Dvdclassik : cinéma et DVD

Pour avoir revu hier la séquence du train, c'est surtout son hétérogénéité qui me gêne. On est clairement face à un mélange de méthodes pour générer le résultat à l'écran, et je trouve que tout ne se mélange pas bien. Ça passe encore à l'extérieur, notamment parce que les transparences pour le décor extérieur sont plutôt bien incorporées, mais une fois dans le tunnel, l'hétérogénéité me pose un peu plus de problème, parce que certains plans jurent avec leurs voisins directs.
Sans compter le final avec l'explosion et la pale, où tout fait ultra numérique alors que ce qui précède fait plus "dur" et ce qui suit aussi, mais qu'en partie (je ne sais pas si c'est la perspective qui donne ça, mais le plan final avec la pale arrêtée, on dirait que la pale est un CGI mal fichu, ce qui casse un peu le "danger" visible à l'écran).

Tout ce débat m'a donné envie de revoir les deux premiers MI

Coxwell a écrit :Tout ce débat m'a donné envie de revoir les deux premiers MI

Idem, cet échange passionné sur le 1er depuis 2/3 jours a créé une forte envie de replonger dans celui -ci et du même coup dans la saga.
Ca m'a même fait craqué pour :




Je suis faible et influençable... et je ne vous dis pas merci

Les remasters des 2 1ers films en UHD sont d'ailleurs fabuleux. Le gain qualitatif avec le BR rappelle celui entre un DVD et un BR.

tenia a écrit :Les remasters des 2 1ers films en UHD sont d'ailleurs fabuleux. Le gain qualitatif avec le BR rappelle celui entre un DVD et un BR.

Oui, en effet, les deux premiers bénéficient grandement de cette remasterisation. Dommage que les BD 2K n'aient pas bénéficié de ce nouveau matériau. Il va falloir procéder à une downconversion perso pour tirer un fichier 2k dans le bon espace colorimétrique.

Je croyais qu'on avait dit qu'il suffisait de mettre son blu-ray 4k dans le lecteur blu-ray 4k même si on avait une télé 2k

En théorie oui. En pratique, il semble qu'il peut y avoir des soucis au niveau couleurs et HDR lors de la conversion en SDR, même si ce n'est pas censé être le cas. C'est une couche de complexité que le passage DVD-BR n'avait pas.
Par contre, si tu veux profiter des améliorations colorimétriques de l'UHD, ce n'est évidemment pas possible sans écran compatible.

Et si tu n'es pas équipé du tout (et donc ne peux pas faire la conversion UHD-BR toi même) mais souhaite quand même au minimum profiter de la nouvelle restauration (ce qui est mon cas, par ex), il faut trouver sur le web une conversion "maison" faite à partir de l'UHD, avec toutes les notions légales qui vont avec. C'est je suppose dans ce cas qu'est aussi Coxwell.

Bref, c'est éminemment plus facile que le BR contient le nouveau master.

Merci.

tenia a écrit :c'est éminemment plus facile que le BR contient le nouveau master.

Ah oui, ça, c'est clair et net !!!

Ténia a bien résumé la situation. Dans mon cas, je fais moi même les downconversions afin d'obtenir un fichier 2k utilisable sur la plupart des supports de diffusion que j'utilise (dont machines de projection professionnelles). Je fais aussi quelques tests divers (downconversion, reencoding, etc.) à partir du disque source / ou fichier et en les comparant par rapport à d'autres supports DCP qui sont à mes disposition.

Sommet d'action qui permet d'oublier les faiblesses d'un scénario dans lequel il est à nouveau question d'une course contre la montre / au plutonium (nom de Zeus!) d'une équipe IMF isolée et seule contre tous (Wowww) et d'une volonté d'humaniser le personnage de Hunt sur les choix et leurs conséquences (sauver une vie ou un million, original!... et surtout problématique secondaire et inutile pour un espion.) ou en convoquant différentes figures féminines (Michele Monaghan + Rebecca Ferguson + Vanessa Kirby, une bien belle brochette) pour aller plus loin sur "l'arc sentimental" de Hunt.
Même si je n'ai jamais été fan de l'intrigue amorcée depuis le 3 (Michele Monaghan) celle-ci trouve dans cet épisode une résolution intéressante et pas trop mal amenée (en étant tolérant tout de même) et en s'ouvrant sur ce qui représentait le meilleur du précédent film (Rebecca Ferguson).

L'ensemble sent souvent la répétition, Rogue Nation interrogeait déjà la place de l’espion dans le grand échiquier des nations ou organisations secrètes, mais il avait pour lui un certain romantisme (Ilsa et Ethan), ici la partition est bien connue (d'ailleurs le score de Lorne Balfe étant plus que moyen, même si moins pire qu en écoute isolée, mais mon dieu, qu’aurais tu fait Joe Kraemer ?). L'intérêt principal, outre un casting solide (Angela Basset, le massif Henry Cavill, Sean Harris) réside dans l'action. Le film aligne les morceaux de bravoure comme jamais, le précédent avait déjà mis la barre assez haute vis à vis de la concurrence, ici on se demande ce qu'ils pourront bien faire de plus. Quand Bond est statique à observer Londres ; Hunt,lui, court sur les toits.

MI Fallout arrive tout simplement en un seul film à faire la meilleure course poursuite dans Paris, la meilleure poursuite en hélicoptère, renvoyant ad patres toute la concurrence. Tom Cruise en bon « entertainer » sait contenter son public, et cerne sans difficultés les attentes des spectateurs abreuvés de CGI. Même si MI6 n'en n'est pas exempt (les incrustations de véhicules dans Paris sont parfaites, le ciel nocturne parisien) ces touches numériques relèvent du cosmétique qui ne dénature en rien les performances du bondissant Tom Cruise.

De fabuleux morceaux de bravoure, entrecoupés de tunnels de dialogues pas hyper passionnants, toujours à base de traîtrises et de faux semblants.
Alors on est là plus que jamais dans le "Tom-Cruise-qui-fait-des-cascades" porn. Même s'il faut reconnaître que ça envoie du bois, malgré la surenchère de la séquence finale. Et même s'il s'avère globalement moins intense et plus terne que l'opus précédent, quel kiff.
Par contre, gros point noir pour la musique, avec cette espèce de soupe "zimmeresque" sans la moindre inspiration. Difficile de passer après Elfman, Giacchino et Joe Kraemer (comment ça, j'oublie quelqu'un ?...) m'enfin faut pas exagérer quand même.
Et à ma grande surprise, je n'ai pas été si emporté que ça par la course-poursuite en plein Paris : je suis le seul à avoir trouvé l'incrustation numérique des voitures autour de Hunt assez grossier ? Du coup, j'ai pas arrêté de me dire que c'était plutôt tranquille de rouler à toute blinde sur des avenues vides...

Petit classement de la saga remis à jour :
1
5
4
6
2

Flol a écrit :je suis le seul à avoir trouvé l'incrustation numérique des voitures autour de Hunt assez grossier ?

Je me suis dit pareil et me suis demandé si c'était du au matos de tournage ou si c'était vraiment les incrustations des bagnoles qui étaient foirées. Surtout que tout le reste fait au contraire super "dur".

J'aurais même dû écrire "assez grossière".
Globalement, il m'a semblé que l'incrustation numérique était moins réussie dans cet épisode que dans les précédents. Parce que c'est un peu pareil avec le saut en chute libre et le climax avec les hélicos, en fait.

Vous êtes dingues les gens.