Commentaires à propos de votre film du mois

[Père Jules]

Par l'entremise de l'anecdote, la fuite nocturne du couple royal en 1791 vers le bastion royale de Montmédy, vue à travers le témoignage de deux esprits libres de l'époque, Restif de La Bretonne et Giacomo Casanova, une reconstitution historique vue par la petite lorgnette qui, avec une habile désinvolture, donne à voir un tableau pour le moins réaliste de la situation politique et sociale de la France à l'aube de la Ière république de 1792.
Armando Nannuzzi, le grand opérateur de Comencini, Bolognini et autres Lattuada, s'en donne à coeur joie en photographiant des paysages nocturnes de campagne d'une rare beauté expressive. Jean Louis Barrault (Restif de La Bretonne) et Mastroianni (Casanova) incarnent avec une telle aisance leurs personnages qu'on n'imagine pas une seconde ces deux figures historiques sous d'autres traits.
Entrée fulgurante dans mon Top 100 !

Tu m'intéresses ! Acheté mais toujours pas vu. Je me le programme rapidement (tout comme Splendor qu'il faudrait que je me décide à voir)

[Rick Blaine]

Tu m'intéresses ! Acheté mais toujours pas vu. Je me le programme rapidement (tout comme Splendor qu'il faudrait que je me décide à voir)

Splendor est un petit peu moins bon pour moi. Il y a quelques longueur qui le rendent inférieur à La Nuit de Varennes, même si c'est un film attachant.

[Jeremy Fox]

Tu m'intéresses ! Acheté mais toujours pas vu. Je me le programme rapidement (tout comme Splendor qu'il faudrait que je me décide à voir)

Splendor est un petit peu moins bon pour moi. Il y a quelques longueur qui le rendent inférieur à La Nuit de Varennes, même si c'est un film attachant.

Clairement inférieur oui. La Nuit de Varennes (le meilleur film avec Casanova, le plus attachant) en revanche fait partie des meilleus Scola à mon avis avec Une journée particulière, Macaroni et Nous nous sommes tant aimés

[Best]

Qui plus est, très bon BR si j'en crois Geoffrey Firmin.

Vendu !

[Federico]

La Nuit de Varennes (le meilleur film avec Casanova, le plus attachant)

Un joli film, c'est vrai, mais en ce qui me concerne, le meilleur qui aura abordé (une partie de) l'histoire du personnage reste le Comencini.

[riqueuniee]

Effectivement, le film de Scola ne cherchant pas vraiment à faire un portrait de Casanova, mais le récit d'un moment de l'histoire (grosso modo la fin de la royauté) à travers quelques personnages emblématiques.
Ceci étant, c'est unexcellent film, qui me semble historiquement juste.

[locktal]

La Nuit de Varennes (le meilleur film avec Casanova, le plus attachant)

Un joli film, c'est vrai, mais en ce qui me concerne, le meilleur qui aura abordé (une partie de) l'histoire du personnage reste le Comencini.

Pour ma part, si j'apprécie énormément Casanova un adolescent à Venise de Comencini et La nuit de Varennes de Scola, mon préféré reste Le Casanova de Fellini, avec un impressionnant Donald Sutherland !

[Blue]

mon préféré reste Le Casanova de Fellini, avec un impressionnant Donald Sutherland !

Le panard total, ce Fellini. Sutherland en action, c'est mémorable en effet. Et il y a des idées à la pelle dans ce film (la mer faite en espèce de sacs poubelles )

[Frances]

Bon choix, je le trouve très réussi ce Scola!

Effectivement. J'ai le souvenir de l'avoir beaucoup apprécié à sa sortie...et ça me donne envie de le revoir.

[gnome]

mon préféré reste Le Casanova de Fellini, avec un impressionnant Donald Sutherland !

Le panard total, ce Fellini. Sutherland en action, c'est mémorable en effet. Et il y a des idées à la pelle dans ce film (la mer faite en espèce de sacs poubelles )

Un film impressionnant en effet. J'avais acheté le DVD Carlotta à sa sortie pour le revoir et je ne l'ai pas encore revu...

[Flol]

Par l'entremise de l'anecdote, la fuite nocturne du couple royal en 1791 vers le bastion royale de Montmédy, vue à travers le témoignage de deux esprits libres de l'époque, Restif de La Bretonne et Giacomo Casanova, une reconstitution historique vue par la petite lorgnette qui, avec une habile désinvolture, donne à voir un tableau pour le moins réaliste de la situation politique et sociale de la France à l'aube de la Ière république de 1792.
Armando Nannuzzi, le grand opérateur de Comencini, Bolognini et autres Lattuada, s'en donne à coeur joie en photographiant des paysages nocturnes de campagne d'une rare beauté expressive. Jean Louis Barrault (Restif de La Bretonne) et Mastroianni (Casanova) incarnent avec une telle aisance leurs personnages qu'on n'imagine pas une seconde ces deux figures historiques sous d'autres traits.
Entrée fulgurante dans mon Top 100 !

Pour info, il sera diffusé lundi soir à 23h sur Cine+ Club.

[Kevin95]

Je commençais à désespérer... et puis en cherchant par des voies parallèles (because inédit en DVD) un film très réputé par des amateurs, c'est en toute logique que celui-ci se pose comme un premier prétendant sérieux au titre de film du mois. Je parle du polar nerveux de Fernando Di Leo, Milano calibro 9 (1972).

[Borislehachoir]

Vu tout récemment, j'ai aimé mais j'avoue qu'il m'a déçu par rapport à sa réputation ; un autre Di Leo vu dans la foulée, Manhunt ( alias La famille l'ordonne ou La mala ordina je crois ) m'a plus convaincu, Mario Adorf étant impeccable et la course poursuite centrale d'une rigueur étonnante dans le paysage du polar populaire italien.
Me reste le boss à voir.

[Kevin95]

Vu tout récemment, j'ai aimé mais j'avoue qu'il m'a déçu par rapport à sa réputation ; un autre Di Leo vu dans la foulée, Manhunt ( alias La famille l'ordonne ou La mala ordina je crois ) m'a plus convaincu, Mario Adorf étant impeccable et la course poursuite centrale d'une rigueur étonnante dans le paysage du polar populaire italien.
Me reste le boss à voir.

Faudrait vraiment qu'un éditeur se penche sur la filmo du monsieur tant une multitude de titre me font méchamment envie. J'ai été touché par la mélancolie toute Melvillienne de Milano calibro 9 comme de sa nervosité dans des moments clés (comme le final) à l'instar des grands polars de la décennie 70. Quand à la musique de Bacalov, elle est à tomber.

Si dans le genre, je lui préfère l'hallucinant Milano odia (Umberto Lenzi, 1974), Milano calibro 9 est une sacrée petite perle (donc ta déception ne fait qu'augmenter ma curiosité sur les autres films de Di Leo).

[manuma]

Milano Calibro 9, c'est peut-être bien son meilleur film, à Di Leo... même si, entre ce dernier, La Mala mordina et Il poliziotto è marcio, j'avoue que j'hésite. Ce sont vraiment 3 incontournables du film noir à l'italienne.