Erotik topic
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- King of (lolli)pop
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Exhibition 79 - Jean-François Davy - 1979
L'actrice Claudine Beccarie se dévoile, depuis le tournage de "Change pas de main" de Paul Vecchiali, en passant par d'autres scènes de sa vie, dans une ferme ou dans une boite à strip-tease à Pigalle
Voilà pour le résumé de ce second opus d'Exhibition après celui réalisé en 1975 par le même réal et avec la même actrice principale qui joue ici son propre rôle et qu'il retrouve quatre ans plus tard.
Le docu en 35 mm est ici expurgé de toutes les scènes hard et il se penche sur l'impact des films sur la personnalité des acteurs et des actrices. Claudine Beccarie, les sourcils dessinés d'un seul trait et le visage dur s'exprime en toute franchise et les interviews croisées d'autres hardeurs de l'époque constitue le coeur du film.
La séquence d'introduction met mal à l'aise, dans un montage mêlant aveux sur sa vie personnelle voire intime et extraits d'un tournage, Claudine se penche sur son passé et son enfance, sa solitude et ses premières blessures. A la limite du voyeurisme. Mais Davy choisit une forme beaucoup moins provocante pour la suite en laissant parler ses acteurs qu'il connaît donc bien et en leur laissant dire ce qu'ils pensent du "milieu", considéré à la fin des 70's comme un ghetto, bien avant l'explosion de la vidéo.
Richard Lemieuvre, un des quatre mousquetaires du X à la française entre 75 et 79 parle devant la caméra de ses débuts et dans une scène revient sur sa première rencontre avec Beccarie, qui le considérait comme un maquereau et sous-entend même qu'il précipita lui même sa femme dans une carrière de hardeuse.
Viennent ensuite les témoignages de Cathy Stewart qui a un faux air de Marilyn Jess, et de quelques autres hardeurs plus ou moins connus qui parlent de leur métier, et considèrent déjà à l'aune des 80's que le genre devient répétitif, peu réaliste et souvent peu inventif, alors même qu'ils sont tournés avec de la pellicule. " On peut faire de beaux films pornographiques, mais on manque de moyens", ou " de toutes façons on est dans un ghetto" dit Richard Lemieuvre. Plus de dix ans avant le gonzo !
La seconde partie s'attache à décortiquer la vie de Beccarie entre ses occupations de campagnarde, entourée de ses coqs et poules, à côté de sa basse-cour. Son parlé franc, et son air quelque peu démodé pour l'époque fait penser à du Ovidie avant l'heure. Le réal souligne son agressivité mais c'est plutôt de franchise qu'il s'agit. A la fin elle en vient même à dire qu'elle est contente que l'équipe se casse et lui fiche la paix.
Un film qui tend à la sociologie, riche et atypique.
7/10
L'actrice Claudine Beccarie se dévoile, depuis le tournage de "Change pas de main" de Paul Vecchiali, en passant par d'autres scènes de sa vie, dans une ferme ou dans une boite à strip-tease à Pigalle
Voilà pour le résumé de ce second opus d'Exhibition après celui réalisé en 1975 par le même réal et avec la même actrice principale qui joue ici son propre rôle et qu'il retrouve quatre ans plus tard.
Le docu en 35 mm est ici expurgé de toutes les scènes hard et il se penche sur l'impact des films sur la personnalité des acteurs et des actrices. Claudine Beccarie, les sourcils dessinés d'un seul trait et le visage dur s'exprime en toute franchise et les interviews croisées d'autres hardeurs de l'époque constitue le coeur du film.
La séquence d'introduction met mal à l'aise, dans un montage mêlant aveux sur sa vie personnelle voire intime et extraits d'un tournage, Claudine se penche sur son passé et son enfance, sa solitude et ses premières blessures. A la limite du voyeurisme. Mais Davy choisit une forme beaucoup moins provocante pour la suite en laissant parler ses acteurs qu'il connaît donc bien et en leur laissant dire ce qu'ils pensent du "milieu", considéré à la fin des 70's comme un ghetto, bien avant l'explosion de la vidéo.
Richard Lemieuvre, un des quatre mousquetaires du X à la française entre 75 et 79 parle devant la caméra de ses débuts et dans une scène revient sur sa première rencontre avec Beccarie, qui le considérait comme un maquereau et sous-entend même qu'il précipita lui même sa femme dans une carrière de hardeuse.
Viennent ensuite les témoignages de Cathy Stewart qui a un faux air de Marilyn Jess, et de quelques autres hardeurs plus ou moins connus qui parlent de leur métier, et considèrent déjà à l'aune des 80's que le genre devient répétitif, peu réaliste et souvent peu inventif, alors même qu'ils sont tournés avec de la pellicule. " On peut faire de beaux films pornographiques, mais on manque de moyens", ou " de toutes façons on est dans un ghetto" dit Richard Lemieuvre. Plus de dix ans avant le gonzo !
La seconde partie s'attache à décortiquer la vie de Beccarie entre ses occupations de campagnarde, entourée de ses coqs et poules, à côté de sa basse-cour. Son parlé franc, et son air quelque peu démodé pour l'époque fait penser à du Ovidie avant l'heure. Le réal souligne son agressivité mais c'est plutôt de franchise qu'il s'agit. A la fin elle en vient même à dire qu'elle est contente que l'équipe se casse et lui fiche la paix.
Un film qui tend à la sociologie, riche et atypique.
7/10
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Comme celle de Kimberly Jensen que j'ai pu découvrir récemmentkyle reese a écrit :Je me rend compte que je n'aime pas les films érotiques, que j'aime moyennement les films x et qu'en fait j'aime bien juste les vidéos façon réal tv, très réaliste tourné sans chichi caméra à l'épaule que l'on peut trouver sur le net.
C'est fait comme si c'était pris sur le vif, c'est souvent drôle, très hot et les filles semblent prendre vraiment leur pieds.



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Oui, et comme le soulignait le grand frisé on restait quand même très dans l'esprit théâtre de boulevard avec amants dans le placard, bonnes lubriques et toute la galerie. La partie qui était consacrée au couple qu'il formait avec la petite brune (étonnant d'ailleurs de les voir en couple tous les deux, jeunes gens complètement ordinaires de la fin des 70s) était probablement la plus interessante, les voir discuter tous les deux de leur vision du couple étant à mon avis la plus "rafraichissante". Je me demande ce qu'ils sont tous devenus...Jordan White a écrit :Exhibition 79 - Jean-François Davy - 1979
(...)Viennent ensuite les témoignages de Cathy Stewart qui a un faux air de Marilyn Jess, et de quelques autres hardeurs plus ou moins connus qui parlent de leur métier, et considèrent déjà à l'aune des 80's que le genre devient répétitif, peu réaliste et souvent peu inventif, alors même qu'ils sont tournés avec de la pellicule. " On peut faire de beaux films pornographiques, mais on manque de moyens", ou " de toutes façons on est dans un ghetto" dit Richard Lemieuvre. Plus de dix ans avant le gonzo !

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Désolé mais je ne connais pas cette jeune femme et une recherche rapide ne m'a pas permis d'avoir un once d'info sur elle !!!Rob-Zombie a écrit :
Comme celle de Kimberly Jensen que j'ai pu découvrir récemment![]()
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Melmoth a écrit :Oui, et comme le soulignait le grand frisé on restait quand même très dans l'esprit théâtre de boulevard avec amants dans le placard, bonnes lubriques et toute la galerie. La partie qui était consacrée au couple qu'il formait avec la petite brune (étonnant d'ailleurs de les voir en couple tous les deux, jeunes gens complètement ordinaires de la fin des 70s) était probablement la plus interessante, les voir discuter tous les deux de leur vision du couple étant à mon avis la plus "rafraichissante". Je me demande ce qu'ils sont tous devenus...
Je n'avais pas réalisé tout de suite alors que ça aurait du me faire tilt, mais celle dont le nom est Dominique Troyes n'est autre que.....Marylin Jess. Dominique Troyes c'est son vrai nom.
J'ai confondu en disant que Cathy Stewart avait des airs de Marylin Jess alors qu'en fait elle n'a rien à voir avec elle. Une jeune blonde de 19-20 ans ça ne pouvait pourtant qu'être elle.
Bref les deux couples , Dominique Troyes et Didier Humbert, puisCathy Stewart et Dominique Irissou sont les deux couples à la ville qui sont interviewés.
Quant à savoir ce qu'on fait les uns et les autres. Jess a continué de tourner jusqu'au moins 1988. Richard Lemieuvre a fait quelques apparitions dans des pornos de la fin des années 90 ( je ne me rappelle plus s'il était dans Les Tontons tringleurs de Alain Payet -1998 - mais je suis quasi certain qu'il y avait Richard Allan, Jean-Pierre Armand et Alban Ceray), Cathy Stewart a continué jusqu'en 1985.
Richard Lemieuvre a aussi joué des petits rôles dans des films français traditionnels, dans un Michel Caputo au moins ( réal de l'Exécutrice avec Brigitte Lahaie en 1985).
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C'est bien ce qui me semblait aussi, je me disais bien qu'elle avait plus qu'un faux air !Jordan White a écrit :Je n'avais pas réalisé tout de suite alors que ça aurait du me faire tilt, mais celle dont le nom est Dominique Troyes n'est autre que.....Marylin Jess. Dominique Troyes c'est son vrai nom.
Surtout avec ... cette bouche.Jordan White a écrit :Une jeune blonde de 19-20 ans ça ne pouvait pourtant qu'être elle.
C'est Catherine Greinier aka Cathy Stewart qui m'a donc parue si touchante. Richard Lemieuvre en prend effectivement, lui, plein les dents.

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Rob-Zombie a écrit :(...) Kimberly Jensen que j'ai pu découvrir récemment![]()
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Si jamais, j'arrive à me sortir de mes ennuis informatiques, je verrai si je peux t'envoyer cette très courte mais hilarante ( si tu ne restes pas sous le choc ) vidéo d'une vingtaine de secondeskyle reese a écrit :Désolé mais je ne connais pas cette jeune femme et une recherche rapide ne m'a pas permis d'avoir un once d'info sur elle !!!
Enfin ...

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Swedish Erotica - Compilation 1977/1981 -
En un mot comme en cent : le meilleur, le top, le best of, la crème du X de la fin des années 70-début 80 mise en boîte par Swedish Erotica qui produisit des séries à thèmes avec les plus grandes stars de l'époque.
Se bouscule au portillon, un casting cinq étoiles : Seka, Serena, John Holmes, John Leslie, Mike Horner, et surtout, la plus belle de toutes, l'incontournable Annette Haven au firmament de sa beauté et de sa grâce.
Le volume (numéro 27) propose des saynètes issues de films tournés dont on peut voir les génériques de fin qui apparaissent sans qu'on s'y attende. Le montage n'a donc aucun sens, puisqu'on passe du coq à l'âne et d'une production à une autre sans cohérence aucune, mais quel plaisir de revoir ces acteurs et ces actrices réunis sur un seul DVD de deux heures pour ce seul volume sachant qu'il en existe d'autres, toujours en import.
Malgré une qualité d'image déplorable avec une colorimétrie tout juste digne d'une VHS pal, des couleurs souvent délavées, une compression en roue libre, on évite quand même le souffle de la piste mono qui reste, miracle, audible à condition de pousser le volume, d'autant qu'on a droit à de la VO pure, et entendre John Holmes sans doublage vaut presque un jeu de comédien traditionnel.
Le reste appartient à l'histoire, un condensé d'érotisme puissance mille, quasi intemporel.
9/10 ce qui arrive rarement.
En un mot comme en cent : le meilleur, le top, le best of, la crème du X de la fin des années 70-début 80 mise en boîte par Swedish Erotica qui produisit des séries à thèmes avec les plus grandes stars de l'époque.
Se bouscule au portillon, un casting cinq étoiles : Seka, Serena, John Holmes, John Leslie, Mike Horner, et surtout, la plus belle de toutes, l'incontournable Annette Haven au firmament de sa beauté et de sa grâce.
Le volume (numéro 27) propose des saynètes issues de films tournés dont on peut voir les génériques de fin qui apparaissent sans qu'on s'y attende. Le montage n'a donc aucun sens, puisqu'on passe du coq à l'âne et d'une production à une autre sans cohérence aucune, mais quel plaisir de revoir ces acteurs et ces actrices réunis sur un seul DVD de deux heures pour ce seul volume sachant qu'il en existe d'autres, toujours en import.
Malgré une qualité d'image déplorable avec une colorimétrie tout juste digne d'une VHS pal, des couleurs souvent délavées, une compression en roue libre, on évite quand même le souffle de la piste mono qui reste, miracle, audible à condition de pousser le volume, d'autant qu'on a droit à de la VO pure, et entendre John Holmes sans doublage vaut presque un jeu de comédien traditionnel.
Le reste appartient à l'histoire, un condensé d'érotisme puissance mille, quasi intemporel.
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Jordan White a écrit :Swedish Erotica - Compilation 1977/1981 -
En un mot comme en cent : le meilleur, le top, le best of, la crème du X de la fin des années 70-début 80 mise en boîte par Swedish Erotica qui produisit des séries à thèmes avec les plus grandes stars de l'époque.
Se bouscule au portillon, un casting cinq étoiles : Seka, Serena, John Holmes, John Leslie, Mike Horner, et surtout, la plus belle de toutes, l'incontournable Annette Haven au firmament de sa beauté et de sa grâce.
Le volume (numéro 27) propose des saynètes issues de films tournés dont on peut voir les génériques de fin qui apparaissent sans qu'on s'y attende. Le montage n'a donc aucun sens, puisqu'on passe du coq à l'âne et d'une production à une autre sans cohérence aucune, mais quel plaisir de revoir ces acteurs et ces actrices réunis sur un seul DVD de deux heures pour ce seul volume sachant qu'il en existe d'autres, toujours en import.
Malgré une qualité d'image déplorable avec une colorimétrie tout juste digne d'une VHS pal, des couleurs souvent délavées, une compression en roue libre, on évite quand même le souffle de la piste mono qui reste, miracle, audible à condition de pousser le volume, d'autant qu'on a droit à de la VO pure, et entendre John Holmes sans doublage vaut presque un jeu de comédien traditionnel.
Le reste appartient à l'histoire, un condensé d'érotisme puissance mille, quasi intemporel.
9/10 ce qui arrive rarement.
Mais qu'a pu bien te faire Annette H(e)aven pour qu'elle te mette dans tous tes états ???
Un conseil, si tu es en manque .. mange du bounty ... un petit gout de paradis ... ( Haven ...Heaven ... paradis ... vanessa .... ok je


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kyle reese a écrit :Désolé mais je ne connais pas cette jeune femme et une recherche rapide ne m'a pas permis d'avoir un once d'info sur elle !!!
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Mais quel con ! Mais quel con !Rob-Zombie a écrit :Si jamais, j'arrive à me sortir de mes ennuis informatiques, je verrai si je peux t'envoyer cette très courte mais hilarante ( si tu ne restes pas sous le choc ) vidéo d'une vingtaine de secondes
Dire que je l'avais vendredi soir sur le disque dur de mon portable cette scène



J'aurais pû et dû te la montrer... si je m'étais souvenu d'ça



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Mes nuits avec Alice, Maud, Penélope....- Frederic Lansac - 1976
Trois femmes intentent à leurs vies. On redécouvre leur passé et leurs histoires en flashback. Une châtelaine vient les voir sur leur lit d'hôpital. Elle conclut un marché avec elle. Au lieu de mourir telles qu'elles le voulaient, elles sont invitées dans un château pour y mourir de plaisir.
A priori sur un sujet casse-gueule comme çà, il faut soit un génie soit un inconscient pour raconter une histoire pareille, car le cul et la mort ne font souvent pas bon ménage. Mais ici, c'est Frederic Lansac qui s'y colle.
Dans des décors qui rappellent "Misty Beethoven" pour l'esthétique conceptuelle et un scénario proche de celui de "Devil in miss Jones" ( vente de l'âme au Diable en échange d'autre chose), ce film vogue entre le fantastique et le hard élégant et imaginatif. Malgré son sujet austère et le risque de tomber dans le misérabilisme vomitif, Lansac filme un trip joyeux et festif, dans lequel un musicien se masturbe en ombres chinoises en observant des ébats, un autre, commis "maid" pour l'occasion est victime de priapisme , des godes géants entourent des convives, les orgies féminines sur la moquette en daim sont nombreuses.
Le recours à la fantasmagorie rappelle les images cotonneuses finales de "Carrie", tandis que le scénar fait penser à la "Grande Bouffe" de Marco Ferreri, on pourrait remplacer la bouffe par le sexe, le mélange dans dans les deux cas étant complémentaire.
C'est donc un film intriguant, à ranger à côté de "Le Sexe qui parle", bien plus compliqué qu'il n'y paraît comme ça de prime abord.
7/10
+ 1 pour la version hard
Folies de femmes - Michael Raven - 2001
Une jeune femme est victime d'hallucinations. Son mari l'a trompe et trahie, elle vend son âme au Diable pour accéder à des plaisirs nouveaux.
Bref résumé, qui ne reflète pas tout à fait la teneur de ce film qui en 2001 dans le X ricain pouvait être comparé à un ovni, sauf que Raven n'en est pas à son premier essai et qu'il cartonne de l'autre côté de l'Atlantique.
Franchement je ne connaissais rien de ce réalisateur qui se traînait une réputation de disciple de Michael Ninn. Et bien il s'inspire en partie de son univers il est vrai, mais parvient aussi à créer le sien. Il n'est donc jamais mieux servi que par lui-même quand il s'agit de puiser une inspiration qui vient...de sa propre imagination.
Si au niveau du scénar il n'y a rien de nouveau, en revanche côté réalisation le bougre assure, voire explose la concurrence. Mouvements d'appareil, Louma d'une fluidité certaine, plan-séquence, il maîtrise tout cela et surtout s'en sert pour faire avancer l'histoire, pas juste pour se la raconter. Ava Vincent, que je ne connaissais pas (bis
) est une révélation, jouant aussi bien la comédie que les scènes hard, épaulée par un Randy Spears toujours là et quelques seconds rôles bien à leur place. Le plus de ce film étant qu'en plus d'être soigné, il est tout de même bandant, primordial quand même. Ce n'est pas qu'un livre d'images, c'est aussi un petit film de ciné, réalisé en pellicule 16 mm. Je ne tire pas encore mon chapeau à Raven mais je vais zieuter le reste de sa filmo avec intérêt.
7/10
Trois femmes intentent à leurs vies. On redécouvre leur passé et leurs histoires en flashback. Une châtelaine vient les voir sur leur lit d'hôpital. Elle conclut un marché avec elle. Au lieu de mourir telles qu'elles le voulaient, elles sont invitées dans un château pour y mourir de plaisir.
A priori sur un sujet casse-gueule comme çà, il faut soit un génie soit un inconscient pour raconter une histoire pareille, car le cul et la mort ne font souvent pas bon ménage. Mais ici, c'est Frederic Lansac qui s'y colle.
Dans des décors qui rappellent "Misty Beethoven" pour l'esthétique conceptuelle et un scénario proche de celui de "Devil in miss Jones" ( vente de l'âme au Diable en échange d'autre chose), ce film vogue entre le fantastique et le hard élégant et imaginatif. Malgré son sujet austère et le risque de tomber dans le misérabilisme vomitif, Lansac filme un trip joyeux et festif, dans lequel un musicien se masturbe en ombres chinoises en observant des ébats, un autre, commis "maid" pour l'occasion est victime de priapisme , des godes géants entourent des convives, les orgies féminines sur la moquette en daim sont nombreuses.
Le recours à la fantasmagorie rappelle les images cotonneuses finales de "Carrie", tandis que le scénar fait penser à la "Grande Bouffe" de Marco Ferreri, on pourrait remplacer la bouffe par le sexe, le mélange dans dans les deux cas étant complémentaire.
C'est donc un film intriguant, à ranger à côté de "Le Sexe qui parle", bien plus compliqué qu'il n'y paraît comme ça de prime abord.
7/10
+ 1 pour la version hard
Folies de femmes - Michael Raven - 2001
Une jeune femme est victime d'hallucinations. Son mari l'a trompe et trahie, elle vend son âme au Diable pour accéder à des plaisirs nouveaux.
Bref résumé, qui ne reflète pas tout à fait la teneur de ce film qui en 2001 dans le X ricain pouvait être comparé à un ovni, sauf que Raven n'en est pas à son premier essai et qu'il cartonne de l'autre côté de l'Atlantique.
Franchement je ne connaissais rien de ce réalisateur qui se traînait une réputation de disciple de Michael Ninn. Et bien il s'inspire en partie de son univers il est vrai, mais parvient aussi à créer le sien. Il n'est donc jamais mieux servi que par lui-même quand il s'agit de puiser une inspiration qui vient...de sa propre imagination.
Si au niveau du scénar il n'y a rien de nouveau, en revanche côté réalisation le bougre assure, voire explose la concurrence. Mouvements d'appareil, Louma d'une fluidité certaine, plan-séquence, il maîtrise tout cela et surtout s'en sert pour faire avancer l'histoire, pas juste pour se la raconter. Ava Vincent, que je ne connaissais pas (bis

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elle ressemble à ta soeur !!!Jordan White a écrit :kyle reese a écrit :Mais qu'a pu bien te faire Annette H(e)aven pour qu'elle te mette dans tous tes états ???
Ce n'est pas si rationnel. Il y a une part d'inexplicable et des arguments beaucoup plus tangibles.
ok je

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Sex O'clock U.S.A - François Reichenbach - 1976
Le documentariste François Reichenbach se rend aux Etats-Unis après la révolution sexuelle des années hippies dans le but de saisir sur le vif le comportement des gens qu'il croise sur le territoire américain.
François Rachenbach s'intéresse à la culture érotique des U.S.A pendant les années 70, où les moeurs furent bouleversées. Il traîne ainsi sa caméra à l'épaule de peep-show en théâtres érotiques, de maisons de propriétaires SM en boutiques spécialisées, le tout sur du Mort Schuman. Au gré des situations qu'il tend à restituer avec le plus de réalisme " Toutes les images que vous allez voir ont été prises sur le vif" nous annonce-t-on avec fierté dans le préambule, il y a sans doute un avant et un après 1970, période de gestation intellectuelle et sexuelle, dont la pornographie est une des composantes de la société d'alors, puisqu'elle proprose des oeuvres qui sortent peu à peu de la clandestinité. Il faut le dire tout de go, le fim ne repose que sur ça. Réservé à un public averti d'office donc.
Entre un couple qui baise dans une limousine aux vitres teintées et la pipe administrée sur une carosse au plein milieu d'une route, le réal ne ment pas- trop- sur la marchandise. Il s'agit ici de dresser un portrait de toutes les tendances sexuelles de l'époque. Quand le flic arrête le type et sa nana en flagrant délit d'exhibitionnisme, c'est forcément à notre rôle de voyeur-spectateur qu'il renvoie : nous voyons les images d'un couple légitime comme si nous achetions une vidéo amateur pour satisfaire notre libido du moment ou par simple curiosité.
"Vous étiez en train de lui tailler une pipe, et cela à la vue des gens !" dit l'officier
" Nous sommes désolés monsieur l'agent nous serons plus discrets la prochaine fois..." répond le mec.
Plus tard et même avant, dans un montage qui accumule les images volontairement choc, on passe du coq à l'âne sans aucune explication en voix-off. Aucun commentaire, si ce n'est pour interpeller deux maîtresses SM se délectant de leurs pratiques sado-maso avec leurs esclaves avec consentement à l'appui des intéressés. Rien de ce qui est montré n'est illégal, mais tout reste à la surface. On ne voit que des choses semblant prédécoupées, incluses dans une tonalité se voulant plus sensationnelle et illustrative que documentariste : On voit des mecs dans un club gay, casque noir vissé sur la tête mais on en sait pas plus. Et quand on sait à qui s'adresse le réal, c'est pour nous montrer des détenus accusés de viol, comme si par le montage, cette ouverture avant le générique ( des noirs et des blancs condamnés pour crime sexuel) aboutissait à un discours assez réac ( C'est le sexe qui est en corrélation de tout cela et c'est la trop grande liberté qui permet peut-être ce genre d'actes). Du coup les mecs sont punis et on comprend pas ce que ces témoignages viennent faire là.
Reste que si son montage et son absence de recul sont pénalisants, il reste que certaines séquences tiennent de l'anthologie. Comme voir les images de tournage d'un John Holmes se préparant avant une scène hard, image d'archive valant de l'or et le montrant décontracté et gentleman, ou encore, pour faire dans le surréaliste cet essayeur pro de masturbateur de sexe masculin qui s'enfile le truc sur le pénis pour prouver son efficacité.
Un mixage peu réussi d'images qui parlent certes pour elles-mêmes mais qui repose sur le sensationnalisme quoiqu'en dise.
Jean-François Davy faisait plus sobre.
5/10
Le documentariste François Reichenbach se rend aux Etats-Unis après la révolution sexuelle des années hippies dans le but de saisir sur le vif le comportement des gens qu'il croise sur le territoire américain.
François Rachenbach s'intéresse à la culture érotique des U.S.A pendant les années 70, où les moeurs furent bouleversées. Il traîne ainsi sa caméra à l'épaule de peep-show en théâtres érotiques, de maisons de propriétaires SM en boutiques spécialisées, le tout sur du Mort Schuman. Au gré des situations qu'il tend à restituer avec le plus de réalisme " Toutes les images que vous allez voir ont été prises sur le vif" nous annonce-t-on avec fierté dans le préambule, il y a sans doute un avant et un après 1970, période de gestation intellectuelle et sexuelle, dont la pornographie est une des composantes de la société d'alors, puisqu'elle proprose des oeuvres qui sortent peu à peu de la clandestinité. Il faut le dire tout de go, le fim ne repose que sur ça. Réservé à un public averti d'office donc.
Entre un couple qui baise dans une limousine aux vitres teintées et la pipe administrée sur une carosse au plein milieu d'une route, le réal ne ment pas- trop- sur la marchandise. Il s'agit ici de dresser un portrait de toutes les tendances sexuelles de l'époque. Quand le flic arrête le type et sa nana en flagrant délit d'exhibitionnisme, c'est forcément à notre rôle de voyeur-spectateur qu'il renvoie : nous voyons les images d'un couple légitime comme si nous achetions une vidéo amateur pour satisfaire notre libido du moment ou par simple curiosité.
"Vous étiez en train de lui tailler une pipe, et cela à la vue des gens !" dit l'officier
" Nous sommes désolés monsieur l'agent nous serons plus discrets la prochaine fois..." répond le mec.
Plus tard et même avant, dans un montage qui accumule les images volontairement choc, on passe du coq à l'âne sans aucune explication en voix-off. Aucun commentaire, si ce n'est pour interpeller deux maîtresses SM se délectant de leurs pratiques sado-maso avec leurs esclaves avec consentement à l'appui des intéressés. Rien de ce qui est montré n'est illégal, mais tout reste à la surface. On ne voit que des choses semblant prédécoupées, incluses dans une tonalité se voulant plus sensationnelle et illustrative que documentariste : On voit des mecs dans un club gay, casque noir vissé sur la tête mais on en sait pas plus. Et quand on sait à qui s'adresse le réal, c'est pour nous montrer des détenus accusés de viol, comme si par le montage, cette ouverture avant le générique ( des noirs et des blancs condamnés pour crime sexuel) aboutissait à un discours assez réac ( C'est le sexe qui est en corrélation de tout cela et c'est la trop grande liberté qui permet peut-être ce genre d'actes). Du coup les mecs sont punis et on comprend pas ce que ces témoignages viennent faire là.
Reste que si son montage et son absence de recul sont pénalisants, il reste que certaines séquences tiennent de l'anthologie. Comme voir les images de tournage d'un John Holmes se préparant avant une scène hard, image d'archive valant de l'or et le montrant décontracté et gentleman, ou encore, pour faire dans le surréaliste cet essayeur pro de masturbateur de sexe masculin qui s'enfile le truc sur le pénis pour prouver son efficacité.
Un mixage peu réussi d'images qui parlent certes pour elles-mêmes mais qui repose sur le sensationnalisme quoiqu'en dise.
Jean-François Davy faisait plus sobre.
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The Private Afternoons of Pamela Mann - Henry Paris - 1974
Un éditeur renommé de Manhattan engage un détective privé pour suivre et filmer sa femme. Il soupçonne celle-ci d'avoir des aventures érotiques avec des inconnus pendant ses après-midis. Mais peu à peu l'étau se resserre autour de ce fouineur qui n'a pas finit d'être surpris.
Sur un scénario proche du roman policier et flirtant avec Vertigo de Hitchcock réalisé en 1958, Henry Paris aka Radley Meztger prouve une fois de plus qu'il était le plus grand metteur en scène du cinéma X de l'histoire, sans doutes ex-aequo avec Gerard Damiano.
Tourné en 1974, alors que la libération sexuelle bat son plein depuis quatre ans et la sortie couronnée du succès énorme de Deep Throat, cette merveille pourrait faire illusion dans le cinéma traditionnel si on prenait la peine de n'en retirer que les scènes hard. L'usage de la pellicule 35 mm n'y est sans doute pas étranger ni même le format 1.77. Sauf qu'il y a en plus ce génie de Radley Metzger à filmer la quotidienneté des rapports amoureux avec une grande simplicité tout en trouvant toujours des angles de prises de vue novateurs et des petites idées, tantôt loufoques tantôt grinçantes sur le plan de la comédie qui font toujours mouche. Ainsi il ne se prive pas d'utiliser un running-gag d'un non-sens épique, ou a faire jouer un rôle délibérement provocateur à une secrétaire peu farouche qui termine ses phrases par des petites piques adressées à un employé pour le moins porté sur son visage ( il faut le voir, ç'est inexplicable en l'état).
Tout est soigné dans ce film : interprétation nickel, humour jamais gratuit, scènes hard courtes mais intenses, jeu d'acteurs convaincant, lumière agréable.
En sus il nous donne l'occasion de voir cette jeune et très belle Barbara Bourdon dans le rôle titre, blonde à la toison pubienne offerte à de parfaits inconnus, tandis que Georgina Spelvin, sortie de The Devil in Miss Jones assure un rôle de prostituée qui ne manque pas de répondant. Eric Edwards joue le détective et reste souvent sobre. Rien à redire donc.
Un film majeur, que même vos parents ou votre petit(e) ami(e) pourraient regarder sans s'indigner de la violence ou de la longueur des copulations à l'image.
9/10 *
* la raison qui me pousse à ne pas mettre 10 est que je ne sais pas encore comment prendre la scène assez dure du viol dans le garage. Une séquence tournée en plan-séquence, qui suscite, drôle d'impression, comme dans Les chiens de paille de Peckinpah un sentiment de consentement et de relative excitation alors qu'elle commençait dans la douleur. Après plusieurs visions j'aurai un avis plus clair là dessus.
Croisières pour couples en chaleur (aka La Croisière Rose) - Burd Tranbaree - 1980
Un batelier débonnaire emmène en croisière sur un étang de charmantes jeunes femmes avec lesquelles il se livre aux plaisirs de la chair.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? C'est ce qu'à dû se dire Burd Tranbaree auteur de véritables chefs-d'oeuvres du X en tournant ce petit film primesautier et estival. Tourné sur un seul lieu, il réunit une petite brochette de stars du début des années 80, même si la plupart tournaient déjà depuis au moins cinq ans. Dans les chambres du bateau ça se fricote sévère, et les quelques dames s'en donnent à coeur joie pour distraire un inénarrable Alban Ceray pas mécontent de la situation et qui en profite, après tout, qui l'en blâmerait ?
Côté filles, on retrouve France Lomay et ses copines qui entre deux parties de jambes en l'air prennent les nouvelles du bord. Et quand arrive une bonne soeur peu farouche, c'est pour mieux l'initier à la débauche. Sacré Burd !
Le film n'est pas très long, et on est en droit de se demander si un autre acteur va venir pointer son nez et le bout de son sexe. Ce qui arrive après une heure, avec Jean-Pierre Armand.
C'est surtout un souvenir d'ado, la cassette originale d'Alpha-France visionnée en son temps avait perdu la fraîcheur des couleurs ici retrouvées. Un petit film, presque de fin de carrière pour son réalisateur qui sans réaliser un classique fournit un bon petit porno des familles.
6.5/10
Un éditeur renommé de Manhattan engage un détective privé pour suivre et filmer sa femme. Il soupçonne celle-ci d'avoir des aventures érotiques avec des inconnus pendant ses après-midis. Mais peu à peu l'étau se resserre autour de ce fouineur qui n'a pas finit d'être surpris.
Sur un scénario proche du roman policier et flirtant avec Vertigo de Hitchcock réalisé en 1958, Henry Paris aka Radley Meztger prouve une fois de plus qu'il était le plus grand metteur en scène du cinéma X de l'histoire, sans doutes ex-aequo avec Gerard Damiano.
Tourné en 1974, alors que la libération sexuelle bat son plein depuis quatre ans et la sortie couronnée du succès énorme de Deep Throat, cette merveille pourrait faire illusion dans le cinéma traditionnel si on prenait la peine de n'en retirer que les scènes hard. L'usage de la pellicule 35 mm n'y est sans doute pas étranger ni même le format 1.77. Sauf qu'il y a en plus ce génie de Radley Metzger à filmer la quotidienneté des rapports amoureux avec une grande simplicité tout en trouvant toujours des angles de prises de vue novateurs et des petites idées, tantôt loufoques tantôt grinçantes sur le plan de la comédie qui font toujours mouche. Ainsi il ne se prive pas d'utiliser un running-gag d'un non-sens épique, ou a faire jouer un rôle délibérement provocateur à une secrétaire peu farouche qui termine ses phrases par des petites piques adressées à un employé pour le moins porté sur son visage ( il faut le voir, ç'est inexplicable en l'état).
Tout est soigné dans ce film : interprétation nickel, humour jamais gratuit, scènes hard courtes mais intenses, jeu d'acteurs convaincant, lumière agréable.
En sus il nous donne l'occasion de voir cette jeune et très belle Barbara Bourdon dans le rôle titre, blonde à la toison pubienne offerte à de parfaits inconnus, tandis que Georgina Spelvin, sortie de The Devil in Miss Jones assure un rôle de prostituée qui ne manque pas de répondant. Eric Edwards joue le détective et reste souvent sobre. Rien à redire donc.
Un film majeur, que même vos parents ou votre petit(e) ami(e) pourraient regarder sans s'indigner de la violence ou de la longueur des copulations à l'image.
9/10 *
* la raison qui me pousse à ne pas mettre 10 est que je ne sais pas encore comment prendre la scène assez dure du viol dans le garage. Une séquence tournée en plan-séquence, qui suscite, drôle d'impression, comme dans Les chiens de paille de Peckinpah un sentiment de consentement et de relative excitation alors qu'elle commençait dans la douleur. Après plusieurs visions j'aurai un avis plus clair là dessus.
Croisières pour couples en chaleur (aka La Croisière Rose) - Burd Tranbaree - 1980
Un batelier débonnaire emmène en croisière sur un étang de charmantes jeunes femmes avec lesquelles il se livre aux plaisirs de la chair.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? C'est ce qu'à dû se dire Burd Tranbaree auteur de véritables chefs-d'oeuvres du X en tournant ce petit film primesautier et estival. Tourné sur un seul lieu, il réunit une petite brochette de stars du début des années 80, même si la plupart tournaient déjà depuis au moins cinq ans. Dans les chambres du bateau ça se fricote sévère, et les quelques dames s'en donnent à coeur joie pour distraire un inénarrable Alban Ceray pas mécontent de la situation et qui en profite, après tout, qui l'en blâmerait ?
Côté filles, on retrouve France Lomay et ses copines qui entre deux parties de jambes en l'air prennent les nouvelles du bord. Et quand arrive une bonne soeur peu farouche, c'est pour mieux l'initier à la débauche. Sacré Burd !
Le film n'est pas très long, et on est en droit de se demander si un autre acteur va venir pointer son nez et le bout de son sexe. Ce qui arrive après une heure, avec Jean-Pierre Armand.
C'est surtout un souvenir d'ado, la cassette originale d'Alpha-France visionnée en son temps avait perdu la fraîcheur des couleurs ici retrouvées. Un petit film, presque de fin de carrière pour son réalisateur qui sans réaliser un classique fournit un bon petit porno des familles.
6.5/10