une véritable super-production en vase clos.
L'ange blanc (Night Nurse, 1931, William A. Wellman) 6/10Stanwyck impeccable dans un drame social mal ficelé et - exceptée Joan Blondell sous-employée - confrontée à des acteurs peu convaincants (Gable inclus). Dommage pour elle(s), les quelques bons moments ou trouvailles et un début prometteur.
Shutter Island (2010, Martin Scorsese) 6/10Que ça met du temps à décoller alors que la suite (plus intéressante) se pressent hélas trop vite. Un peu lourdingue quand même. Le meilleur moment ? Di Caprio raccompagné en bagnole par le toujours super flippant Ted "Buffalo Bill" Levine.
Les noces funèbres (Corpse bride, 2004, Tim Burton & Mike Johnson) 5,5/10Personnages sympas, animation superbe... mais pourquoi me suis-je malgré tout un peu ennuyé ?
Le sang à la tête (1956, Gilles Grangier) 5,5/10Le gris souris simenonien d'une production qualité charentaise avec un Gabin en mode pré-patriarche un moment éclipsé par les seconds rôles féminins avant de reprendre la main. Vieillot et pas si sanguin avec son climat provincial annonçant Chabrol. Audiard, pas encore au top, fait déjà quelques touches.
Galia (1966, Georges Lautner) 4,5/10Une curiosité qui s'annonce bien avant de se perdre entre du sous Boileau-Narcejac et le roman-photo. Dommage pour Mireille Darc qui a rarement été aussi délicieuse et amoureusement filmée.
La merveilleuse anglaise (The Fast Lady, 1962, Ken Annakin) 3,5/10Comédie automobilesque british à peu près aussi drôle qu'une disniaiserie avec Coccinelle. Dommage pour les deux splendides Anglaises : une Bentley et surtout la sublime Julie Christie, encore débutante mais qui passera heureusement très vite à des choses plus consistantes. NB : vu en italien donc à ré-évaluer peut-être en VO.
Ellie Parker (2001 & 2005, Scott Coffey) ??/10Petit film entamé comme un court fait entre amis avant que la carrière de Naomi Watts n'explose puis développé en long après. Des ressemblances troublantes avec son rôle dans Mulholland Dr. Je ne le note pas car je l'ai vu en italien, trouvé l'image DV très laide et la réalisation amateur pénible. Mais tout admirateur de la charmante Naomi devrait (courageusement) tenter le coup.
Films revus
Se7en (1995, David Fincher) 8,5/10Une date dans le thriller. Mais, plus impressionnante encore que le jeu de piste macabre et l'éclatante mise en scène, toute la classe d'un acteur magnifique : Morgan Freeman.
Planète hurlante (Screamers, 1995, Christian Duguay) 7,5/10Bien que commençant à accuser son âge, ce petit film de SF sans prétention reste une des plus chouettes adaptations de Philip K. Dick.
Les garçons (La notte brava, 1959, Mauro Bolognini) 6,5/10La patte de Pasolini sur ces errances de ragazzi au désoeuvrement pas toujours passionnant. Mené par la beauté sauvage de Terzieff et un trio de bellissima (Schiaffino, Lualdi & Martinelli). Mylène Demongeot à tomber dans la très antonionienne séquence de l'appartement bourgeois.
RRRrrrr!!! (2004, Alain Chabat) 6/10Peut-être parce que je me le suis passé par morceaux mais je l'ai trouvé plus marrant que la 1ère fois. Sans être génial, je pense qu'il se bonifiera avec le temps.
Les amants de Vérone (1949, André Cayatte) 5,5/10Quelques bons moments (ou de belles idées) au milieu d'un assemblage grotesque où de grands comédiens jouent horriblement faux comme si Cayatte voulait - mal - faire du Clouzot. Mais il y a la fraîcheur d'Anouk Aimée et le numéro de Marianne Oswald qui semble sortie d'un Mel Brooks.
Un justicier dans la ville (Death Wish, 1974, Michael Winner) 5,5/10Moins extrémiste et manichéen que sa réputation (ça se gâtera surtout dans les séquelles) mais pas super fin. Le sur-emploi du grand angle cache mal une réalisation plutôt banale. Winner n'est pas Siegel et Bronson fut bien meilleur ailleurs (et surtout avant).
Le toboggan de la mort (Rollercoaster, 1977, James Goldstone) 4/10Petit thriller du aux créateurs de Columbo, au casting trans-générationnel : vieilles gloires (Fonda et Widmark), bien plus jeunes qui déclinaient déjà (Segal et Bottoms) et débutants +/- prometteurs (Helen Hunt, Craig Wasson et Steve Guttenberg). On y croise aussi les fabuleux Sparks en concert. Mais à part ça...
Sens unique (No Way Out, 1987, Roger Donaldson) 3,5/10Euh... non, là, malgré le plébiscite de certains, je peux plus. Trop daté. Atroce zik de sax d'autoroute, la ravissante Sean Young gâtée par des fringues atroces et Costner a l'épaisseur d'un vieux poster oublié dans une chambre d'ado entre ceux de Bambi et de Madonna. Même l'immense Hackman en pâtit (je ne parle même pas du jeu ridicule de Will Patton en bras droit amoureux de son boss).
Séries TV
Columbo s3 ep4 Subconscient (Double Exposure, 1973, Richard Quine) 7,5/10Excellent duel avec un Robert Culp en froid manipulateur du subconscient.
Columbo s4 ep6 État d’esprit (A Deadly State of Mind, 1975, Harvey Hart) 7,5/10George Hamilton en psycho-criminel usant cette fois d'hypnose. Le "piège" final de Columbo est diabolique.
Columbo s7 ep4 Jeu de mots (How to Dial a Murder, 1978, James Frawley) 8/10Très belle réalisation avec un criminel haut de gamme, encore un expert psychologue qui, lui, programme ses Dobermans en armes léthales.
Columbo s7 ep5 Des sourires et des armes (The Conspirators, 1978, Leo Penn) 7/10Incursion de Columbo dans la géopolitique avec un trafic d'armes pour l'IRA. Quelques longueurs et un suspect qui en fait un peu trop mais le climat est sympa.
(en fait, j'en ai revu une dizaine mais j'ai la flemme de détailler...)
Documentaires
Empreintes : Bernadette Lafont, une sacrée bonne femme (2012, Véronique Aubouy) 8/10Un très grand moment avec une très grande dame, incarnation du naturel, de la fantaisie autant que de la classe (notamment dans la séquence où elle évoque sa fille Pauline). Plus que jamais la seule comparable à Arletty. Belle réalisation pleine de drôlerie mettant en scène ses proches (André Labarthe avec son râteau, Luc Béraud qui fait le mur... )
Alain Bashung, faisons envie (2011, Thierry Villeneuve) 8/10Très bel hommage à un grand bonhomme par des musiciens qui en parlent avec simplicité et justesse. Le plus émouvant étant (sans surprise) Christophe dont la reprise d'Alcaline prend une tonalité à la Robert Wyatt. "Il est venu marcher sur mes plates-bandes, mais il les a fait fleurir" dit-il à propos de la (sublime) version des Mots bleus par son ami.
L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot (2009, Serge Bromberg & Ruxandra Medrea) 7,5/10Belle enquête d'archéologie cinéphile sur un film maudit, pari impossible d'un grand cinéaste autant en combat avec lui-même qu'avec tout et tous, bouffé par le timing, un projet dément qu'il crut maîtriser à lui-seul et se perdant dans des expérimentations parfois fascinantes (à l'image de l'exceptionnelle photogénie de Romy Schneider), parfois gratuites voire de mauvais goût et au final pas si révolutionnaires (cf les avant-gardistes des années 20-30 et tout simplement Hitchcock).
Dream Team (2012, Jérôme Cazadieu) 7,5/10L'épopée de l'équipe de basket US aux JO de Barcelone en 1992. Un mix d'arrogance et de talents surnuméraires. Des extra-terrestres que leurs adversaires photographiaient pendant les matches... avant de se prendre une dérouillée. Sans doute la plus mythique équipe d'un sport collectif. Il aurait pu y avoir davantage d'extraits mais les interviews sont sympas et puis c'est toujours le pied de revoir Magic, His Airness, The Glide, The Mailman, Pip, The Admiral, The Beast, Larry Legend, Sir Charles...
Courts-métrages
DECOUVERTS
Paul Rondin est... Paul Rondin (2008, Frédérick Vin) 7/10Comment trouver l'âme-soeur quand on est prisonnier de son métier de "voix off". Drôle et avec une bonne chute.
Amour, sexe et mobylette (2008, Maria Silvia Bazzoli & Christian Lelong) 6,5/10Moyen-métrageLes relations amoureuses au Burkina-Faso vues sous un angle semi-documentaire. Frais, instructif et charmant (mention spéciale à l'élégant vieux couple de villageois).
Dernière modification par Federico le 28 févr. 13, 21:39, modifié 1 fois.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Le premier film vu aura tenu jusqu'au bout.
Film du mois, donc : Dans la brume (Sergei Loznitsa), suivi de Tous les matins du monde (Alain Corneau) et Syngue Sabour (Atiq Rahimi).
Se bousculent au pied du podium, sans que j'arrive à les départager : Show Boat (James Whale), La fille de nulle part (Jean-Claude Brisseau), Shadow Dancer (James Marsh), Wadjda (Haifaa El-Mansour).
Mention spéciale redécouverte à Radio Days (Woody Allen) et Sens Unique (Roger Donaldson).
Abronsius a écrit :Film du mois (vu en salle hier soir) : Heaven's gate (1980) Michael Cimino
Alors, tes impressions ?
Pas revu depuis sa sortie et à l'époque ça avait été un choc incroyable. J'attends le br avec impatience.
Je veux revoir le film (j'ai le BR Criterion) avant d'écrire dessus mais le film est somptueux. On voit deux fois un plan qui montre "La divine comédie" de Dante, livre de chevet du personnage joué par Kristofferson. Ce qui explique beaucoup l'insistance de Cimino à utiliser le cercle comme figure récurrente de sa mise en scène. Je veux revoir le film sous cet angle.
Kristofferson, Walken, Hurt, Bridges, Huppert, Waterston... un grand moment.
Frances a écrit :
Alors, tes impressions ?
Pas revu depuis sa sortie et à l'époque ça avait été un choc incroyable. J'attends le br avec impatience.
Je veux revoir le film (j'ai le BR Criterion) avant d'écrire dessus mais le film est somptueux. On voit deux fois un plan qui montre "La divine comédie" de Dante, livre de chevet du personnage joué par Kristofferson. Ce qui explique beaucoup l'insistance de Cimino à utiliser le cercle comme figure récurrente de sa mise en scène. Je veux revoir le film sous cet angle.
Kristofferson, Walken, Hurt, Bridges, Huppert, Waterston... un grand moment.
Pour être bref.
Merci Abronsius. J'ai hâte de te lire.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Printemps tardif sera mon film du mois, pour l'ampleur de la relation nouée entre Setsuko Hara et Chishu Ryu. Le lien parent/enfant, bien sûr, mais aussi une interrogation d'une sérénité triste sur le passage du temps et la portée des choix de vie.
D'autres Ozu seront à mon programme pour mars...