J'avais eu une phase Mocky assez passionnante, mais j'avais cessé au bout de quelques films en lisant ses "mémoires" complètement surréalistes et incroyables, dans le premier sens du terme. Au bout de 30 pages on se dit que la plupart de ses aventures sont bidonnées mais le plus gênant c'est son applomb. Je pense qu'il y croit vraiment quand il dit que sur un tournage, un figurant qui est arrivé en retard et qui ne savait pas que les collègues d'en face tiraient à balle réelle DANS LE MEME PLAN et ne s'est pas baissé, malgré le panneau rouge (il était arrivé en retard et EN PLUS il était daltonien)...
Après tous ses premiers films, il y a une vigueur assez jouissive, et ces deux là je les guettais donc je me dis qu'ils vont me permettre de poursuivre mon cycle Mocky.
Oui il vaut mieux laisser le personnage public de coté sinon on n'en finit pas. Que Mocky soit un menteur de première soit (beaucoup adore l'écouter délirer) mais ce serait dommage de se priver de son cinéma pour ce simple trait de caractère.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Kevin95 a écrit :Oui il vaut mieux laisser le personnage public de coté sinon on n'en finit pas. Que Mocky soit un menteur de première soit (beaucoup adore l'écouter délirer) mais ce serait dommage de se priver de son cinéma pour ce simple trait de caractère.
C'est plus qu'un menteur, c'est un grand mythomane
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Rockatansky a écrit :C'est plus qu'un menteur, c'est un grand mythomane
Doublé d'un radin de première catégorie ; j'en ai entendu sur lui des vertes et des pas mûrres lors de mes deux mois de stage à la Cinémathèque française
Rockatansky a écrit :C'est plus qu'un menteur, c'est un grand mythomane
Doublé d'un radin de première catégorie ; j'en ai entendu sur lui des vertes et des pas mûrres lors de mes deux mois de stage à la Cinémathèque française
Y'en a pas mal aussi dans le très beau livre Le Brady, cinéma des damnés.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)